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Les assises inter-régionales sur le « logement d'abord » se dérouleront entre le 4 octobre et le 22 novembre 2011. Associations d'hébergement et d'accès au logement, services de l'État, bailleurs sociaux et collectivités territoriales sont conviés à ces rencontres afin de se mettre d'accord sur la mise en oeuvre de la stratégie de la politique du « logement d'abord » (AEF Habitat et Urbanisme n°233394). À l'issue, un rassemblement national aura lieu le 9 décembre 2011 à Paris afin de « tirer les enseignements de cette concertation de terrain et améliorer ce qui doit l'être ». « Globalement, les assises seront l'occasion de mettre en évidence des projets associatifs exemplaires, et aussi d'avoir un éclairage et des échanges sur les politiques mises en œuvre dans d'autres pays européens », notait cet été le ministère.
L'Uniopss (Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux) demandera au Premier ministre François Fillon, lors de sa rencontre prévue, avec d'autres associations, le 26 septembre prochain, que les crédits 2011 et 2012 soient à la hauteur de ceux déployés en 2010. C'est ce qu'assure devant la presse Jeanne Dietrich, conseillère technique responsable du logement à l'Uniopss, jeudi 22 septembre 2011. L'occasion de dresser les évolutions à venir en matière d'hébergement et de rappeler notamment les concertations prochaines sur l'application en France du dispositif « Logement d'abord » (AEF Habitat et Urbanisme n°234851) : « Cette logique semble relever du bon sens, mais elle intervient dans un contexte financier très tendu et soulève de nombreux problèmes de mise en œuvre. »
Huit assises interrégionales vont être organisées par le ministère du Logement entre septembre et décembre prochain afin de préparer la mise en oeuvre de la stratégie du « logement d'abord » avec les associations d'hébergement et d'accès au logement, les services de l'État, les bailleurs sociaux et les collectivités locales (le calendrier n'a pas encore été acté) (AEF Habitat et Urbanisme n°234851). Ruth Owen, chargée des missions « Logement » et « Suivi des progrès pour réduire le sans-abrisme dans l'Union européenne » pour la FEANTSA (Fédération européenne des associations nationales travaillant avec les sans-abris) estime que la France se trouve là face à un « défi » : élaborer « sa propre version du Housing first ». Contactée par AEF Habitat et Urbanisme vendredi 2 septembre 2011, elle revient sur l'histoire de ce concept américain visant à « faire accéder les sans-abris à un logement permanent aussi vite que possible » et décrit les principes du dispositif finlandais « dont la stratégie autour de la notion américaine du Housing first est la plus aboutie » d'Europe. Selon elle, les hébergements d'urgence « ne sont pas aussi efficaces en tant que solution à long terme qu'une politique centrée sur l'accès rapide à un logement convenable ».
Benoist Apparu, secrétaire d'État au Logement, annonce, dans une interview au journal « Le Figaro » du vendredi 5 août 2011, que « contrairement aux années passées, [il a] prévu une enveloppe fixe de dépenses [d'hébergement] au début de l'année. Les associations ont eu le sentiment que c'était la fin des 'rallonges'. Mais rien n'est figé. On ne peut pas se satisfaire de laisser des gens dormir dehors pour des raisons budgétaires. » Pour Matthieu Angotti, directeur général de la Fnars (Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale) contacté par AEF Habitat et Urbanisme, « c'est une ouverture tout à fait nouvelle […] une phrase qui dénotte une évolution significative dans son discours ». Les salariés du 115 et des équipes mobiles, soutenus par différentes associations, étaient en grève mardi 2 août 2011 pour dénoncer les coupes budgétaires (AEF Habitat et Urbanisme n°234952)(AEF Habitat et Urbanisme n°234990).
« L'accueil d'urgence et le logement ne s'opposent pas [et] sont indispensables dans une société et un modèle économique en crise. L'un et l'autre nécessitent des moyens accrus. » La CGT commente, vendredi 22 juillet 2011, l'annonce, par le secrétaire d'État au Logement, Benoist Apparu, de la transformation de 4 500 places d'hôtel en logement (AEF Habitat et Urbanisme n°235592). Cette mesure ne peut « masquer le désengagement de l'État des politiques d'hébergement d'urgence et ses conséquences humaines et sociales désastreuses. Les coupes budgétaires à l'encontre du Samu Social de Paris et la démission de son président Xavier Emmanuelli […] en sont l'illustration frappante et révèlent l'ampleur de la crise (AEF Habitat et Urbanisme n°235637). Elles font suite à la décision du gouvernement au mois de mai d'une réduction de 3,3 % des moyens alloués au secteur de l'hébergement. Elles sont le résultat accablant de la volonté dogmatique du gouvernement de réduire l'intervention publique, y compris pour le domaine social (AEF Habitat et Urbanisme n°239690) ».
L'État envisage de « diminuer de 4 500 le nombre de places d'hôtel » pour les remplacer par « des places de logements » d'ici la fin de l'année, fait savoir Benoist Apparu, secrétaire d'État au Logement, mercredi 20 juillet 2011, au journal de 20 heures de France 2. Une initiative qui s'inscrit dans la politique du « logement d'abord » présentée fin 2009 (AEF Habitat et Urbanisme n°285971). Invité à s'exprimer sur la démission de Xavier Emmanuelli de la présidence du Samu social de Paris, Benoist Apparu dit respecter sa décision mais aussi la regretter (AEF Habitat et Urbanisme n°235637). Il affirme vouloir une « réponse plus adaptée à chaque situation familiale » : « Nous avons à la rue des personnes qui sont (…) dans une très grande fragilité psychiatrique, et pour ça on a fondamentalement besoin d'outils, type le Samu social. Mais on a aussi des personnes, des familles, une femme battue par exemple qui va quitter son domicile, pour qui la réponse 'hébergement' n'est pas la réponse humaine adaptée. »