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« D'ici à quatre ans, le PRES Hesam deviendra PNMU (Paris novi mundi université) », déclare à AEF vendredi 16 septembre 2011 François Weil, président de l'EHESS, chargé de rédiger le projet d'idex 2 d'Hesam. Le projet sera déposé à l'ANR lundi 19 septembre 2011. Le premier projet d'idex du PRES n'avait pas été retenu lors de la présélection de la première vague, le jury l'estimant pas suffisamment « transformant » (AEF n°244866). « Nous nous sommes efforcés de clarifier tout l'implicite de notre première proposition. Notre projet aujourd'hui est explicitement ambitieux (…). Nous proposons en effet de créer, à l'horizon 2016, une grande université de recherche à Paris centrée sur les SHS, en lien avec les sciences pour l'ingénieur, les sciences de l'innovation et du design, les sciences de la gouvernance et du management », explique François Weil. Il revient en détail sur la gouvernance de l'idex 2, les ressources humaines et les partenariats économiques. « Nous allons déposer notre dossier avec l'espoir d'être retenus » car ce projet « répond aux besoins de nos établissements, mais aussi du pays, en décloisonnant » nos disciplines, poursuit-il. « Je ne peux pas imaginer qu'il n'y ait pas une grande université internationale à dominante SHS en France demain, et notre projet d'idex est le seul de ce type. »
« Certes nous n'avons pas sauté de joie en apprenant les résultats, mais on ne conduit pas en regardant dans le rétroviseur », déclare à AEF Hugues Brunet, délégué général du PRES Hesam, mardi 29 mars 2011. Le projet d'idex d'Hesam n'a pas été retenu par le jury international parmi les sept projets présélectionnés le 25 mars dernier (AEF n°244866). Six labex ont été retenus sur onze déposés (AEF n°245068). « Le PRES Hesam est convaincu de l'intérêt de son projet 'Novi Mundi'. Nous considérons qu'il s'agit d'un bon et beau projet, qui correspond parfaitement aux problématiques d'actualité. À nous d'être plus convaincants la prochaine fois sur l'originalité de notre projet », poursuit le délégué général.
Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et le Commissariat à l'investissement confirment, dans un communiqué commun vendredi 25 mars 2011, la liste des sept projets d'idex pré-sélectionnés par le jury, et publiée par AEF dans l'après-midi (AEF n°244930). Il s'agit des projets déposés par les PRES Université de Lyon, Université de Toulouse, Université de Bordeaux, Sorbonne Universités, Paris Sciences et Lettres, ainsi que par l'université de Strasbourg et par Grenoble-Alpes Université de l'Innovation. En janvier dernier, 17 projets au total avaient été déposés (1) (AEF n°251395). Après l'annonce des 100 labex sélectionnés par le Premier ministre, François Fillon, le 25 mars (AEF n°244929), la liste des idex pré-sélectionnées devait initialement être rendue publique lieu en début de semaine prochaine.
« Nous ne voyons pas trop ce que nous aurions envie de faire avec Paris-VIII », déclare Jean-Claude Colliard, président du PRES Hesam et président de Paris-I Panthéon-Sorbonne, à l'occasion d'une conférence de presse jeudi 3 mars 2011, pour présenter l'idex « Novi Mundi » déposée par Hesam (AEF n°251489). Interrogé sur une éventuelle possibilité d'intégrer Paris-VIII dans le PRES afin de rapprocher les structures d'Hesam (1) et du campus Condorcet (2), Jean-Claude Colliard affirme : « Il me semble que nous avons déjà répondu à cette question et que la réponse a été claire. » Il rappelle par ailleurs que Paris-VIII va occuper 2 000 m² des 170 000 m² de Condorcet. « Et scientifiquement, on ne sait toujours pas ce que compte faire cette université dans ces 2 000 m², ni quelles équipes vont s'y installer », poursuit François Weil, président de l'EHESS. Jean-Claude Waquet, président de l'EPHE, poursuit : « Il y a plusieurs PRES sur le territoire du Quartier latin, il y aura plusieurs PRES sur celui de Condorcet. Il me semble qu'il n'y a pas de question. »
Le PRES Hesam (1) vient de déposer son projet d'idex « Nouveaux mondes », indique à AEF Hugues Brunet, délégué général du PRES Hesam, jeudi 6 janvier 2011. L'idex dit assumer « la diversité » du PRES, réalisant « une alliance disciplinaire inédite entre le design, le patrimoine, les sciences pour l'ingénieur, les sciences de la gouvernance publique et privée et les SHS (sciences humaines et sociales) ». Le financement demandé par Hesam au titre de l'idex se monte à un milliard d'euros en dotation non consomptible.
« Hesam, ce n'est pas vendeur ! S'il y a une critique que l'on peut adresser à votre PRES, c'est le nom », déclare Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, à l'occasion de la signature de la convention constitutive du troisième pôle de recherche et d'enseignement supérieur parisien, Hesam (Hautes Études - Sorbonne - Arts & Métiers), mardi 7 décembre 2010, tout en s'excusant de « mettre les pieds dans le plat ». « Il faut que l'on installe une image de marque mondiale. Hesam ne peut être qu'une étape intermédiaire, il faudra certainement rebaptiser votre PRES. Prenez tous le nom 'Sorbonne', 1, 2, 3… Je reviens d'Inde et je vais à Moscou, et je constate que nous avons un vrai déficit en termes de relations internationales. Il n'est en tout cas pas question pour moi que la marque Sorbonne soit accaparée par un seul PRES », poursuit la ministre, devant les représentants des douze établissements membres d'Hesam (1).
La convention pour la création du PRES Hesam (Hautes études - Sorbonne - Arts et métiers) est signée mardi 7 décembre 2010 par Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et les responsables des douze établissements porteurs du projet. D'après les statuts du PRES Hesam qui doivent être publiés au Journal officiel, il s'agit d'un EPCS (établissement public de coopération scientifique). Il est précisé dans le premier article que « l'engagement des établissements dans le PRES n'est en aucune façon exclusif des partenariats avec d'autres institutions, en France, en Europe et à l'international, et ne préfigure pas une fusion entre eux ».