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Recouvrer les cotisations dans des conditions d'efficacité maximum n'est pas une sinécure quand l'environnement réglementaire se complexifie et que le contexte économique rend la vie difficile aux entreprises. Or, l'Acoss en a conscience, le recouvrement est « le moteur » de notre système collectif de solidarité. Non seulement parce qu'il apporte les ressources indispensables à la sécurité sociale et de plus en plus à d'autres partenaires de la sécurité sociale, mais parce que pour qu'un prélèvement soit accepté, il faut qu'il soit juste, recouvré dans des conditions reconnues de qualité et d'équité et qu'il garantisse les conditions de concurrence entre les acteurs économiques. Ambitionnant d'apparaître comme « le recouvreur social de référence », l'Acoss a entrepris de mettre en adéquation des structures du recouvrement avec les besoins des entreprises, de développer et diversifier les services aux cotisants, et de mettre au point une stratégie avec « des partenaires » que sont le RSI, l'Unedic, l'AGS. Il ne manque plus que les régimes de retraite complémentaire et obligatoires Agirc-Arrco.
Xavier Bertrand avait annoncé en juillet son intention d'en finir avec les difficultés de recouvrement rencontrées, depuis sa création en 2006, par le RSI. Le 4 juillet 2011, l'ancien directeur des risques professionnels à l'assurance maladie, Stéphane Sellier a donc succédé à Dominique Liger au poste de directeur général du régime des indépendants avec pour mission de travailler avec l'Acoss à la résolution des problèmes rencontrés. Un « plan d'actions » a donc été bâti pendant l'été visant à régler les problèmes en suspens d'ici le 31 décembre 2012. Après quoi, de toute façon, un nouvel outil d'information « dédié et partagé », donc conçu par le RSI et l'Acoss et adapté aux artisans, commerçants et professions libérales, sera mis en place.