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La GRI (Global reporting initiative) publie un nouveau guide (1) sur les services rendus aux entreprises par les écosystèmes. Il traite notamment de l'impact de l'entreprise et sa dépendance à l'eau, de la régulation climatique et de la pollinisation. La GRI, qui fournit un cadre commun pour l'élaboration des rapports de développement durable à l'international, propose « une nouvelle approche pour développer des indicateurs de reporting de durabilité afin d'aider les entreprises à publier sur les impacts et dépendances ».
« Les entreprises se déclarent très majoritairement conscientes - à deux tiers - de leurs impacts négatifs sur la biodiversité et, dans une moindre mesure, de leur dépendance vis-à-vis des services fournis par les écosystèmes. 40 % d'entre elles anticipent que la perte de biodiversité représente un risque pour leurs activités à l'avenir. » C'est ce qu'indique le CGDD qui rend public, vendredi 18 février 2011, les résultats de l'enquête menée en 2010 par le ministère du Développement durable auprès de 3 630 entreprises, qui « mesure la prise de conscience de leurs interactions avec les écosystèmes et l'intégration de la biodiversité dans leurs stratégies ».
« La santé d'une entreprise, comme celle de l'économie dans son ensemble, ne peut pas être dissociée de celle de la biodiversité dont elle dépend. Car toute entreprise dépend directement ou indirectement des ressources naturelles. L'érosion accélérée de la diversité du vivant précipite le déclin économique et le mal-être de l'espèce humaine. » C'est ce qu'affirme le WWF dans son étude, intitulée « les entreprises face à l'érosion de la biodiversité, comprendre ses interactions avec la biodiversité et agir pour la préserver », rendue publique jeudi 16 septembre 2010, à l'occasion de sa quatrième université de rentrée.
« Les grosses sociétés, ainsi que leur impact sur le capital naturel mondial, pourraient être mieux surveillées grâce à des études et des évaluations toujours plus performantes. » C'est ce qu'indique le rapport TEEB sur l'économie des écosystèmes et de la biodiversité, dont le volet consacré aux entreprises est publié mardi 13 juillet 2010. Le rapport TEEB est conduit par l'économiste de la Deutsche Bank Pavan Sukhdev et cofinancé entre autres par le Pnue (Programme des Nations unies pour l'Environnement) et la Commission européenne. Le rapport TEEB cite une étude du cabinet de consultants britannique Trucost à paraître prochainement, qui « évalue les effets sur l'environnement des 3 000 plus grosses sociétés à environ 2,2 milliards de dollars par an ».
« La dégradation des écosystèmes peut présenter des risques pour la performance des entreprises, mais également créer de nouvelles opportunités économiques », indique Eva Zabey, représentante du WBCSD (conseil mondial des entreprises pour le développement durable), mardi 26 janvier 2010. Elle s'exprime lors de la présentation par l'association Epe (Entreprises pour l'environnement) de la version française du guide méthodologique édité par le WBCSD pour aider les entreprises à évaluer les services qui leur sont rendus par les écosystèmes.