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« Pour la deuxième candidature à l'idex d' 'IngEXys', nous avons resserré le périmètre d'excellence et défini plus précisément les thématiques à mettre en avant, celles-là même où nous avons un potentiel de reconnaissance internationale », indique vendredi 16 septembre 2011 à AEF Hervé Coilland, délégué du PRES de l'université de Lorraine, l'université unique [à venir] qui compte porter ce projet, avec l'UTT et le CNRS comme « partenaires privilégiés ». Au premier tour, ce projet d'idex avait obtenu un C sur le critère de « puissance et d'intensité scientifique du périmètre » (AEF n°242630). Désormais, il concerne « 700 enseignants-chercheurs et chercheurs publiants » (20 % du dispositif régional), impliqués dans une thématique majeure (« énergie - matériaux - ressources naturelles ») et deux thématiques mineures (« ingénierie des langues et connaissance » ; « ingénierie moléculaire et technologie pour la santé »). « Cette deuxième mouture, assez différente sur la forme, décrit aussi plus précisément le projet scientifique », ajoute Hervé Coilland.
Onze projets sont déposés dans le cadre de la deuxième vague de l'appel à projets « idex » du programme d'investissements d'avenir, annonce le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, mardi 20 septembre 2011, date limite de dépôt des dossiers (AEF n°239242). Lors de la première vague, 17 projets avaient été déposés (AEF n°251395). Parmi eux, sept avaient été présélectionnés en mars 2011 : les projets de Lyon, Grenoble, Toulouse, Bordeaux, Strasbourg, Sorbonne Universités et Paris Sciences et Lettres (AEF n°244866). En juillet dernier, trois premières idex ont été retenues définitivement : Strasbourg, PSL et Bordeaux (AEF n°237041). Pour cette seconde vague, tous les sites dont le projet n'avait pas passé l'étape de la présélection de la première vague ont redéposé un dossier. S'y ajoute une nouvelle candidature, portée par l'université Paris-Ouest Nanterre-La-Défense. Par ailleurs, les quatre projets non retenus à la sélection finale de la 1re vague (Lyon, Grenoble, Toulouse et Sorbonne Universités) sont considérés comme directement présélectionnés pour l'idex 2. Les résultats de la présélection devraient être connus début novembre. Les dossiers pour la sélection finale devraient être à déposer pour le 8 décembre, pour des résultats définitifs en février 2012.
« Grâce à l'IRT Matériaux 'M2P', nous allons faire un saut qualitatif sur les relations partenariales entre le monde académique et le monde industriel », annonce Luc Johann, président du PRES de l'Université de Lorraine, à l'occasion d'un point-presse consacré au projet d'IRT lauréat dans le Grand-Est (AEF n°241388), mercredi 11 mai 2011 au Ciram. En plus du travail mené depuis un an et demi (AEF n°252673), ce succès s'expliquerait par « les collaborations historiques entre les laboratoires publics et le monde industriel, qu'il s'agisse de Saint-Gobain Pont-à-Mousson, ArcelorMittal ou PSA Peugeot-Citroën », ainsi que par « l'excellence » des forces en présence. « Par ailleurs, trois laboratoires de recherche présents en Lorraine [dont 2 en réseau] ont été labellisés Instituts Carnot 2, parmi les 34 au niveau national », ajoute Luc Johann (AEF n°242166).
« Sur les 35 milliards d'euros alloués dans le cadre du grand emprunt, 10 milliards sont déjà distribués, avec 200 projets retenus. Or, la Lorraine n'a enregistré qu'un seul résultat favorable à la première vague, pour le projet labex 'Ressources21', construit autour des ressources métalliques stratégiques du XXIe siècle. Elle recevrait donc pour l'instant 12 millions d'euros, soit 0,12 % des engagements totaux du grand emprunt. Si nous en restons là, cela placerait la région Lorraine en grande difficulté sur le plan de son rattrapage économique », indique Roger Cayzelle (CFDT), président du CESE (Conseil économique et social) de Lorraine, à l'occasion d'une conférence de presse consacrée aux « cinq leviers » identifiés pour « remettre la Lorraine sur la voie de la croissance », début avril 2011 à l'Hôtel de région, à Metz. Il incite les acteurs régionaux à considérer ce premier bilan comme « un sérieux avertissement pour la Lorraine », tout en interrogeant le mode de répartition des moyens entre les régions françaises.
Le projet d'idex « IngEXys » (ingénierie éco-systémique), présenté notamment par le PRES de l'Université de Lorraine et non présélectionné (AEF n°243621), « a su convaincre le jury sur le plan de la gouvernance », indique Luc Johann, président du PRES, le 15 avril 2011. Il interprète la note « A » obtenue sur ce critère comme « un signe d'encouragement » pour la communauté universitaire à concourir à la 2e vague de cet appel à projets. Si le projet lorrain a achoppé, notamment en raison « d'une attractivité limitée pour les scientifiques de renommée internationale », le jury a dégagé les « principaux points forts » suivants : « un projet très crédible pour renforcer le paysage universitaire de la région, incluant un processus de fusion, déjà entamé » ; « une approche intéressante pour développer de nouvelles facettes des sciences de l'ingénieur » ; « un centrage fort sur des sujets liés aux ressources comme l'eau, les minéraux, les nouveaux matériaux et les procédés associés » ; « un fort potentiel pour développer une université forte, centrée sur l'ingénierie dans l'Est de la France » ; et « une intégration convaincante de la formation, de la recherche et de l'innovation », énumère Luc Johann, auprès d'AEF.
Le PRES de l'université de Lorraine, associé aux deux universités de technologie de Troyes et de Belfort-Montbéliard, a déposé un dossier « idex » fondé sur le thème de l'ingénierie éco-systémique (Integrated eco-systemic engineering) dénommé « IngEXys », vendredi 7 janvier 2010 (AEF n°251395). « Nous souhaitons devenir une référence nationale et européenne en la matière, d'ici à 2020 », annonce Jean-Pierre Finance, président du PRES lorrain au moment de clore son mandat (AEF n°252839). « Parler d'ingénierie signifie que nous nous appuierons notamment sur les écoles d'ingénieurs, à la fois les dix écoles internes des universités lorraines (1), mais aussi sur nos alliés et partenaires que sont les universités de technologie. Mais c'est aussi évoquer une méthode de travail fondée sur les différents domaines d'activités humaines, qu'il s'agisse d'ingénierie de la santé, d'ingénierie de la langue, etc. Et, si nous y avons accolé le terme 'éco-systémique', c'est parce que tout projet d'ingénierie se doit d'intégrer des éléments du contexte : sociétal, environnemental, etc. ». Pour cette candidature, les partenaires visent une dotation en capital de 900 millions d'euros, gérée par une FCS (fondation de coopération scientifique).