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« Nous espérons permettre à une centaine de personnes d'ici 2014 de bénéficier d'une solution de télétravail, dans le cadre d'un futur accord avec les partenaires sociaux », déclare Blaise Barbance, responsable développement RH Groupama Rhône-Alpes-Auvergne, qui dresse pour AEF un premier bilan de l'expérimentation menée depuis 2009 auprès de 23 collaborateurs de la région Rhône-Alpes Auvergne. « Le projet de télétravail alterné à domicile repose sur le principe du volontariat. Le dispositif pourrait être largement ouvert pour permettre de porter le nombre de télétravailleurs à environ 50 salariés dès 2012 », précise-t-il. « Le texte pourrait être finalisé et signé d'ici fin 2011. L'accord, prévu pour trois ans, fixe un cadre clair et sécurisé afin de développer raisonnablement le télétravail dans les douze départements de la caisse régionale, d'autant que le télétravail est un investissement non négligeable pour l'entreprise (2 000 euros par an et par salarié) ». Par le télétravail, Groupama entend « améliorer l'efficacité de l'entreprise au service de ses clients, les conditions de travail des collaborateurs et à concourir au développement durable ».
« Pour permettre une plus large diffusion du télétravail, j'ai décidé de lancer une étude sur la pratique du télétravail dans les grandes entreprises. Cette étude, qui sera menée par le cabinet de conseil Greenworking, remplira trois objectifs : analyser la variété des situations de travail à distance, repérer et valoriser les meilleures pratiques, et identifier les facteurs de succès. […] Plus d'une douzaine d'entreprises ont déjà accepté de participer », annonce Éric Besson, ministre chargé de l'Industrie, de l'Énergie, et de l'Économie numérique, à l'occasion d'une conférence de lancement mardi 19 juillet 2011, à Bercy. Il souligne qu'il est essentiel que la France réduise son « retard » en la matière. Cette étude, dont les résultats seront présentés « avant la fin de l'année 2011 », sera complétée par un benchmark réalisé dans les grandes entreprises européennes par le CGIET (Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies).
« Adopter une loi donnant un cadre juridique fixe et clair au télétravail de manière plus précise que l'accord national interprofessionnel sur le télétravail de 2005 (notamment concernant les problèmes d'accidents de travail, de charge de travail, de contrat d'externalisation, etc.) (AEF n°404999 ) » : c'est l'une des 45 propositions en faveur du numérique émises par l'UMP dans un document publié mardi 28 juin 2011 en prévision de la prochaine échéance électorale. Le parti politique souhaite ainsi « mettre le numérique au cœur de la campagne présidentielle de 2012, non pas en tant que thème isolé ou cloisonné, mais en le considérant de façon transversale et s'appliquant à tous les aspects de notre société ».
Un projet d'accord expérimental « sur la flexibilité du travail via le télétravail au sein de l'UES (unité économique et sociale) Canal + » doit être examiné par le CHSCT mercredi 29 juin 2011, avant d'être soumis à la signature des organisations syndicales. Au moins deux des quatre organisations syndicales représentées dans l'UES (CFDT et CFE-CGC) devraient le signer. Le texte prévoit l'expérimentation pendant un an du télétravail, à raison d'une journée par semaine, pour les seuls salariés cadres bénéficiant « d'une large autonomie dans l'organisation de leur emploi du temps ».
Généraliser le télétravail à la Caisse des dépôts, sur la base du volontariat : tel est le but du projet d'accord soumis à la signature des organisations syndicales jusqu'à fin mai 2011. Le texte, qui s'applique au seul établissement public Caisse des dépôts et non au groupe, a reçu un avis favorable de l'ensemble des syndicats représentatifs (CGT, CFDT, CFTC, Unsa, CFE CGC, FO, Snup et Sud) lors de la dernière réunion du comité mixte paritaire central. Le projet d'accord fait suite à l'expérimentation de ce mode d'organisation du travail pendant quatre ans au sein des établissements parisiens et régionaux de l'administration d'État. Il devrait s'appliquer pour une durée indéterminée à l'ensemble du personnel de l'Établissement public en fonction, quel que soit son statut (agents de droit public, agents contractuels, ou agents ayant conservé le bénéfice des droits et garanties prévues au statut de la Caisse nationale de sécurité sociale dans les mines), sous réserve d'une ancienneté minimale d'un an.
Le travail à domicile ou télétravail est entré « dans le top 3 des actions les plus demandées par les salariés-parents », et l'on constate « un début de mise en place de cette action dans les entreprises », selon les résultats de la troisième vague du baromètre de l'OPE (Observatoire de la parentalité en entreprise), rendue publique vendredi 13 mai 2011 (1). Les résultats du baromètre montrent que « la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle reste une préoccupation essentielle des salariés, et fait l'objet d'une attention croissante dans les entreprises, même si beaucoup d'efforts restent à faire, notamment en termes d'aménagement du temps de travail, ou de développement de services spécifiques au sein des entreprises ». Par ailleurs, une partie du baromètre porte sur les salariés parisiens, sur lesquels l'OPE a choisi de réaliser un focus.