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« Le directeur de cabinet du ministre de l'Agriculture, [Jean-Marc Bournigal], nous a fait porter hier une réponse : cette réponse est non. Le ministère de l'Agriculture a sa feuille de route, qui consiste à dire : 'on ne change rien, et on réfléchit pour changer un jour' », regrette Dominique Gros, maire de Metz (PS), lors d'une conférence de presse portant sur le projet de création d'une 5e école vétérinaire française en Lorraine, vendredi 23 septembre 2011. « Il y a eu un veto sur l'école vétérinaire. Moi, je dis banco pour la suite, le match n'est pas fini », estime aussi le premier édile. Ce projet d'école vétérinaire « avec une formation différenciée, basée sur un système européen à bac + 5 », est préparé depuis plus de deux ans par les services de la ville et de la CA2M (Communauté d'agglomération de Metz-Métropole), dans le cadre de la reconversion de la « BA 128 » (base aérienne de Metz-Frescaty), entièrement libérée en juillet prochain par les militaires.
Le « comité à haut niveau » sur les études vétérinaires (1), installé en janvier 2011 par le MAAP (ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l'Aménagement du territoire) avec pour mission de « proposer des mesures précises et concrètes » de réforme de la formation vétérinaire en France, préconise 26 mesures dans le rapport qu'il a remis au ministre au début de l'été, et diffusé plus largement en septembre 2011. Ce groupe de travail devait travailler selon trois axes majeurs : « inscrire l'enseignement vétérinaire dans l'espace européen de l'enseignement supérieur », « moderniser le contenu de l'enseignement pour l'ouvrir à de nouvelles perspectives européennes » et « ouvrir davantage les écoles à l'international et assurer une plus grande diversité des recrutements ».
« Nous exigeons d'être partie prenante et d'être étroitement associés à toute réflexion ou décision par le biais de représentants enseignants-chercheurs en nombre suffisant » au sein du comité chargé de faire des propositions de réforme du cursus vétérinaire. C'est ce qu'indique une lettre ouverte à Marion Zalay, directrice générale de l'enseignement et de la recherche au ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l'Aménagement du Territoire, datée du mercredi 23 février 2011, et approuvée par des assemblées générales d'enseignants-chercheurs des écoles nationales vétérinaires (Lyon, Nantes, Toulouse, Maisons-Alfort) le 17 ou 18 février. Ce comité est chargé de réfléchir aux moyens d'harmoniser le cursus vétérinaire français au niveau européen, la profession vétérinaire étant réglementée par une directive européenne. A l'heure actuelle, les classes préparatoires vétérinaires ne sont pas considérées comme une partie intégrante de la formation vétérinaire par la Commission européenne.
« Nous allons faire un effort additionnel de 20 millions d'euros en faveur des grands projets universitaires [lorrains] », promet Nicolas Sarkozy, jeudi 8 octobre à Woippy (Moselle). Cette annonce, prononcée devant une assemblée de 1 700 personnes (élus, entrepreneurs, etc.), fait partie d'une série de mesures de compensation au redéploiement des armées lorraines (7 073 départs de militaires prévus dans ce département lorrain). Le renforcement des capacités universitaires est l'un des axes préconisés par la préfet Blanc, chargé d'une mission d'attractivité « Grand Nord-Est » suite à l'annonce des restructurations militaires en juillet 2008.
"La situation financière de l'Enva (École nationale vétérinaire de Maisons-Alfort) n'est pas bonne." Elle dispose d'un fonds de roulement "de moins de 30 jours" qui ne lui permet pas "de faire face aux besoins indispensables et aux risques d'accident". C'est le constat de Jean-Paul Mialot, nouveau directeur de l'Enva (L'AEF n°325599), dans un document qui synthétise son projet pour l'école pour 2012. Il reconnaît qu'un redressement a débuté depuis 2006, mais la situation reste "tendue", avec un "souci de gestion insuffisant" et un budget mal accepté. Pour l'exercice 2008, les 1,7 million d'euros d'investissement accordés par le ministère "restent insuffisants par rapport aux besoins exprimés", estime Jean-Paul Mialot.