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Afin de mesurer les résultats du système éducatif français, le HCE « recommande de renoncer aux indicateurs actuels de la Lolf sur la maîtrise des ‘compétences de base' », ces derniers ne reflétant qu'« une image erronée du degré de maîtrise effective du socle commun par les élèves ». À ces indicateurs, les membres du HCE (1) préfèrent la création d'un « dispositif nouveau », dont ils décrivent la nature dans le « Bilan des résultats de l'école 2011 » consacré aux « indicateurs relatifs aux acquis des élèves », remis ce mercredi 14 septembre 2011 à la présidence de la République. Ce dispositif, aux « aspects méthodologiques » inspirés des « évaluations CEDRE (cycle des évaluations disciplinaires réalisées sur échantillon) » (2), « aurait l'avantage de mesurer les acquis des élèves aussi bien par rapport aux programmes que par rapport au socle commun », note le HCE. Ainsi, serait « conduite chaque année l'évaluation d'un palier du socle commun, ce qui conduirait à évaluer chaque palier tous les trois ans, périodicité adéquate pour mesurer des évolutions. »
« En France, l'inéquité du système éducatif est dramatique », note Bernard Hugonnier, directeur adjoint à la direction de l'éducation de l'OCDE, lundi 12 septembre 2011, lors de la présentation des « Regards sur l'éducation 2011 ». « Sur 34 pays de l'OCDE, la France se classe à l'avant-dernière place. Le déterminisme social est extraordinairement fort en France, notre système éducatif ne s'améliore pas et ceux qui en pâtissent le plus, ce sont les pauvres », décrypte le directeur adjoint à la direction de l'éducation de l'OCDE. La part des « jeunes en difficulté » a augmenté entre 2000 et 2009 « de plus de 30 % », pour passer de 15 % des élèves à 20 %. « Nous sommes loin de cette école républicaine que nous acclamons beaucoup en France ».
« Trois études indépendantes présentées lors de la conférence annuelle de l'association britannique de recherche en éducation suggèrent que les résultats des élèves sont manipulés par les écoles », avance un article publié par « The Telegraph », jeudi 8 septembre 2011. « Dans une série de révélations dévastatrices, les équipes éducatives ont admis surnoter les élèves et supprimer les questions difficiles des tests écrits afin de maximiser leurs performances », poursuit l'auteur de l'article. En outre, « quelques enseignants ont également expliqué comment ils abaissent intentionnellement le niveau de leurs élèves lors de leur entrée à l'école, pour faire ensuite apparaître 'de gros progrès' les années suivantes ».
« Les élèves de CE1 constituent la première cohorte à avoir bénéficié de la réforme depuis la grande section de maternelle. Les résultats obtenus sont encourageants, puisque près de 80 % des élèves arrivent en fin de CE1 en ayant de bons acquis en français et en mathématiques », indique Luc Chatel, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative en conseil des ministres, mercredi 29 juin 2011. Ainsi, « 78,4 % » des élèves de CE1 ont de « bons acquis » en français, « en progression de 3,8 points par rapport à l'année 2010 (AEF n°264784) et de 5,6 points par rapport à l'année 2009 » et « 78,7 % » des élèves de CE1 on de « bons acquis » en mathématiques, « contre 77,4 % en 2010 et 74,8 % en 2009 ».
« La semaine prochaine, il y aura des écoles mortes, et des collèges les suivront. Il n'y a pas de raison que les élèves de CE1 échappent à ce mouvement. De toute façon, la FCPE ne reconnaît pas le bénéfice de ces évaluations nationales », déclare à AEF Jean-Jacques Hazan, président de la FCPE, mercredi 11 mai 2011. Les évaluations nationales de CE1 doivent se dérouler du 16 au 20 mai 2011. Cette même semaine, la FCPE appelle « les parents à installer dans tous les établissements scolaires, des banderoles pour relayer ce message ainsi qu'à organiser partout le 20 mai des 'nuits des écoles' avec des débats publics sur l'avenir de l'école » (AEF n°242968). « Ce sont les enseignants qui font passer ces évaluations, nous n'appelons donc pas à leur boycott. Mais si certains enseignants refusent de les faire passer, nous les soutiendrons », affirme Jean-Jacques Hazan.
« En 2010 et 2011, l'amélioration du niveau des élèves en français est faible mais elle existe, notamment en grammaire où le décalage entre les attentes des programmes et les connaissances manifestées par les élèves s'amenuisent. En mathématiques, l'amélioration est plus nette entre 2010 et 2011 », écrit Jean-Michel Blanquer, Dgesco, dans un courrier adressé aux IA-DSDEN, aux IEN, aux directeurs d'école et aux recteurs d'académie, datée du mercredi 6 avril 2011 et mis en ligne sur le site du SE-Unsa. « Ce sont la connaissance des tables de multiplication, les compétences en calcul mental et la maîtrise des techniques opératoires sur les nombres entiers qui ont le plus progressé, signe d'une mobilisation réelle des enseignants sur ces questions essentielles pour la bonne maîtrise de l'arithmétique », poursuit le Dgesco.
26 % des élèves français de CM2 connaissent des difficultés en français et 30 % en mathématiques. Tel est le bilan des évaluations nationales des acquis des élèves de CM2, lesquelles se sont déroulées du 17 au 21 janvier 2011. Ainsi, 7 % des élèves n'ont pas les acquis suffisants en français et 19 % ont des acquis encore fragiles dans cette matière. Un an plus tôt, en 2010, ils étaient respectivement 7 % et 20 %. En mathématiques, 10 % des élèves de CM2 ont des acquis insuffisants et 20 % des acquis encore fragiles. Ils étaient respectivement 13 % et 20 % en 2010. Les résultats « globaux et anonymes » de cette évaluation, sont en ligne sur le site du MENJVA depuis « le lundi 4 avril 2011 ».