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Les dispositifs d'aide à l'embauche dits « zéro charge » pour l'embauche d'un jeune alternant supplémentaire (AEF n°240776) et l'aide de 2 000 euros pour toute embauche d'un demandeur d'emploi de 45 ans et plus en contrat de professionnalisation (AEF n°240774) ont déjà fait l'objet près de 12 000 demandes enregistrées par les services de l'État au 16 septembre 2011. C'est ce qu'annonce la ministre en charge de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle, Nadine Morano, à l'occasion de la signature, mercredi 28 septembre 2011, d'une charte d'engagement en faveur du développement de l'alternance entre son ministère et le réseau des missions locales (AEF n°231661). À cette occasion, la ministre annonce également le lancement, jeudi 29 septembre 2011, d'une campagne de communication à destination des entreprises pour « accélérer la montée en charge » de ces deux dispositifs.
« Les missions locales vont dorénavant avoir les moyens d'atteindre des objectifs à la mesure des enjeux [de la lutte contre le chômage] en permettant à 50 000 jeunes d'accéder à l'emploi par la mobilisation des contrats en alternance. » C'est ce qu'annonce la ministre en charge de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle, Nadine Morano, à l'occasion de la signature, mercredi 28 septembre 2011, d'une charte d'engagement en faveur du développement de l'alternance entre son ministère et le réseau des missions locales, représenté par le CNML (Conseil national des missions locales). Outre cet objectif quantitatif, à atteindre à moyens constants, les missions locales prennent un certain nombre d'engagement au travers de cette charte, notamment celui de mettre en place dans chaque territoire, « au moins un guichet unique dédié aux formations en alternance afin de faciliter les démarches des entreprises, des jeunes et de leurs familles ». Au travers de cette initiative, la ministre affirme vouloir faire des missions locales « un acteur reconnu et incontournable de l'alternance ».
« La FBF (Fédération bancaire française) s'engage à poursuivre sa politique en matière d'alternance », notamment « en maintenant le niveau global de ses alternants » et « en expérimentant un nouveau parcours en alternance de niveau III [Bac +2, BTS-DUT], [via] la mise en œuvre de contrats d'apprentissage lors de la deuxième année du BTS banque actuellement en formation scolaire ». C'est notamment ce que prévoit la convention en faveur de la « mobilisation de la profession bancaire en faveur de l'alternance » signée mardi 27 septembre 2011 entre Frédéric Oudéa, président de la FBF (Fédération bancaire française), et Nadine Morano, ministre en charge de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle. Dans un communiqué, la FBF souligne que « les banques françaises déjà très impliquées pour faciliter l'accès des jeunes à l'emploi, veulent ainsi poursuivre leurs efforts en matière d'alternance, qui est une voie privilégiée d'accès à l'emploi. Fin 2010, les banques accueillaient 8 290 alternants de niveau Bac à Bac+4, grâce à une politique diversifiée et active de l'alternance, reposant notamment sur un réseau de 23 CFA (centres de formation d'apprentis). »
« Depuis le début de l'année 2011, nous enregistrons une bonne dynamique des entrées en alternance mais cette tendance ne pourra être confirmée qu'à la fin de l'année », estime pour AEF Joël Mendez, directeur emploi-formation de l'UIMM (Union des industries et des métiers de la métallurgie). Il constate également que la tendance de la rentrée de septembre-novembre est également « plutôt bonne », rejoignant en cela les constatations des différents opérateurs concernés par l'enregistrement des contrats de professionnalisation et d'apprentissage contactés par l'AEF suite à la publication des chiffres de l'alternance de juillet 2011 par le ministère du Travail (AEF n°233590). Les réseaux consulaires, les Opca (Agefos PME, Opcalia et Intergro), l'UIMM ou encore les directeurs de CFA, via la voix de la FNADIR, affichent un relatif optimiste alors les entrées observées entre septembre et novembre représentant de 60 % à 75 % du total des entrées en apprentissage ou contrat de professionnalisation selon les secteurs d'activité.
« Le gouvernement a placé l'emploi des jeunes au cœur de ses priorités et entend développer fortement les formations en alternance, qui garantissent une insertion professionnelle durable. Ainsi, sous l'impulsion du président de la République, qui a fixé comme objectif le nombre de 800 000 alternants, dont 600 000 apprentis, d'ici à 2015, le gouvernement agit sur trois leviers complémentaires », que sont la revalorisation des formations en alternance, la mobilisation des entreprises et le développement d'une offre de formation de qualité. C'est ce que détaille Nadine Morano, ministre chargée de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle, dans une communication en Conseil des ministres relative à la loi du 28 juillet 2011 pour le développement de l'alternance et la sécurisation des parcours professionnels, mercredi 24 août 2011. Ce texte a été définitivement adopté par le Parlement mercredi 13 juillet 2011 (AEF n°236037).
« Les employeurs peuvent demander le bénéfice d'une aide de l'État [d'un montant de 2 000 euros] pour toute embauche de demandeurs d'emploi âgés de quarante-cinq ans et plus en contrat de professionnalisation. » C'est ce que prévoit le décret n°2011-524 du 16 mai 2011 relatif à l'aide à l'embauche des demandeurs d'emploi de quarante-cinq ans et plus en contrat de professionnalisation publié au Journal officiel du mardi 17 mai 2011 (AEF n°240815). Par rapport au projet de décret qui a reçu un avis favorable du CNFPTLV (Conseil national de la formation professionnelle tout au long de la vie) le 13 avril dernier, la principale modification porte sur la possibilité de cumuler cette aide « avec les aides existantes à la date de publication du présent décret pour l'embauche de salariés âgés de quarante-cinq ans et plus en contrat de professionnalisation » (AEF n°243620).
« Les employeurs de moins de 250 salariés peuvent demander le bénéfice d'une aide de l'État pour toute embauche d'un jeune de moins de vingt-six ans ayant pour effet d'augmenter le nombre de salariés employés en contrat d'apprentissage ou de professionnalisation. » C'est ce que prévoit le décret n°2011-523 du 16 mai 2011 relatif à l'aide à l'embauche d'un jeune sous contrat d'apprentissage ou de professionnalisation supplémentaire dans les petites et moyennes entreprises, publié au Journal officiel du mardi 17 mai 2011 (AEF n°240815). Le texte précise que « la date du début de l'exécution du contrat doit être comprise entre le 1er mars et le 31 décembre 2011 ». De même, « l'effectif total de l'entreprise est apprécié au 31 décembre 2010 » tandis que « l'effectif moyen de salariés employés en contrat de professionnalisation et d'apprentissage est apprécié au 28 février 2011 ». Ce décret est conforme au projet qui a reçu un avis favorable du CNFPTLV (Conseil national de la formation professionnelle tout au long de la vie) le 13 avril 2011 (AEF n°243307).
Jean-François Carenco est nommé ministre délégué à l’Outre-mer auprès du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin, dans le nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne annoncé lundi 4 juillet 2022 dans la matinée. Président de la Commission de régulation de l’énergie depuis le 16 février 2017, cet énarque (promotion 1979) connaît bien l’outre mer où il a été secrétaire général à la Nouvelle-Calédonie puis préfet à plusieurs reprises (Saint-Pierre-et-Miquelon en 1996, Guadeloupe de 1999 à 2002). Il a également occupé les fonctions de directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo au ministère du Travail et de la Cohésion sociale (2005-2006) puis au ministère du Développement durable (2008-2010). Le prochain président de la CRE sera nommé par décret du président de la République, après une audition en commission à l’Assemblée nationale et au Sénat.