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Plusieurs ministres des Finances du G20 se prononcent contre l'instauration d'une taxe sur les transactions financières, lors de la réunion du G20 finances, samedi 15 octobre 2011. Il s'agit notamment des « délégations américaine, canadienne, japonaise, indienne ou brésilienne », selon Reuters. Le Royaume-Uni se dit lui-même réticent à cette taxe, à moins d'une mise en place au niveau international. La TTF (taxe sur les transactions financières) est l'une des priorités de la présidence française du G20, qui aura lieu à Cannes les 3 et 4 novembre 2011. La France et l'Allemagne, qui ont envoyé des propositions communes à la Commission européenne pour la mise en place d'une TTF au niveau européen (L'AEF n°233179), seraient prêtes à « s'engager, avec un groupe de pays pionniers ». La Commission européenne a également adopté une proposition de directive fin septembre. Elle propose une taxe, mise en place à partir du 1er janvier 2014, qui serait « prélevée sur toutes les transactions sur instruments financiers entre institutions financières lorsqu'au moins une des parties à la transaction est située dans l'UE » et qui pourrait générer « 57 milliards d'euros par an » (L'AEF n°231759). « L'échange d'actions et d'obligations serait taxé à un taux de 0,1 % et les contrats dérivés à un taux de 0,01 %. »
« La Commission européenne adopte la proposition de directive d'une taxe sur les transactions financières », annonce José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, dans son discours sur l'état de l'Union devant le Parlement européen, réuni en plénière à Strasbourg, mercredi 28 septembre 2011. « Il est temps pour le secteur financier de faire une contribution à la société. C'est une question d'équité : si tous les secteurs de l'économie, de l'industrie à l'agriculture en passant par les services, payent une contribution à la société, le secteur bancaire le devrait aussi. » La taxe « pourrait générer 57 milliards d'euros par an », selon la Commission, qui propose qu'elle « prenne effet à compter du 1er janvier 2014 ». La proposition de directive sera examinée par les États membres au Conseil des ministres de l'UE et présentée par la Commission lors du sommet du G20 les 3 et 4 novembre à Cannes.
Nathalie Kosciusko-Morizet estime que s'il faut affecter la taxe sur les transactions financières notamment à la « lutte contre le changement climatique », « il ne faut pas débattre de son affectation de manière trop précise avant de l'avoir levée », lors de la conférence « Taxer les transactions financières pour un monde plus juste : ici et maintenant », à l'Unesco, mercredi 14 septembre 2011. Selon la ministre du Développement durable, il ne faut « pas rétrécir le champ de ceux qui pourraient la soutenir ».
« Bien que le G20 à Toronto a montré qu'un accord global est difficile à atteindre, nous croyons fermement que la mise en place d'une taxe sur les transactions financières à un niveau européen serait un pas décisif dans la démarche vers un consensus global, qui n'affecterait pas la compétitivité européenne. » C'est ce qu'expriment les ministres des Finances français et allemand, respectivement François Baroin et Wolfgang Schaüble, dans un courrier envoyé lundi 12 septembre 2011 à la Commission européenne.Adressée à Michel Barnier, commissaire européen chargé du Marché intérieur et des Services, et Algirdas Semeta, commissaire européen chargé de la Fiscalité, cette lettre contient des propositions communes aux deux pays pour mettre sur pied un projet de taxe sur les transactions financières.
Nicolas Sarkozy a reçu Algirdas Semeta, commissaire européen chargé de la Fiscalité, à l'Élysée, vendredi 9 septembre 2011, pour évoquer le projet de taxe sur les transactions financières. Suite à cette rencontre, les ministres des Finances français et allemand, respectivement François Baroin et Wolfgang Schaüble, vont envoyer un courrier à la Commission européenne contenant des propositions des deux pays. Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel s'y étaient engagés lors d'une rencontre le 16 août, annonçant « une proposition commune de taxe sur les transactions financières afin de contribuer à la réflexion engagée par la Commission européenne ».
« Nous proposons un nouveau système de ressources basé sur une taxe sur le secteur financier, sur les transactions financières pour être plus exact », annonce José Manuel Durão Barroso, président de la Commission européenne, lors de la présentation de la proposition de budget pluriannuel de la Commission pour 2014–2020, mercredi 29 juin 2011. La Commission présente cette mesure comme une opportunité d'ajouter « de nouvelles ressources propres » au budget pluriannuel de l'UE, qui « disposera de ressources plus transparentes, plus équitables et permettra de réduire et simplifier les contributions demandées aux États membres ».
L'Assemblée nationale adopte à la quasi-unanimité (477 voix pour, deux voix UMP contre) une résolution européenne demandant « l'introduction d'une taxe de 0,05 % sur les transactions financières au niveau de l'Union européenne, ou à défaut d'abord au niveau de la zone euro ou d'un groupe de plusieurs États membres de l'Union », mardi 14 juin 2011. Cette résolution européenne est présentée notamment par le président du groupe socialiste Jean-Marc Ayrault (Loire-Atlantique) et Pierre-Alain Muet (PS, Rhône). Le Parlement européen a adopté une résolution comparable en mars 2011 (L'AEF n°246309). Les recettes de cette taxe seraient en partie utilisées pour financer la lutte contre la pauvreté et le changement climatique.
Impact du changement climatique, biodiversité, préservation des océans… 107 élèves de toute la France participent du 18 au 20 mai à Montpellier aux rencontres Argonautica. Organisées par le Cnes et l’académie de Montpellier, elles se déroulent au Planet Ocean. Argonautica existe depuis 21 ans. Enseignants et élèves ont accès à une plateforme permettant d’observer via des satellites la température des océans, le trajet des animaux marins… "Une centaine de classes, du CM2 au lycée, ont participé cette année. Une cinquantaine d’élèves se déplaceront à Montpellier pour présenter leurs projets et animer des ateliers. 80 élèves de Montpellier y assisteront", note Estelle Raynal, chargée de projet éducatif Argonautica. Nouveauté cette année : 15 classes suivront en distanciel les sessions plénières d’une heure. Les rencontres Argonautica se déroulent soit à Montpellier soit à la Rochelle.