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« Il faudrait qu'une nouvelle mission d'enquête parlementaire soit mise en place sur la question de l'impact des dérives sectaires sur les questions de santé publique », demande Georges Fenech, la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), lors d'une d'une conférence de presse tenue à l'issue du colloque organisé à l'occasion des 10 ans de la loi About-Picard par le « Groupe d'études sur les sectes » de l'Assemblée nationale, mercredi 26 octobre 2011. Ce colloque avait pour thème « Initiatives parlementaires et lutte contre les dérives sectaires : bilan et perspectives ». Il indique avoir interpellé le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, pour que cette mission d'enquête soit mise en place lors de la prochaine mandature et avoir « bon espoir » que cette demande, qui bénéficie du soutien du président du groupe d'étude de l'Assemblée nationale sur les sectes, Philippe Vuilque (socialiste, Ardennes), aboutisse.
Les modes d'évaluation des établissements de la petite enfance « peuvent permettre de déceler des situations et des pratiques de type sectaire », affirme la Miviludes dans son rapport annuel publié mercredi 7 avril 2010. Dans un dossier central consacré aux risques sectaires susceptibles de toucher les mineurs, particulièrement vulnérables, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires met en avant le rôle protecteur de la PMI (Protection maternelle et infantile) contre ces risques. La PMI instruit les dossiers des établissements de type « crèches collectives, halte-garderie, micro-crèches, jardins d'enfants, crèches familiales, 'multi-accueil', etc. » demandant l'autorisation d'accueillir des enfants de moins de six ans auprès des conseils généraux. Pour limiter les risques de dérive sectaire, tous ces établissements doivent être dirigés par des titulaires d'un diplôme d'État (« médecine, puéricultrice, éducateur ») justifiant de trois années d'expérience professionnelle. Et « le projet d'établissement doit faire apparaître clairement le projet éducatif, social, les compétences des personnels, la définition de la place des familles, etc. », rappelle la Miviludes. Une fois créé, l'établissement est contrôlé régulièrement par des médecins de PMI.
La Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) a rendu aujourd'hui, mardi 19 mai 2009, son rapport pour l'année 2008, dans lequel elle consacre un dossier au « risque santé », et en particulier au « dévoiement des pratiques psychothérapeutiques à des fins sectaires ». En préambule, la mission constate que « l'explosion de la bulle 'psy', très insuffisamment maîtrisée par les différents acteurs publics, professionnels et associatifs, inquiète par les nombreuses déviances qui l'accompagnent. Parmi celles-ci, les dérives de caractère sectaire arrivent en bonne place d'autant que la mouvance sectaire investit largement le champ de la santé. » Elle émet des recommandations qui toutes vont dans le sens de l'intensification des politiques publiques. En parallèle et en association avec la Minivuldes, la DGS (Direction générale de la santé) a mis sur pied une mission de veille des PNCAVT (pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique).
Le rapport 2007 de la Miviludes (Mission interministérielle de lutte contre les dérives sectaires), rendu public ce jeudi 3 avril 2008, contient un chapitre consacré à la méthode de coaching dite des "constellations d'organisations". Il décrypte l'origine de ce concept, ainsi que les procédés employés par ses promoteurs pour approcher des "publics à niveau de responsabilité élevée" dans l'entreprise et les risques encourus par les individus et les organisations.