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Le « comité à haut niveau » sur les études vétérinaires (1), installé en janvier 2011 par le MAAP (ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l'Aménagement du territoire) avec pour mission de « proposer des mesures précises et concrètes » de réforme de la formation vétérinaire en France, préconise 26 mesures dans le rapport qu'il a remis au ministre au début de l'été, et diffusé plus largement en septembre 2011. Ce groupe de travail devait travailler selon trois axes majeurs : « inscrire l'enseignement vétérinaire dans l'espace européen de l'enseignement supérieur », « moderniser le contenu de l'enseignement pour l'ouvrir à de nouvelles perspectives européennes » et « ouvrir davantage les écoles à l'international et assurer une plus grande diversité des recrutements ».
« Le directeur de cabinet du ministre de l'Agriculture, [Jean-Marc Bournigal], nous a fait porter hier une réponse : cette réponse est non. Le ministère de l'Agriculture a sa feuille de route, qui consiste à dire : 'on ne change rien, et on réfléchit pour changer un jour' », regrette Dominique Gros, maire de Metz (PS), lors d'une conférence de presse portant sur le projet de création d'une 5e école vétérinaire française en Lorraine, vendredi 23 septembre 2011. « Il y a eu un veto sur l'école vétérinaire. Moi, je dis banco pour la suite, le match n'est pas fini », estime aussi le premier édile. Ce projet d'école vétérinaire « avec une formation différenciée, basée sur un système européen à bac + 5 », est préparé depuis plus de deux ans par les services de la ville et de la CA2M (Communauté d'agglomération de Metz-Métropole), dans le cadre de la reconversion de la « BA 128 » (base aérienne de Metz-Frescaty), entièrement libérée en juillet prochain par les militaires.
« Le budget consacré à l'enseignement supérieur et la recherche agricoles est conforté en 2012, avec un budget de 306 millions d'euros en autorisations d'engagement et 307 millions d'euros en crédits de paiement », indique le MAAP (ministère de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche), mercredi 28 septembre 2011, dans le document de présentation du PLF 2012. « De plus, les emplois de l'enseignement supérieur agricole sont préservés », ajoute-t-il. Le PLF 2011 dotait l'enseignement supérieur et la recherche agricoles de 300 millions d'euros (AEF n°259288 ).
« Notre projet de société de réalisation immobilière avec la CDC, sur lequel nous travaillons depuis deux ans (AEF n°265444 et n°300050), est abandonné. Le refus de l'État de s'engager au-delà de trois ans y a mis un terme, car cela nécessitait un engagement de 2,5 millions d'euros supplémentaires par an pendant 20 ans », indique à AEF Jean-Paul Mialot, directeur de l'École nationale vétérinaire d'Alfort. « Nous poursuivons malgré tout la réalisation de notre schéma directeur de rénovation du campus, mais seuls, avec les 15 millions d'euros alloués par les ministères de l'Enseignement supérieur et de l'Agriculture, et sur un périmètre réduit. » Cette décision, annoncée à l'école à l'été 2010, « a bloqué de façon brutale » les projets sur lesquels elle travaillait avec la CDC, créant « un sentiment d'incompréhension » au sein de l'Enva, rapporte Jean-Paul Mialot. « Nous sommes dans une impasse, alors même que la décision avait été prise de faire ces travaux plutôt que d'abandonner ce site vétuste pour partir à Saclay, comme cela avait été évoqué », ajoute-t-il.
L'École nationale vétérinaire de Toulouse et l'École d'ingénieurs de Purpan signent, mardi 8 mars 2011, une convention de rattachement à l'INP Toulouse. C'est la première fois en France qu'une école vétérinaire est rattachée à un groupe d'écoles d'ingénieurs. Les deux établissements rejoignent ainsi l'Enseeiht, l'Ensat et l'Ensiacet, les trois écoles d'ingénieurs fondatrices de l'INPT, ainsi que l'Enit et l'École nationale de la météorologie, rattachées en 2002 et 2009. « A sept, elles font de l'INP Toulouse une université d'écoles puissante », souligne Gilbert Casamatta, président de l'INPT et du PRES Université de Toulouse.
Le Cneseraav du 25 janvier 2011 a voté à l'unanimité des élus contre le projet de répartition des moyens aux établissements de l'enseignement supérieur agricole présenté par le ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l'Aménagement du Territoire. « Les postes sont sanctuarisés, mais les moyens sont en forte baisse », indique Bruno Polack, secrétaire national Snetap-FSU et membre du Cneseraav. Le total des dotations 2011 aux établissements s'établit en effet à 45,92 millions d'euros en crédits de paiement, contre 60,278 millions en 2010, soit une baisse de 23,8 %. Concernant les emplois, le plafond en équivalents temps plein reste à 2 625, avec une masse salariale prévisionnelle de 175,7 millions d'euros, contre 168,4 en 2010. Quant au financement des bourses, il s'élèvera à 8,02 millions d'euros en 2011 pour les bourses sur critères sociaux (contre 6,84 millions en 2010) et à 721 289 euros pour les bourses à l'étranger (435 000 euros en 2010).
Le Cneseraav, réuni mardi 11 janvier 2011, a demandé et obtenu du ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l'Aménagement du territoire, une meilleure information sur la répartition 2011 des moyens aux établissements d'enseignement supérieur agricole, sur laquelle il devait se prononcer en séance. « L'ensemble des organisations syndicales ont regretté la pauvreté de l'information donnée sur ce point, notamment l'absence de données sur les emplois dans les établissements, un tableau de répartition incomplet, une nouvelle clé de répartition de l'allocation de recherche faite sans concertation avec les représentants du Cneseraav et non donnée dans les documents », explique à AEF Bruno Polack, secrétaire national du Snetap-FSU. « A notre demande, la DGER [direction générale de l'enseignement et de la recherche] a accepté de nous les fournir et d'organiser un groupe de travail sur la répartition de l'allocation de recherche », ajoute-t-il. Un nouveau Cneseraav sera convoqué le 25 janvier pour qu'il rende son avis sur la question des moyens.
La Grande école du numérique a annoncé mercredi 11 mai 2022 la mise en ligne le 9 mai d’une nouvelle version de son site internet conçu sous la forme d’un portail, qui en plus de son offre de formation à destination des publics éloignés de l’emploi, recense près de 15 000 parcours via son moteur de recherche Gen scan (lire sur AEF info). "Ce moteur de recherche a vocation à être régulièrement enrichi et offrira en fin d’année des options de "matching" plus élaborées pour proposer notamment à chacun le métier du numérique le plus proche de ses compétences", souligne la GEN. Le portail donne également accès à 70 fiches métiers, un "Top 15" des professions du numérique en tension dans chaque région réalisé par les observatoires des formations et compétences du numérique.
Dans son intervention devant le conseil d’administration de la caisse centrale de la MSA, le 19 mai 2022, le collège des commissaires aux comptes composé des cabinets Deloitte et Mazars a annoncé avoir certifié les comptes consolidés du régime agricole pour 2021, annonce la caisse dans un communiqué le 19 mai 2022. Une réserve est maintenue, non imputable au régime agricole. Elle est liée à l’intégration dans la comptabilité de la CCMSA des flux notifiés par les organismes tiers dont les comptes font eux-mêmes l’objet de réserve ou de refus de certification. Concernant le régime général, le rapport de la Cour des comptes sur la certification des comptes de la sécurité sociale sera présenté le mardi 24 mai 2022.