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La SNCF annonce l'accélération de son programme de formation des contrôleurs en matière de sûreté lors d'une réunion avec les représentants des syndicats de cheminots, lundi 10 octobre 2011. Prévue de longue date, cette rencontre intervenait peu après l'agression violente, jeudi 6 octobre 2011, d'un contrôleur dans un train « intercités » reliant Strasbourg à Lyon. Cet événement avait suscité une forte émotion chez une partie des personnels de la SNCF qui avaient cessé le travail durant plusieurs jours. « La formation sûreté des contrôleurs, qui existe déjà, a été révisée. Ce nouveau module sera étendu après avoir été expérimenté à Lille », indique à AEF Sécurité globale Frédéric David, secrétaire du groupe « trains » au sein de l'Unsa cheminots, qui participait à la réunion. L'ensemble des contrôleurs seront formés dans un délai de deux ans. « La formation devait initialement être dispensée d'ici trois ans », ajoute Alain Camby, secrétaire général de Sud rail.
« Nous participons à 260 CLSPD ou CISPD (conseils locaux ou intercommunaux de sécurité et de prévention de la délinquance) sur les 1 000 que compte le France », affirme Stéphane Volant, secrétaire général de la SNCF, mardi 4 octobre 2011, en clôture de la « convention nationale » sur le thème de la prévention de la délinquance organisée par son entreprise à Paris devant près de 300 personnes (AEF Sécurité globale n°231147) et n°231147). « Aujourd'hui, nous avons la quantité. Mais nous devons développer la qualité. Nous avons des efforts à faire sur l'anticipation et la prévention de la délinquance », souligne le secrétaire général. En 2012, il dit vouloir travailler sur deux axes. Le premier concerne la lutte contre les incivilités dans les gares, en mettant ce problème « au coeur des CLSPD », le second, la lutte contre la fraude. « Pour cela, nous avons l'expertise technique, vous avez la légitimité démocratique », lance-t-il aux élus présents dans la salle.
« Le Stif, qui est l'autorité organisatrice des transports en Île-de-France, se préoccupe fortement des aspects de sûreté. Depuis plusieurs années, avec la région, il s'est fortement impliqué sur la question. Nous débutons les négociations pour le futur contrat de la SNCF avec le Stif pour les cinq ans à venir. La sûreté est un des éléments importants sur lequel nous devons réfléchir », déclare Bertrand Gosselin, directeur des services du Transilien, le service régional d'Île-de-France de la SNCF. Il intervenait devant près de 300 personnes réunies pour la « convention nationale » organisée par la SNCF sur le thème de la prévention de la délinquance, mardi 4 octobre 2011 à Paris (AEF Sécurité globale n°231344). Dans le cadre de ce contrat, l'accent sera mis, selon Bertrand Gosselin, « sur la présence humaine. Sur le plan technologique, nous avons fait un bond en avant, notamment via la vidéoprotection. Il faut travailler sur la visibilité des personnels, la présence de médiateurs… »
« La SNCF compte aujourd'hui 160 représentants dans 260 CLSPD à travers la France », déclare le directeur de la sûreté de l'entreprise publique, Didier Schwartz. Il répond à AEF Sécurité globale à la veille d'une « convention nationale » organisée à Paris par la SNCF sur le thème de la prévention de la délinquance. « Il s'agit d'agents de différents métiers de la SNCF : contrôleurs, personnels de la surveillance générale, agents d'escales… Ils forment une 'communauté CLSPD' au sein de la SNCF et se rassemblent régulièrement pour évoquer leur action comme leurs difficultés », précise le directeur de la sûreté. « En janvier 2010, la SNCF comptait seulement 30 représentants au sein des CLSPD. » Depuis, l'entreprise nationale a organisé un colloque, en juin 2010 à Paris, au cours de laquelle le secrétaire général, Stéphane Volant, avait notamment déclaré faire des CLSPD « l'une de ses priorités » (AEF Sécurité globale n°265243).
La SNCF a investi « 5 millions d'euros pour réhabiliter les locaux » de la halle Hébert, un site de 4 000 mètres carrés situé dans le XVIIIe arrondissement de Paris, et les « mettre à la disposition » de la sous-direction régionale de la police des transports. C'est ce qu'indique le président de l'entreprise nationale, Guillaume Pépy, lors de l'inauguration de ce nouveau commissariat, mardi 6 septembre 2011. Le site regroupe, depuis le 25 juillet 2011, six unités de la police des transports précédemment disposées dans des gares de l'agglomération parisienne. « Nous avons fait un immense pas dans l'efficacité du travail en commun avec la police nationale depuis trois ou quatre ans », estime Guillaume Pépy.