En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Le chef de l'État a présidé aujourd'hui une réunion sur l'emploi, en présence du Premier ministre, à laquelle participaient l'ensemble des préfets de région, Claude Guéant, ministre de l'Intérieur […], François Baroin, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé, Nadine Morano ministre chargée de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle ainsi que le directeur général de Pôle emploi, Christian Charpy et le délégué général à l'emploi et à la formation professionnelle, Bertrand Martinot », font savoir les services de l'Élysée, mercredi 28 septembre 2011. « Au cours de cette réunion, le président de la République a rappelé que la baisse du chômage demeurait la priorité de l'action du gouvernement », indique un communiqué.
« Avec le Premier ministre, nous avons décidé que, d'ici à la fin de l'année, Xavier Bertrand [ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé] aura à disposition 20 000 contrats aidés en plus, notamment pour les plus de cinquante ans », annonce Nicolas Sarkozy, président de la République, lors d'une table-ronde consacrée à « la défense de l'emploi », ce vendredi 2 septembre 2011 à Sainte-Marguerite (Vosges), devant 1 500 représentants départementaux du monde économique, politique et de la formation. Les contrats aidés sont l'une des réponses possibles, selon le président, pour « ceux qui sont sans emploi depuis très longtemps ». « Comment trouver un emploi marchand ? Avant de les amener à un emploi, il faut les amener vers l'activité d'abord. […] J'ai veillé à ce que les crédits en termes d'emploi ne diminuent pas » dans le budget de l'État, dit-il, au sujet des publics les plus éloignés de l'emploi.
« L'intervention des sous-préfets doit permettre d'amplifier les contacts avec les organisations professionnelles, les employeurs, les élus, en utilisant les compétences d'ensemblier, de médiateur et de facilitateur qui sont les leurs. » C'est ce que souligne une instruction DGEFP n° 2011-09 du 3 mars 2011 adressée aux services préfectoraux afin de préciser les modalités d'intervention des sous-préfets dans le cadre du plan de « mobilisation pour l'emploi » annoncé par le gouvernement en février 2011. Ce plan a pour objectif premier de lutter contre le chômage de longue durée (un an et plus d'inscription à Pôle emploi). Les 17 et 23 février, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé, Xavier Bertrand, a successivement réuni les préfets et les sous-préfets pour préciser ses attentes en matière de relais sur le terrain des politiques de l'emploi décidées au plan national. « La mobilisation souhaitée repose principalement sur l'action du SPEL (service public de l'emploi local), qu'il convient de dynamiser sur l'ensemble du territoire national », indique la DGEFP.
Le budget 2011 de l'État dédié aux politiques de l'Emploi sera augmenté d'un demi-milliard d'euros afin de favoriser le retour à l'emploi des demandeurs d'emploi de longue durée, d'augmenter le nombre de contrats aidés et de développer la formation en alternance. C'est ce qu'annonce Nicolas Sarkozy lors d'une intervention télévisée jeudi 10 février 2011, dans la soirée, sur TF1. Le président de la République promet, en outre, que « tous les chômeurs de longue durée » seront reçus « dans les trois mois » par Pôle emploi pour se voir « proposer soit une formation qualifiante soit un emploi ». Outre les chômeurs de longue durée dont le nombre s'est fortement accru depuis sous l'effet de la crise économique depuis 2008, l'augmentation des contrats aidés annoncée par le chef de l'Etat concernera également « les jeunes des quartiers ». Nicolas Sarkozy assure que la lutte contre le chômage constitue, avec la sécurité, la « priorité absolue » du gouvernement en considérant qu'avec « 2,7 millions de chômeurs et 500 000 offres d'emploi qui sont non pourvues, […] il y a tout un travail à faire sur la formation des demandeurs d'emploi ».
Les préfets de région, dans le cadre de la RGPP (révision générale des politiques publiques), ont vu leurs pouvoirs étendus afin de piloter la mise en oeuvre de la réforme de l'administration territoriale de l'État effective depuis le 1er juillet 2010 en métropole, et à compter du 1er janvier 2011 dans les collectivités d'outre-mer. Une circulaire du Premier ministre du 13 décembre 2010 explicite l'application sur le terrain des dispositions prévues par le décret du 16 février 2010 relatif aux pouvoirs des préfets, à l'organisation et à l'action des services de l'État dans les régions et départements. La réforme a pour « orientations essentielles » « la régionalisation du cadre d'action de l'État, le renouvellement du management des services déconcentrés, le renforcement de l'unité de l'État territorial, l'approfondissement de la déconcentration des interventions financières de l'État et le développement des mutualisations interministérielles locales », souligne François Fillon à l'adresse des membres du gouvernement et des préfets.