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L'intérim est souvent perçu par les salariés intérimaires « comme une solution de transition mais aussi comme un tremplin vers un emploi en CDI ou en CDD », indique une étude sur les « Trajectoires et le devenir de 5 000 intérimaires » présentée par le Prisme (Professionnels de l'intérim, services et métiers de l'emploi) et l'Observatoire des métiers et de l'emploi, mardi 4 octobre 2011. Cette étude a été réalisée par BVA et Geste sur la période 2009-2011 « afin d'approfondir la connaissance de la branche sur les salariés intérimaires » et d'analyser les trajectoires professionnelles de ces salariés sur le marché de l'emploi (1).
« L'emploi intérimaire, en forte augmentation depuis le deuxième trimestre 2009, avec un pic de croissance au premier trimestre 2010 suivi d'une décélération progressive depuis, s'est stabilisé au deuxième trimestre 2011 », indique une étude de la Dares (ministère du Travail) dans une étude mardi 13 septembre 2011. Ce trimestre, seuls 200 postes supplémentaires ont été créés, après 16 700 le trimestre précédent (+2,8 %), portant le nombre de salariés intérimaires à 604 400. En un an, 53 700 postes d'intérimaires ont été créés (soit +9,7 %).
Le développement du temps partiel et des « formes particulières d'emploi » - contrats à durée déterminée, intérim - comptent parmi les grandes évolutions du marché du travail observées ces 25 dernières années, souligne une étude mise en ligne sur le site du ministère du Travail, mardi 6 septembre 2011. La Dares y analyse l'évolution des métiers en France depuis les années 1980, en s'appuyant sur un ensemble de « portraits statistiques » de près de 90 métiers. En 25 ans, le nombre de personnes en emploi en France métropolitaine a augmenté de 3,1 millions, pour atteindre 25,7 millions en moyenne sur la période 2007-2009. Le salariat a augmenté : la part des salariés dans l'emploi est ainsi passée de 83 % à 89 % en 25 ans, alors que les effectifs des métiers d'indépendants - à l'exception des dirigeants d'entreprises - ont « fortement diminué ».
« L'année 2010 marque un renouveau de l'intérim avec un redémarrage net de notre activité, après l' 'annus horribilis' qu'a été 2009 », déclare Arnaud de la Tour, président du Prisme (Professionnels de l'intérim, services et métiers de l'emploi), mardi 28 juin 2011, à l'occasion de la présentation du bilan économique et social 2010 de la profession. L'année dernière, les effectifs intérimaires ont progressé de 14,8 %, après avoir chuté de près de 29 % en 2009 sous l'effet de la crise économique (AEF n°265256). On compte à la fin de l'année 527 147 salariés intérimaires en ETP (équivalent temps plein), contre 447 348 en 2009. « L'intérim a ainsi permis la création nette de 80 000 emplois intérimaires en ETP (équivalents temps plein), soit 78 % des créations d'emploi en 2010. »
Le Prisme se félicite de « l'excellente image de l'intérim auprès des intérimaires », jeudi 12 mai 2011, à l'occasion de la présentation d'un sondage (1) sur la perception de l'intérim en France et en Europe. « La quasi-totalité [des intérimaires] (91 %) déclare en effet avoir une bonne opinion de l'intérim en mars 2011. » Ce score est « stable depuis une dizaine d'années » et « les salariés du privé (69 %) et du public (78 %), les demandeurs d'emploi (82 %) et les étudiants (75 %) portent eux-aussi un regard majoritairement positif sur l'intérim ».
« Après avoir chuté en 2008 et en 2009, le nombre de missions d'intérim a fortement augmenté en 2010 : environ 15 millions de missions ont été effectuées (+11,9 % par rapport à 2009) », indique Pôle emploi dans une étude publiée mardi 10 mai 2011. Toutefois, « la durée moyenne des missions est en baisse régulière depuis trois ans » : elle était de 10,1 jours en 2008, est passée à 8,9 jours en 2009 puis à 8,7 jours en 2010. L'opérateur note la « forte proportion de missions courtes » dans l'intérim : la proportion de missions d'au plus deux semaines « ne cesse d'augmenter » pour atteindre 72,1 % en 2010 contre 71,8 % en 2009 et 67,2 % en 2008. Un quart des missions dure une seule journée. Quant aux missions longues (plus de deux semaines), leur part diminue sensiblement : 21,8 % en 2008, 18,9 % en 2009 et 18,5 % en 2010.