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Le navire libérien Rena transportant environ 1 700 tonnes de pétrole lourd et 70 tonnes de diesel marin a percuté le récif Astrolabe, à 22 kilomètres au large de l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande, mercredi 5 octobre. « Une vingtaine de tonnes de pétrole se seraient déversées depuis l'échouage », rapporte le quotidien national « New Zeland Herald », lundi 10 octobre, précisant que « la fuite de carburant atteint les cinq kilomètres ». « Bien que les fuites du navire semblent être arrêtées, il y a des craintes qu'avec le mauvais temps le bateau ne se brise, créant d'autres fuites. Tauranga, la ville la plus proche, pourrait être touchée par des houles de trois mètres au cours des trois prochains jours, ce qui rendra plus difficiles les opérations de sauvetage. »
« Environ 218 tonnes de pétrole de l'oléoduc [Gannet Alpha] se sont déversés dans la mer du Nord depuis que le problème a été détecté, le 10 août » dernier, indique vendredi 19 août 2011 Shell, exploitant de cet oléoduc, situé à quelque 200 km au large des côtes écossaises. « La dernière estimation des garde-côtes marines est que l'huile couvre actuellement une superficie de 6,7 kilomètres carrés et représente un volume de 3,62 tonnes », ajoute la compagnie anglo-néerlandaise. « Cette fuite serait déjà, selon les premières analyses, le pire cas de marée noire dans les eaux britanniques depuis plus d'une décennie », dénonce Greenpeace le 18 août. L'ONG reproche à Shell de ne donner « absolument pas d'information sur l'accident ». La compagnie pétrolière a reconnu publiquement la fuite le 13 août dernier, indiquant « regretter » ce déversement.