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« La performance énergétique des bâtiments n'est pas l'unique axe de développement des années à venir. Au delà, il est aujourd'hui fondamental de s'attaquer à des problématiques comme la qualité sanitaire de l'air intérieur, l'impact global des logements sur l'environnement ou la maîtrise effective des charges pour les usagers », écrit Antoine Desbarrières, directeur de Qualitel, en préambule de l'ouvrage « Construire et habiter basse consommation » paru aux éditions PC en octobre 2011 (1). L'association pour la qualité du logement y présente quatorze réalisations, constructions neuves et rénovations, réparties sur toute la France. « Loin d'être standardisés, ces projets sont l'expression d'une véritable diversité architecturale, signe de compatibilité entre exigence de performance et créativité », estime Qualitel. Chaque réalisation présente une fiche technique, des illustrations et des témoignages d'habitants, d'architectes, d'élus et de techniciens « pour permettre aux lecteurs de s'approprier la démarche ».
Près de 160 000 demandes de certifications sont parvenues en 2010 à Qualitel (1), soit 15 000 de plus qu'en 2009, note l'association, mardi 8 février 2010 (AEF Habitat et Urbanisme n°267547). Qualitel annonce en 2010 une augmentation de 10 % des demandes. « L'année 2010 a été marquée par l'arrivée sur le marché du label BBC (bâtiment basse consommation), qui a fortement encouragé la demande des promoteurs, mais aussi des particuliers, en matière de certification du logement », explique Antoine Desbarrières, directeur de Qualitel. Les demandes de labellisations BBC représentent « environ 60 % dans le neuf ». « Au-delà du label BBC, la certification du logement, multicritères, prend en compte aussi bien la qualité environnementale et sanitaire des logements que la maîtrise des charges », ajoute le directeur, voyant dans « la tendance croissante à la certification (…) un signe positif qui va dans le sens d'une construction de plus en plus qualitative ».
« De fortes marges de progrès sont réalisables avec des bâtiments plus fortement orientés vers l'idée de performance énergétique », affirme François Pelegrin, architecte et urbaniste, lors d'une « Tribune » Qualitel (1), le lundi 29 novembre 2010, consacrée aux tendances constatées sur les premières opérations neuves ayant reçu le label BBC-effinergie (2). Il appelle à « oser la rupture […] pour concevoir des projets encore plus performants », soulignant les « ingrédients indispensables » à la réussite de ces projets : des objectifs très clairs, des moyens suffisants, un fil conducteur, etc. Il insiste aussi sur « la réalisation parfaite » et le « comportement de l'utilisateur » nécessaires pour tirer tous les bénéfices énergétiques de la construction. Toutefois, ajoute-t-il, « le BBC n'est pas une fin en soi, il faut des architectures où il fait bon vivre ».
Qualitel, organisme de certification, lance, avec sa filiale Cerqual, une certification « Habitat & Environnement DOM » à La Réunion, afin de « garantir la qualité (environnementale, sanitaire, confort, économie de charges) des logements collectifs et individuels groupés ». Pour Qualitel, cette nouvelle certification répond à trois objectifs : répondre aux exigences de la RTAA (Réglementation thermique, acoustique et aération) DOM, applicable depuis le 1er mai 2010 (1), « étendre la certification de qualité logement à tout le territoire et en faire bénéficier le plus grand nombre de particuliers », et « inscrire le logement et l'urbanisme dans le projet ambitieux Gerri (Grenelle de l'environnement Réunion - Réussir l'innovation) ».
Environ 150 000 demandes de certification de logements ont été traitées en 2009 par Qualitel (1), soit une augmentation de 15 % par rapport à 2008, indique l'association, mercredi 2 juin 2010. La moitié des logements neufs a fait l'objet d'une demande de certification, note Qualitel, ajoutant que 90 % des demandes de certification, dans le neuf et l'ancien, ont été accompagnées d'une demande de label énergétique. L'association lance en 2010 la certification « Patrimoine copropriété ». « La problématique, c'est de valoriser la qualité des parties communes. En plus, chaque copropriétaire pourra attester d'un niveau de qualité de son logement », décrit Didier Christophe, directeur de Cerqual Patrimoine. Pour les parties communes, six critères seront évalués : la performance énergétique, l'accessibilité, la qualité sanitaire et la sécurité incendie, la qualité de « clos et couvert » (c'est-à-dire l'enveloppe de l'immeuble), les équipements et le confort des parties communes et, enfin, le confort acoustique de l'immeuble.