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C'est Frédéric Valletoux, actuellement maire UMP de Fontaibleau, qui succède finalement à Jean Leonetti, ancien président de la FHF et député-maire radical d'Antibes-Juan-les-Pins (Alpes-Maritimes) devenu ministre chargé des Affaires européennes en juin 2011. Frédéric Valletoux était candidat à la présidence de la fédération hospitalière publique en concurrence avec Paulette Guinchard, ancienne secrétaire d'État aux personnes âgées du gouvernement Jospin, qui a été réélue au poste de vice-présidente. Frédéric Valletoux a été élu par 29 voix des membres du conseil d'administration de la FHF contre 28 allant à Paulette Guinchard (1). Dès l'achèvement du processus d'élection du nouveau président, la FHF a diffusé ce mercredi 28 septembre 2011 un communiqué de presse demandant « l'arrêt immédiat de la convergence des tarifs avec les cliniques privées ».
La FHF (Fédération hospitalière de France) dénonce, jeudi 8 septembre 2011, dans un communiqué signé de Paulette Guinchard, vice-présidente de la FHF, et de Gérard Vincent, délégué général, les « attaques contre l'hôpital public » de la part de la « fédération des cliniques lucratives » depuis plusieurs semaines. La FHF explique que cette « agressivité est moins motivée par la recherche de l'intérêt général que par le souci de défendre les profits réalisés par les cliniques privées, alors que leurs parts de marchés en médecine, chirurgie et obstétrique ne cessent de baisser depuis 2005 ». En réponse aux reproches concernant l'attribution des crédits de l'enveloppe des missions d'intérêt général en quasi-totalité aux hôpitaux publics, la FHF réplique en arguant que « contrairement aux hôpitaux publics, de nombreuses cliniques privées ont bénéficié de subventions en capital « dans le cadre des plans de soutien à l'investissement (Hôpital 2007 et 2012) « qui ont eu pour résultat d'enrichir leurs actionnaires aux frais du contribuable ».
« Tenir l'échéance de 2018 fixée par loi suppose des décisions rapides car 2018 est une date proche et le temps est court », telle est l'appréciation portée par Antoine Durrleman, président de la sixième chambre de la Cour des comptes interrogé sur le degré de mobilisation des pouvoirs publics pour respecter l'échéance d'achèvement du processus de convergence tarifaire entre hôpitaux publics et cliniques privées. Cette question fait l'objet d'un examen approfondi dans le cadre d'un des trois chapitres consacrés au secteur hospitalier (AEF n°233323) du rapport annuel sur la sécurité sociale présenté à la presse jeudi 8 septembre 2011 par la Cour des comptes. La nécessité de prendre rapidement des décisions « rapides et nettes » sur le périmètre de convergence et son niveau, comme sur les types de séjours concernés, et de « recentrer » la convergence tarifaire intersectorielle « sur son objectif premier, qui est celui de l'amélioration de l'efficience hospitalière » est d'autant plus indispensable que la stratégie française en matière de tarification hospitalière est menacée à court terme à la suite d'une plainte déposée par la FHP-MCO visant à faire condamner l'État français par la Commission européenne pour l'octroi d'aides illicites au profit des hôpitaux publics.
La perte d'autonomie devrait être compensée par un « droit universel » quel que soit l'âge de celui qui la subit ou l'origine de celle-ci et le « reste à charge » des familles limité aux seules prestations d'hébergement des personnes, à l'exclusion des prestations liées à la dépendance et aux soins qui relèvent de la solidarité et de l'assurance maladie. La solidarité nationale doit être le « socle financier de la couverture de ce droit », « complétée de manière optionnelle par un partenariat avec le secteur privé de l'assurance, de la prévoyance et de la mutualité, par le biais d'un contrat passé avec les pouvoirs publics, garantissant la qualité des prestations et leur évaluation partagée ». Telle est la position adoptée mercredi 6 octobre 2010 à l'unanimité par le conseil d'administration de la FHF sur la base des conclusions du groupe de travail présidé par Paulette Guinchard, vice-présidente de la FHF et ancienne secrétaire d'État aux personnes âgées du gouvernement Jospin. Cette prise de position est rendue publique, mercredi 13 octobre 2010, lors d'une conférence de presse au siège de la fédération à Paris alors que la question du financement de la dépendance sera le prochain grand dossier social sur lequel le gouvernement devra se pencher après la réforme des retraites.