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« Nous disposons désormais d'une feuille de route complète pour un développement responsable de l'énergie nucléaire à l'échelle internationale », déclare le ministre français de l'Énergie, Éric Besson, lors de son discours à la 55è conférence générale de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique), qui s'est ouverte à Vienne (Autriche), lundi 19 septembre 2011, pour cinq jours. La conférence, qui rassemble les représentants de 151 pays, doit notamment adopter un nouveau plan d'action en matière de sûreté nucléaire, examiné la semaine dernière par le bureau des gouverneurs de l'AIEA. Ce plan ne comporte, dans sa version actuelle, ni caractère contraignant, ni calendrier. « Un engagement ferme et durable est maintenant nécessaire de la part de tous les États membres », rappelle de son côté le directeur général de l'AIEA Yukiya Amano, dans son discours d'ouverture.
« Le renoncement [d'EDF à la sous-traitance en cascade] est complètement théorique pour l'instant », déclare à AEF vendredi 16 septembre 2011 Annie Thébaud-Mony, directrice de recherche à l'Inserm, et directrice de Giscop 93 (Groupement d'intérêt scientifique sur les cancers d'origine professionnelle) à l'université Paris XIII. Les exploitants peuvent « toujours faire un effet d'annonce. Je ne vois pas comment tout pourrait changer du jour au lendemain », poursuit-elle. « Il faudrait que les exploitants des centrales nucléaires soient plus explicites pour les croire. » Dans un rapport remis à l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire) (1) dans le cadre des tests de résistance et rendu public vendredi 16 septembre, l'électricien propose de renoncer « à la sous-traitance en cascade, c'est-à-dire des sous-traitants faisant eux-mêmes appel à d'autres sous-traitants », dévoile sur RTL le ministre de l'Énergie Éric Besson dès le jeudi 15 septembre 2011. « Pour ses travaux de maintenance, l'entreprise veut limiter à trois le nombre de niveaux de fournisseurs », précisent le lendemain « Les Echos », contre « parfois sept niveaux » actuellement.
Sept pays (la Russie, l'Arménie, la Biélorussie, la Croatie, la Suisse, la Turquie et l'Ukraine) réaliseront des tests de résistance de leurs centrales nucléaires selon les critères européens, annonce la Commission européenne, jeudi 23 juin 2011. Les sept pays ont signé une déclaration avec la Commission européenne dans laquelle ils s'engagent à « réévaluer les centrales nucléaires existantes et planifiées, en utilisant comme référence les tests de résistance de l'UE ». Les tests, menés par des experts nationaux, seront vérifiés « par des pairs », à savoir des experts étrangers, « de manière transparente ». Les critères européens des tests de résistance ont été définis le 24 mai par la Commission et les États membres (L'AEF n°240061).