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Adoc Talent Management, société de conseil en recrutement de docteurs, dépouille actuellement une étude sur les compétences des docteurs, dont les résultats doivent être rendus publics le 31 janvier 2012 (1). « Près de 5 000 docteurs et recruteurs ont rempli le questionnaire », indique à AEF Marina Fournier, responsable de l'étude. S'inscrivant dans un projet baptisé Career (compétences pour renforcer l'attractivité réciproque entre docteurs et entreprises), l'enquête s'appuie sur un questionnaire mis en ligne jusqu'au 31 août 2011. Il demandait aux docteurs d' « énumérer de manière la plus détaillée possible » les compétences qu'ils pensent avoir développées, et aux recruteurs de faire de même pour les compétences dont leur entreprise a besoin.
« Pourquoi n'y a-t-il pas assez de liens entre l'université et le secteur privé ? Nous sommes le seul pays à nous poser la question », déclare Bernard Belloc conseiller du président de la République pour l'enseignement supérieur et la recherche lors du colloque « l'Université dans le monde », organisé par le Conseil d'analyse stratégique jeudi 16 juin 2011 à Paris. « Dans d'autres pays, ce sujet n'a pas lieu d'être », poursuit-il. « Le problème en France, concernant le rapprochement entre l'université et le privé, s'est notamment cristallisé après mai 68 et dans les années 1980. Cette période a notamment vu une importante massification des étudiants, surtout dans des filières offrant un peu moins de débouchés comme les SHS et les institutions d'enseignement supérieur se sont refermées sur elles-mêmes », détaille Bernard Belloc.
L'Opecst (Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques) lance une enquête auprès des docteurs, à travers un questionnaire mis en ligne sur le site internet de l'ABG-Intelli'agence, lundi 23 mai 2011. « Cette enquête anonyme vise (…) à contribuer à une meilleure compréhension des conditions d'expatriation et de retour des docteurs et aussi de leur évolution de carrière », indiquent en préambule les députés Claude Birraux (UMP, Haute-Savoie), président de l'office, et Jean-Yves Le Déaut (SRC, Meurthe-et-Moselle), vice-président. « Par ailleurs, elle doit permettre de mieux cerner leur perception de l'innovation et de comparer, via leur vécu, les conditions de l'innovation en France avec celle d'autres régions du monde. » Le questionnaire comprend une « trentaine de questions » et demande « une dizaine de minutes » pour y répondre.
« Une part significative » des PDG, DRH et directeurs R&D des entreprises « développe des représentations stéréotypées des docteurs davantage fondées sur les images et clichés entourant les chercheurs que sur l'expérience de leurs activités professionnelles » : telle est la conclusion d'une enquête menée par l'université Lille-I auprès d'une centaine d'acteurs de l'économie, de l'innovation et de l'emploi dans le Nord-Pas-de-Calais et en Wallonie (Belgique), dans le cadre du projet européen « Prodoc ».
46 % des docteurs travaillent dans la sphère privée en 2007, contre 34 % dix ans plus tôt, indique le Céreq dans une note « Bref » intitulée « Des docteurs en mal de stabilisation » datée de septembre 2010 (1). Par exemple, en sciences de l'ingénieur, « la majorité des emplois se trouve dans la recherche privée, malgré la concurrence […] des diplômés d'écoles d'ingénieurs ». En droit, sciences économiques et gestion, « une part croissante des jeunes docteurs occupe des emplois dans le secteur privé en dehors de la recherche ».