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« En 2009, la DIRD (dépense intérieure de recherche et développement) s'établit à 42,7 milliards d'euros, soit une hausse de 1,6 milliard d'euros par rapport à 2008 (+ 3,5 % en volume) » (AEF n°247166). C'est ce qu'indique la dernière « note d'information » du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, datée d'octobre 2011 et consacrée aux « dépenses de recherche et développement en France en 2009 » et aux « premières estimations pour 2010 ». La DIRD « devrait progresser de manière moins soutenue en 2010 (+ 1,4 % en volume) », poursuit la note, soulignant que « le rapport DIRD/PIB, qui mesure l'effort de recherche de la nation, atteint en 2009 son niveau le plus haut depuis 1996 et s'élève à 2,26 % ». En 2008, ce ratio s'élève à 2,11 % après 2,07 % en 2007. « Même s'il s'en rapproche, cet indicateur est encore éloigné de l'objectif de la stratégie Europe 2020, à savoir 3 % d'investissement en R&D », rappellent-ils.
« L'Île-de-France conserve en 2008 son rôle prédominant dans la recherche et développement », constate le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche dans une « note d'information » sur « les profils régionaux de la recherche en 2008 », publiée début août 2011. « Cependant, poursuit le document, au-delà des effets de taille, en combinant différents indicateurs (…), on obtient une cartographie alternative laissant apparaître quatre groupes de comportements relativement homogènes : les régions avec un fort potentiel de recherche, les régions où la recherche publique et les PME sont particulièrement actives, les régions proches du profil moyen, les régions où la recherche est surtout exécutée par les entreprises et où la recherche publique est d'abord menée par les universités. » L'Auvergne, « isolée par la spécialisation de ses activités de R&D, constitue un cinquième groupe ». Pour les statisticiens du ministère, « les régions françaises sont principalement différenciées par le poids des Epic [établissements publics à caractère industriel et commercial] et des universités dans la recherche publique et par la place de la haute technologie dans la recherche privée ».
« En 2007, plus de 137 000 chercheurs exercent leur activité dans une entreprise contre 81 000 en 1997. Ils représentent 4,3 % de l'effectif total des entreprises effectuant des travaux de recherche et de développement contre 3,1 % il y a dix ans. » Tels sont les principaux enseignements de la note d'information intitulée « Les chercheurs en entreprise : forte augmentation sur la période 1997-2007 », publiée le 5 avril 2011 par le MESR sur son site internet. « L'augmentation significative du nombre de chercheurs en entreprise, observée depuis la fin des années 90 en France, se poursuit. En outre, cette croissance observée dans la recherche privée est plus forte que dans la recherche publique », fait remarquer l'étude.
« En 2008, la DIRD (dépense intérieure de recherche et développement) augmente de 1,8 % en volume et s'élève à 41 milliards d'euros. » C'est ce qu'indique la dernière « note d'information » du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, datée de février 2011, consacrée aux « dépenses de recherche et développement en France en 2008 » et aux « premières estimations pour 2009 ». La DIRD « progresserait de nouveau à un rythme soutenu en 2009 (+ 2 % en volume), plus vite que le PIB [produit intérieur brut] », poursuit la note, qui estime qu'elle « augmenterait d'un milliard d'euros en 2009 ». Les statisticiens du ministère soulignent que « pour la première fois depuis 2003, le rapport DIRD/PIB, qui mesure l'effort de recherche de la nation, augmente. En 2008, ce ratio s'élève à 2,11 % après 2,07 % en 2007. Il atteindrait 2,21 % en 2009. » Ils rappellent que « ce taux est encore éloigné de l'objectif de Lisbonne », à savoir 3 %.