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Les onze partenaires qui ont participé à son élaboration signent vendredi 14 octobre 2011 le plan d'actions pour la filière automobile en Bourgogne 2011-2014. « Ce plan d'actions est la déclinaison régionale de la charte nationale » de coopération pour le soutien et l'accompagnement des entreprises du secteur automobile signée le 3 juillet 2008 (AEF n°313817), déclare François Roche-Bruyn, le Sgar (secrétaire général pour les affaires régionales), en Bourgogne. « Mais c'est un plan qui dépasse le cadre de la charte nationale pour définir une stratégie globale. » « Le plan régional comporte un volet 'performances industrielles' important, qui n'apparaît pas dans le plan national, axé surtout sur les RH », précise Frédéric Blanchard, le président d'Allizé-Plasturgie Bourgogne.
« Face à la nouvelle dégradation du marché de l'automobile, l'Etat a décidé de renforcer son plan d'actions, avec un important volet régional. Ici en Lorraine, comme dans chaque région, nous allons mettre en place une « équipe projet » au sein de la Direccte, avec tous les acteurs institutionnels concernés : les services du médiateur du crédit et du médiateur de la sous-traitance, Oséo, ainsi que les acteurs de l'automobile au travers de la 'charte automobile' (AEF n°313817). Il est fondamental que le tissu régional soit informé de la situation conjoncturelle et des perspectives d'activité ». C'est ce qu'indique Farid Kordi (Direccte Lorraine), nommé « référent automobile » de cette équipe-projet régionale, à l'occasion d'une rencontre organisée pour les acteurs de la filière automobile à la préfecture à Metz, le 15 décembre 2010. Cette mesure fait partie d'un « plan d'actions » confiés aux préfets de région par Christine Lagarde, ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi, à travers une circulaire du 25 octobre 2010 évoquant les objectifs de l'avenant à la charte automobile conclu le 29 octobre dernier, qui prend également en compte l'accompagnement des restructurations.
« Un an après les états généraux de l'automobile, la situation de la filière est loin d'être réglée », constate Gabriel Artero, président de la fédération métallurgie de la CFE-CGC lors d'une conférence de presse, vendredi 5 février 2010 à Paris. « L'exercice 2010 sera aussi tendu, voire plus qu'en 2009. Nous sommes persuadés que la filière va continuer de détruire des emplois, même si nous n'avons pas tous les éléments pour apprécier l'avenir. » La CFE-CGC s'inquiète particulièrement du devenir des petits sous-traitants, au deuxième ou troisième rang des donneurs d'ordre. « Lorsqu'une PME de 30 salariés ferme, cela ne fait pas la une des journaux. Pourtant, lorsque l'on cumule tous les emplois perdus dans les petites entreprises, cela représente beaucoup. » La CFE-CGC estime que la filière automobile a détruit 45 000 emplois entre 2008 et 2009 et en détruira autant entre 2010 et 2011.
« Tous les mécanismes » mis en place par l'État dans le cadre du pacte automobile présenté le 9 février dernier « ont tourné à plein régime et permis au marché français de tenir » en dépit de la crise économique, affirme Christine Lagarde, ministre de l'Économie, à l'issue d'une réunion de suivi du comité stratégique pour l'avenir de l'automobile, mardi 28 juillet 2009. La ministre évoque en particulier les mesures de financement de la filière ainsi que les dispositifs de prime à la casse et de bonus/malus écologique. Le « deuxième constat » qu'elle dresse à l'issue de cette rencontre de plus de trois heures est que « les constructeurs ont globalement tenu leurs engagements » : absence de plans sociaux, maintien des budgets recherche et développement et maintien de la production en France.
« À défaut d'adaptation, qui ne pourra se réaliser sans le soutien massif des pouvoirs publics, la filière automobile francilienne, et avec elle une grande partie du tissu et de l'emploi industriel régional, est directement menacée », tant par la crise conjoncturelle que par des tendances structurelles. C'est le constat que dresse un rapport relatif aux « choix stratégiques » pour la filière automobile francilienne, sur lequel le conseil régional d'Île-de-France devait délibérer vendredi 19 juin 2009. Le rapport recommande d'arrêter « une stratégie concertée » visant à faire du territoire francilien « un leader européen dans la conception, le développement, la production et l'usage de la 'nouvelle automobile' », ce qui implique notamment une adaptation des compétences des salariés.
« Afin d'éviter les licenciements pour motif économique ou d'en réduire le nombre, l'État s'engage, sous réserve de maintien dans l'emploi des salariés concernés », à augmenter sa participation dans l'indemnisation du chômage partiel, dans le cadre d'un « accord cadre de chômage partiel pour l'accompagnement des entreprises du secteur automobile et de leurs salariés » signé le 1er avril 2009 pour une durée de trois mois, renouvelable une fois. Le texte a été conclu par les fédérations professionnelles UIMM, plasturgie, CNPA (professions de l'automobile) et UIT (industries textiles) avec les secrétaires d'État chargés de l'emploi et de l'industrie.
« Faciliter l'adaptation des compétences des salariés [de la filière automobile] aux évolutions engendrées par les mutations économiques, industrielles et technologiques » et « accompagner les mobilités professionnelles, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de ce secteur d'activité » : tels sont les deux objectifs du « plan d'actions en faveur de la filière automobile en Lorraine », signé ce vendredi 13 mars 2009 au siège de l'UIMM-Lorraine à Metz, par les représentants de l'État , du Conseil régional de Lorraine, des organisations professionnelles (celles fédérant les équipementiers, les services de l'automobile, le pôle « Plasturgie Grand-Est » et l'UIMM), des syndicats de salariés (CFDT, CFE-CGC, CFTC, FO), de Pôle emploi et de la CRCIL (Chambre régionale de commerce et d'industrie de Lorraine). Il s'agit de la 7e déclinaison régionale de la « charte nationale de coopération pour le soutien et l'accompagnement des entreprises du secteur automobile et de leurs salariés » du 3 juillet 2008 ((L'AEF n°313817) et (L'AEF n°302389)).
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