En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Le travail n'est pas un gros mot. Pour sauver notre modèle social, pour nous protéger de la crise, la ligne stratégique est claire : le travail, l'innovation, la formation et l'investissement », déclare Nicolas Sarkozy jeudi 27 octobre 2011 sur TF1 et France 2, dans le cadre d'une émission essentiellement consacrée à la situation économique de la France. Pour le président de la République, il faut « sortir d'un modèle d'assistanat qui consiste à mettre les gens en préretraite, à les condamner à rester chez eux en attendant l'allocation pour survivre, alors qu'il faut investir dans la formation, dans la recherche, dans l'innovation et dans le travail ». « Moins d'assistanat et plus d'investissement : c'est la martingale gagnante dans tous les pays du monde. »
« Le chef de l'État a présidé aujourd'hui une réunion sur l'emploi, en présence du Premier ministre, à laquelle participaient l'ensemble des préfets de région, Claude Guéant, ministre de l'Intérieur […], François Baroin, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé, Nadine Morano ministre chargée de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle ainsi que le directeur général de Pôle emploi, Christian Charpy et le délégué général à l'emploi et à la formation professionnelle, Bertrand Martinot », font savoir les services de l'Élysée, mercredi 28 septembre 2011. « Au cours de cette réunion, le président de la République a rappelé que la baisse du chômage demeurait la priorité de l'action du gouvernement », indique un communiqué.
« À la régulation financière et économique, il faut ajouter une régulation sociale. Face à une crise qui a ébranlé nos sociétés, on ne peut plus se contenter d'afficher simplement nos bonnes intentions, nous devons passer à l'action », déclare Nicolas Sarkozy, à l'issue de la première journée de réunion des ministres du Travail et de l'Emploi des pays du G20, lundi 26 septembre 2011 à Paris. Cette rencontre, organisée par la présidence française du G20 en préparation du sommet de Cannes les 3 et 4 novembre 2011, doit déboucher sur une série de propositions communes en matière d'emploi et de protection sociale. « Les questions sociales sont au coeur des défis auxquels nos pays font face : la crise a provoqué des effets dévastateurs sur nos marché du travail, avec 30 millions de chômeurs supplémentaires en moins de deux ans », souligne le président de la République. « S'il n'y a pas de régulation sociale, les pays, pour se défendre, se tourneront vers la mauvaise solution qu'est le protectionnisme. »
« Pour 2012, 30 401 suppressions de postes sont prévues et l'objectif de non remplacement de la moitié des départs en retraite sera respecté », indique le ministère du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l'État, dans son dernier rapport sur l'évolution de l'économie et sur les orientations des finances publiques préparatoire au débat d'orientation des finances publiques. Ce document a été présenté par le ministre, François Baroin, aux députés membres de la Commission des Finances, mardi 21 juin 2011. Le ministère précise que « la moitié des économies réalisées », dans le cadre de la mise en oeuvre du non remplacement d'un fonctionnaires de l'État partant à la retraite, sera redistribuée aux agents restant en poste l'année prochaine, « sous forme de primes et autres améliorations salariales dans le cadre du retour catégoriel ».
« Si l'État veut continuer à assumer ses missions régaliennes, on ne peut pas aller plus loin » en matière de non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite dans certains services, déclare Jean-François Verdier, DGAFP (Directeur général de l'administration et de la fonction publique), lors de son audition par la mission commune d'information du Sénat sur la RGPP (Révision générale des politiques publiques), le 4 mai 2011. « Nous avons désormais peu de marge de manoeuvre sur le 'un sur deux' ; dans de nombreux services, nous sommes à l'os, a souligné mon secrétaire d'État », déclare-t-il en référence aux propos tenus récemment par Georges Tron, secrétaire d'État en charge de la Fonction publique. Fin mars, ce dernier avait déclaré qu'il fallait « mener une réflexion sur l'évolution du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux » et plaidé pour « un mode de gestion plus souple et plus responsabilisant » (AEF n°244450).
« Notre taux de chômage a certes augmenté de 27 %, mais il a bondi de 50 % au Royaume Uni, de 99 % en Espagne, de 41 % dans l'Union européenne », pendant la crise économique et financière de 2008-2009, déclare le Premier ministre François Fillon, qui a défendu le bilan de l'action gouvernementale depuis quatre ans, lors d'une conférence de presse, jeudi 5 avril 2011. « La mobilisation du chômage partiel pour 500 000 salariés, les contrats de transition professionnelle dans 32 bassins d'emplois, la mobilisation des contrats aidés, l'aide à l'embauche dans les TPE : toutes ces mesures d'urgence, qui ont d'ailleurs été prises en lien avec les partenaires sociaux, ont bénéficié à trois millions de salariés et de demandeurs d'emplois », souligne François Fillon à l'issue d'un séminaire gouvernemental, au cours duquel il a également remis aux ministres « les lettres de cadrage économique et financier pour la préparation du budget 2012, insistant sur la continuité des efforts de compétitivité et de réduction des déficits ».
« Je suis convaincu qu'au travers du dialogue social on peut avancer sur un certain nombre de sujets, comme nous l'avons fait pendant la crise. Je me réjouis que les partenaires sociaux aient annoncé pour cette année l'ouverture d'un cycle de négociations », déclare Nicolas Sarkozy vendredi 14 janvier 2011, lors de la séance inaugurale du Cese (Conseil économique, social et environnemental). Le président de la République évoque plusieurs « chantiers » sur lesquels il souhaite « avancer avec les partenaires sociaux », notamment la « sécurité sociale professionnelle », le reclassement des licenciés économiques ou encore l'emploi des jeunes et des seniors. « L'accès à l'emploi sera toujours privilégié par rapport à l'octroi d'une allocation de subsistance, synonyme d'assistanat et de renoncement », souligne cependant Nicolas Sarkozy, estimant que « le véritable objectif social est d'avoir une formation et un emploi ».
Retrouvez en bref quelques informations récentes intéressant la protection sociale :