Politique de cookies
Le groupe AEF info utilise des cookies pour vous offrir une expérience utilisateur de qualité, mesurer l’audience, optimiser les fonctionnalités et vous proposer des contenus personnalisés. Avant de continuer votre navigation sur ce site, vous pouvez également choisir de modifier vos réglages en matière de cookies.
Politique de protection des données personnelles
« Il est totalement hypocrite de la part du ministre de laisser entendre qu'il ne tient qu'à nous de ne pas répercuter les hausses de taxe qui n'arrêtent pas depuis trois ans », explique à AEF Gabriel Szeftel, président de la LMDE (La Mutuelle des étudiants), mardi 18 octobre 2011. « Nous ne sommes pas une entreprise à but lucratif ! Tout ce que nous percevons comme recette est redistribué aux étudiants - hors charges de fonctionnement - sous forme de prestations santé. La LMDE ne détient ni réserve, ni trésor caché, et face au poids fiscal, elle n'a le choix qu'entre affaiblir son équilibre économique déjà précaire ou bien répercuter la hausse au détriment de la protection des étudiants. » Précisant ne toujours pas avoir été reçu par Laurent Wauquiez, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, « alors que ce dernier, contrairement à sa prédécesseur, se dit sensible à la question de la santé des étudiants », la LMDE compte mobiliser les parlementaires afin qu'ils amendent le PLF et le PLFSS 2012. Il précise que la LMDE s'est engagée dans un processus de diminution de ses frais de fonctionnement « qui se traduira malheureusement par des licenciements dans les toutes prochaines semaines ». « Nous avons donc pris nos responsabilités, et c'est désormais au gouvernement de prendre les siennes », conclut Gabriel Szeftel.
Que diriez-vous de découvrir nos services d’information en temps réel ainsi que les dossiers thématiques et les newsletters de nos rédactions ?
Nous vous invitons à formuler une demande de test pour accéder à AEF info.
« Plan de rigueur : c'est la santé des étudiants qui trinque ! », écrit la LMDE (La mutuelle des étudiants) dans un communiqué, mardi 13 septembre 2011, en réaction à l'annonce faite fin août par le Premier ministre d'augmenter la taxe sur les complémentaires santé, une des mesures du plan anti-déficit du gouvernement. La mutuelle demande, entre autres, « la suppression de la taxe sur les complémentaires santé pour les étudiants ». Laurent Wauquiez évoquait ce matin, lors de sa conférence de presse de rentrée, être actuellement « en discussion avec les mutuelles étudiantes » et « avoir de bons signes pour que les hausses ne soient pas répercutées sur les étudiants » (AEF n°232995).
Un étudiant sur cinq a renoncé à une consultation médicale dans les 12 derniers mois pour des raisons financières, annonce la LMDE dans sa troisième enquête nationale sur la santé des étudiants, publiée le 26 mai 2011, et réalisée par l'Ifop auprès de 8 500 étudiants. Certaines spécialités médicales sont davantage concernées. « Si seulement 12 % des étudiants n'ont bénéficié d'aucune consultation chez un généraliste, ce sont près de 6 étudiantes sur 10 (57 %) qui n'ont pas consulté un gynécologue dans les 12 derniers mois précédent l'enquête », précise la mutuelle. L'enquête révèle une « nette dégradation de la situation sanitaire et sociale des étudiants ». L'Usem a également présenté récemment les résultats de son enquête sur la santé des étudiants (AEF n°239906).
« La mise en place d'un protocole d'accord vise à définir les symbioses nécessaires entre les mutuelles étudiantes et les universités dans l'objectif de rendre plus efficient le système de protection sociale étudiant », écrivent Lionel Collet, président de la CPU, Constance Franc, présidente de la Fedeme, Gabriel Szeftel, président de la LMDE et Cédric Chevalier, président de l'Usem, dans un protocole d'accord dont ils sont tous signataires, jeudi 1er juillet 2010. « Cette collaboration est nécessaire à l'amélioration de la qualité du service public d'enseignement supérieur et d'assurance maladie », poursuivent-ils. Ce protocole d'accord entre la CPU et les mutuelles étudiantes entre en vigueur à compter du jeudi 1er juillet pour une durée d'un an.