En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Veiller à ce que les critères comportementaux utilisés pour l'évaluation soient en lien avec l'activité professionnelle », ou « clarifier les procédures de consultation des IRP (sans obligation de consultation systématique du CHSCT par l'employeur) ». Ce sont deux des propositions du CAS (Centre d'analyse stratégique), émises dans une note d'analyse rendue publique mercredi 21 septembre 2011, sur les « pratiques de GRH et bien-être au travail : le cas des entretiens individuels d'évaluation en France ». Salima Benhamou et Marc-Arthur Diaye, du département Travail-emploi, remarquent notamment que « les salariés évalués tirent plus de satisfaction que les salariés non évalués, que ce soit sur le plan de la rémunération ou sur celui de la reconnaissance de leur travail ». C'est la raison pour laquelle ils proposent des pistes d'amélioration qui « tendent à promouvoir un mode de management à la fois socialement responsable et économiquement performant (deux objectifs indissociables à concevoir conjointement), afin que l'entretien individuel soit un véritable outil au service des salariés et des employeurs ».
La cour d'appel de Versailles (Yvelines) estime que la société HP France n'a pas mis en place un ranking par quota au sein de son système d'évaluation, dans un arrêt du 8 septembre 2011. En effet, si « les évaluateurs sont invités à respecter les consignes d'évaluation et doivent se référer à des propositions de répartition des salariés entre les différents groupes », ils « ne sont pas contraints de respecter strictement les pourcentages pour chaque groupe. L'évaluation des salariés est fonction de leur performance et de leurs compétences individuelles et ne dépend pas de critères extérieurs susceptibles d'être utilisés dans la perspective d'un plan de réduction d'effectifs. Aucune pièce du dossier n'étaye la thèse selon laquelle les salariés classés I seraient licenciés en priorité ni qu'un classement dans cette catégorie à plus de deux reprises conduirait à une rupture inéluctable du contrat de travail ».
« Lorsque des entreprises comme 3M France demandent aux collaborateurs de 'vibrer' pour leurs 'valeurs' autoproclamées, le juge français à du mal à vibrer pour un tel critère d'évaluation des salariés », explique Hervé Gosselin, conseiller à la chambre sociale de la Cour de cassation, pour illustrer les réticences des juridictions sociales à l'égard de l'évaluation des salariés en fonction de critères comportementaux ou du respect des valeurs revendiquées par l'entreprise. Hervé Gosselin s'exprimait jeudi 12 mai 2011 à l'occasion de la première matinée DSO (droit social opérationnel) organisée par AEF, au cours de laquelle il est intervenu avec Béatrice Pola, avocat associé du cabinet Proskauer, pour faire le point sur l'état de la jurisprudence en matière d'évaluation des salariés.
La Cnil publie, mercredi 11 mai 2011, un « questions-réponses » sur les droits et obligations des employeurs en matière de conservation des données relatives à l'évaluation des salariés. En effet, « à l'occasion de l'entretien annuel d'évaluation, des employeurs collectent des informations sur leurs salariés. Qu'ont-ils le droit de conserver ? Comment peuvent-ils utiliser ces informations ? » : c'est à ces questions que la Commission se propose de répondre.
« Compétences transversales et compétences transférables sont deux notions souvent confondues dans le débat public. Les premières sont génériques (directement liées à des savoirs de base ou des compétences comportementales, cognitives ou organisationnelles). Les secondes sont attachées à des situations professionnelles mais peuvent être mises en œuvre dans d'autres secteurs d'activité ou métiers », indique le CAS (Centre d'analyse stratégique), dans une note d'analyse intitulée « 'Compétences transversales' et 'compétences transférables' : des compétences qui facilitent les mobilités professionnelles ». Selon cette note, publiée jeudi 21 avril 2011, « mieux appréhendées, identifiées et signalées, toutes ces compétences pourraient contribuer à faciliter les mobilités professionnelles et sécuriser les parcours professionnels ». Le CAS propose notamment de diffuser les outils sur les compétences transversales/transférables, de promouvoir l'usage d'un modèle-type de CV avec une rubrique « compétences transversales », ou d'étendre la méthode de recrutement par simulation.
« Nous nous interrogeons sur les critères d'évaluation des salariés. Il y a un problème d'objectivité et d'homogénéité entre les procédures au sein des différentes structures appartenant à Capgemini. » C'est le constat que dresse pour AEF Frédéric Boloré, délégué syndical CFDT chez Capgemini. L'organisation syndicale réagit après la diffusion sur un petit périmètre de la société Sogeti Régions, filiale à 100 % du groupe Capgemini, d'un fichier contenant des informations sur les rémunérations, statuts, évaluations, qualifications et augmentations de presque 300 salariés, et s'interroge plus largement sur les méthodes et critères d'évaluation du groupe et de sa filiale. Pour les dirigeants des deux entités, tous les efforts sont pourtant mis en œuvre afin connaître, faire évoluer, et augmenter l'employabilité des salariés.