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AgroSup Dijon constitue un GIP (groupement d'intérêt public), baptisé AgroSup-Tech Est, avec les deux Enil (écoles nationales d'industrie laitière) présentes en Franche-Comté, à Poligny et à Mamirolle. Sa création est dévoilée lundi 17 octobre 2011 en session du conseil régional de Bourgogne, où les élus ont validé l'octroi d'une subvention de 20 000 euros pour financer « le démarrage du GIP », d'un montant équivalent à celui qu'apporte le conseil régional de Franche-Comté. Le budget pour le démarrage du GIP, dont Sébastien Roustel est le directeur, s'élève à 226 000 euros, dont 166 000 euros relèvent d'un autofinancement. « Ce rapprochement répond à la volonté nationale de renforcer les liens entre l'enseignement technique agricole et l'enseignement supérieur mais aussi au souhait, affirmé par le secteur laitier, de la création d'une formation professionnelle supérieure laitière couvrant les niveaux licence, master et doctorat », précise le rapport présenté aux élus du conseil régional de Bourgogne.
Arnaud Catinot prend la direction du Polytechnicum Bourgogne Franche-Comté. Il rassemble, sous forme associative, l'ensemble des écoles d'ingénieurs, exception faite de l'UTBM (université de technologie de Belfort-Montbéliard), ainsi que l'ensemble des écoles de management et de commerce présentes dans les deux régions. Dijonnais d'origine, ce diplômé de l'École supérieure des procédés électroniques et optiques (aujourd'hui Polytech'Orléans) a occupé précédemment, de 2006 à début 2011, le poste de directeur de l'incubateur Lanceo au sein de l'Aritt Centre (Agence régionale de l'innovation et du transfert de technologie).
Le Cneseraav du 25 janvier 2011 a voté à l'unanimité des élus contre le projet de répartition des moyens aux établissements de l'enseignement supérieur agricole présenté par le ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l'Aménagement du Territoire. « Les postes sont sanctuarisés, mais les moyens sont en forte baisse », indique Bruno Polack, secrétaire national Snetap-FSU et membre du Cneseraav. Le total des dotations 2011 aux établissements s'établit en effet à 45,92 millions d'euros en crédits de paiement, contre 60,278 millions en 2010, soit une baisse de 23,8 %. Concernant les emplois, le plafond en équivalents temps plein reste à 2 625, avec une masse salariale prévisionnelle de 175,7 millions d'euros, contre 168,4 en 2010. Quant au financement des bourses, il s'élèvera à 8,02 millions d'euros en 2011 pour les bourses sur critères sociaux (contre 6,84 millions en 2010) et à 721 289 euros pour les bourses à l'étranger (435 000 euros en 2010).
Le PRES Bourgogne Franche-Comté est un pôle de recherche et d'enseignement supérieur créé sous la forme d'une fondation de coopération scientifique dont les statuts ont été approuvés par un décret publié au JO ce vendredi 15 décembre 2010 (AEF n°252738). Cette fondation, également dénommée « ESTH-Innovation université », a pour objet la « création d'un grand pôle européen de recherche, d'innovation et d'enseignement supérieur sur le territoire de la grande région située entre Paris, Lyon et la Suisse.
La structuration du PRES Bourgogne Franche-Comté s'articule autour de la constitution d'une fondation de coopération scientifique et d'une université fédérale. « L'organisation du PRES, sur deux pieds, marque une innovation », relève Claude Condé, président de l'université de Franche-Comté, lors d'une conférence de presse organisée à Besançon mardi 16 novembre 2010. « Elle devrait faire école. » Elle doit permettre de souder la formation et la recherche, à travers la fondation dont les statuts ont été votés par les membres fondateurs, et de connecter les mondes économique et universitaire à travers l'université fédérale, dont l'organisation, en discussion, constituera « un nouveau modèle », selon Sophie Béjean, la présidente de l'université de Bourgogne.