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« Je pense qu'on peut faire mieux », déclare Bruno Le Maire, mercredi 26 octobre 2011 en début d'après-midi, lors de l'ouverture du troisième comité national du plan Ecophyto qui vise « si possible » la réduction de 50 % de la consommation de pesticides en France à l'horizon 2018. Les chiffres de 2008 à 2010 montrent une consommation « stable », ce qui ne « satisfait » pas le ministre de l'Agriculture qui souhaite « continuer à mettre une pression suffisante pour que chacun progresse ». Il se félicite toutefois de « l'excellent résultat » sur l'utilisation des substances CMR (cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques), sur lesquelles la baisse enregistrée est de 87 % en deux ans. Il ajoute : « Quand je dis que chacun peut s'améliorer, ce n'est un reproche à l'égard de personne, et surtout pas à l'égard des agriculteurs que j'ai toujours défendus. »
Le CAS (Centre d'analyse stratégique) formule plus de 80 recommandations pour réduire les « aides publiques dommageables à la biodiversité » dans un rapport rendu public vendredi 21 octobre 2011 et remis la veille à la directrice de cabinet de la ministre du Développement durable Nathalie Kosciusko-Morizet. Si le président du groupe de travail dédié, Guillaume Sainteny, maître de conférences à l'École polytechnique, reconnaît qu'il « est toujours très difficile de faire passer des réformes fiscales en fin de mandat », il note l'intervention de Nicolas Sarkozy la veille qui est « en parfaite résonance » avec les travaux du groupe. Le président de la République a proposé de créer « un fonds national de préservation de la biodiversité » qui pourrait « être abondé au moins par le redéploiement de toutes les incitations fiscales largement inefficaces qui existent » (L'AEF n°229858).
Le Conseil d'État juge « illégale » l'autorisation de mise sur le marché provisoire pour un an du pesticide Cruiser, en annulant l'autorisation pour l'année 2010 de ce produit, dans une décision du lundi 3 octobre 2011. Il condamne l'Etat à verser 3 000 euros à l'Unaf (Union nationale de l'apiculture française), qui avait réclamé l'annulation de cette autorisation. Cette autorisation avait été décidée par le ministre de l'Agriculture en décembre 2009, pour un usage en traitement de semences pour la culture du maïs. La plus haute juridiction administrative de France avait déjà annulé, en février dernier (L'AEF n°247957), les autorisations pour 2008 et 2009 du pesticide, à la demande de la Confédération paysanne, devGénérations futures, des Amis de la Terre France, de FNE (France nature environnement) et de plusieurs syndicats d'apiculteurs.
Un décret et deux arrêtés sur la certification environnementale des exploitations agricoles ont été publiés au Journal officiel du 21 juin 2011, en application de l'article 109 de la loi Grenelle II. Ils créent notamment la mention « haute valeur environnementale ». Cette certification est, selon le gouvernement, « un moyen privilégié pour accompagner la grande majorité des agriculteurs sur la voie du développement durable ».