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« Le diagnostic […] est convergent et sans appel, la situation est dramatique : 99 % des élus considèrent que la situation du logement en France est un problème très ou assez important et 78 % des Français estiment qu'il est aujourd'hui difficile de trouver un logement en France ». Tel est l'un des principaux enseignements de deux enquêtes réalisées pour Nexity par Ipsos (1). Précisément, 76 % des personnes sondées anticipent une dégradation de la situation pour les générations à venir. Dans ce contexte, seuls 12 % des particuliers interrogés et 18 % des élus appellent de leurs vœux une 'France de propriétaires' contre respectivement 86 % et 81 % qui appellent à « une France de bien-logés ». A cet égard, le jugement sur la politique nationale du logement apparaît « très critique », commente Nexity : « 61 % des sondés estiment que le gouvernement consacre une place peu ou pas importante aux problématiques du logement ». Ainsi, 74 % des personnes et 76 % des élus attendent du gouvernement « qu'il modifie les choses en profondeur en matière de logement ».
« L'activité de la branche immobilière d'Eiffage se tient très bien », assure Michel Gostoli, le président d'Eiffage construction, jeudi 1er septembre 2011, à l'occasion de la présentation des résultats du groupe Eiffage, le troisième major français de la construction. « À la fin juin, nous enregistrons 1 480 réservations de logements, soit autant que l'année dernière, et nous avons connu notre meilleur été en termes de réservations, sachant que nous produisons près de 3 000 logements par an vendus à 60 % aux particuliers investisseurs et à 40 % aux accédants à la propriété ». Mais « nous le disons depuis deux ans et demi : l'immobilier de logement en France est trop cher, parfois de 20 % à 25 %, or certains promoteurs s'entêtent alors que le risque est grand d'une correction sur les prix », poursuit Michel Gostoli. « La situation actuelle où de jeunes couples, qui disposent de deux salaires, ne peuvent pas acheter dans le coeur de villes comme Marseille, Lyon ou Nantes et sont obligés de s'éloigner dans les banlieues avoisinantes, est insensée », insiste-t-il.
« La CGT entend prendre toute sa place dans [le] combat pour le droit au logement pour tous, facteur d'égalité, de justice », fait savoir la confédération mercredi 31 août 2011. Elle « exige de l'État une véritable politique publique en la matière, des moyens humains et financiers pour garantir le vivre ensemble ». Citant l'étude récente de l'Insee sur le niveau de vie des français (1), la CGT affirme que « la pauvreté gagne du terrain » et que « le droit au logement, le droit à l'accueil et l'hébergement ne sont pas épargnés ». Elle rappelle ainsi la « réduction de 30 % du budget dédié à l'hébergement d'urgence, et ce en continuant de restreindre l'accès au logement » et celle « de 10 à 25 % [des] budgets des CHRS (Centres d'hébergement et de réinsertion sociale) » qui « entraîne la fermeture de CHRS et en prive d'autres des moyens d'accompagner les personnes hébergées vers la réinsertion. Déjà aujourd'hui, près de 700 000 personnes sont sans domicile personnel dont plus de 100 000 personnes à la rue ».
« Actuellement nous ne construisons pas suffisamment et nous construisons trop cher à cause du coût du foncier, de la multiplication des normes et de la diminution des subventions. Le gros du travail se trouve donc dans la capacité des acteurs du logement à se mettre autour de la table pour trouver des financements afin de construire davantage et à des prix attractifs », affirme Thierry Repentin, le président de l'USH, mardi 30 août 2011, lors de la présentation du congrès de l'Union qui se tiendra à Bordeaux du 27 au 29 septembre (1). Il avance plusieurs propositions dans le domaine de la fiscalité, pour agir sur le coût du foncier, comme dans le domaine de l'épargne afin de dégager des fonds supplémentaires pour la politique du logement. Des mesures d'autant plus nécessaires que « les années difficiles sont plutôt devant nous. Si les collectivités stoppent leurs financements cette année, les effets se feront ressentir en 2014 ou 2015 », prévient-il.
« La flambée des prix et l'absence d'une réglementation contraignante fait du logement l'un des principaux facteurs de la paupérisation du milieu étudiant », indique l'Unef (Union nationale des étudiants de France) dans l'édition 2011 de son « enquête sur le coût de la vie étudiante », publiée lundi 22 août 2011. Le syndicat étudiant dénonce « une hausse des loyers dans le parc locatif privé de 8,9 % à Paris et de 1,9 % en région » et rappelle que « le logement reste le premier poste de dépenses des étudiants » puisqu'il représente en moyenne, selon l'Unef, 50 % de leur budget annuel. « Cette hausse continue, cumulée avec l'absence de revalorisation des aides au logement, APL (aides personnalisées au logement) et ALS (allocation logement spécifique), rend la situation de plus en plus difficile pour les étudiants », estime l'Union. Au total, l'enquête fait état d'une hausse du « coût de la vie étudiante de 4,1 % [sur un an], soit deux fois plus que l'inflation qui est de 2,1 % selon l'Insee. »
Comment respecter les normes de sécurité et de qualité tout en réduisant de 20 à 30 % les coûts de construction ? C'est la question à laquelle tente de répondre le groupe de travail sur le « logement low cost », lancé en début d'année par l'Unpi (Union nationale de la propriété immobilière). « Chaque année nous lançons des pistes de réflexion qui permettent d'alimenter nos séminaires et notre congrès. À côté de sujets comme la fiscalité ou le conventionnement, qui nous touchent de près, la montée des prix de l'immobilier nous a incités en 2011 à réfléchir aux conditions de production de logements plus accessibles », explique son président, Jean Perrin, contacté par AEF Habitat et Urbanisme, mardi 19 juillet 2011. « C'est la course à l'échalote, il y a des aides, on incite les gens à devenir propriétaires, mais il y en a qui consentent des sacrifices énormes pour acheter et encore plus énormes ensuite pour y rester. Or, nous posons la question : 'est-il utile que la construction neuve soit si belle ?' »
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