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La fusion projetée entre les filiales SPS (Snecma propulsion solide) et SME [ex-branche Matériaux énergétiques de la SNPE, rachetée l'an dernier] du groupe Safran pour constituer la société Herakles, pourrait engendrer d'ici trois ans la suppression d'au minimum 120 emplois, principalement dans le département de la Gironde, qui en concentre les principales implantations. C'est ce qu'indiquent plusieurs sources syndicales à quelques jours de l'échéance de la procédure d'information-consultation sur cette fusion. L'avis des IRP était attendu pour le 3 novembre 2011 mais la date de la réunion du CCE vient d'être repoussée chez SME. De son côté, la direction d'Herakles parle « d'évolution naturelle des effectifs ». « Il ne s'agit pas de licenciements, mais d'éviter les doublons et chaque fois qu'il y aura le départ d'un salarié, on se posera la question de son remplacement », précise-t-elle.
« Il semble réaliste de viser pour la rentrée de septembre 2011 un projet de statut commun » pour les salariés de SME (SNPE Matériaux énergétiques) et ceux de SPS (Snecma propulsion solide), filiale de Safran, indique le 5 avril 2011 à l'AEF Jean-Marc Arnould, DRH de SME, pressenti pour piloter les ressources humaines de l'ensemble qui naîtra du rapprochement des deux sociétés. Le 4 avril dernier, le gouvernement a autorisé la cession au groupe Safran du capital de la branche Matériaux énergétiques de la SNPE (Société nationale des poudres et explosifs), prélude à la fusion devant donner naissance au numéro un européen de la propulsion des missiles. « Cette nouvelle entité va devenir le premier employeur de Gironde avec plus de 2 000 salariés, et pour l'instant toutes les discussions ont porté sur l'aspect financier, non sur la structuration sociale. Pourtant la mise à niveau entre les deux entreprises aura bien un coût et ne sera pas l'affaire d'une année », prévient Christian Vella, délégué syndical CFE-CGC chez SME.
« Pour la première fois depuis la création du groupe en 2005, l'ensemble des sociétés du groupe Safran ont signé des accords salariaux », se félicite le groupe Safran, mercredi 23 mars 2011, à l'issue des NAO (négociations annuelles obligatoires) 2011. Selon la direction du groupe, « les accords conduisent à une hausse des rémunérations de l'ordre de 3 % au sein du groupe, dont 2,75 % au titre des augmentations générales et individuelles ». A l'inverse, en 2010, aucun accord salarial n'avait pu être trouvé dans aucune des sociétés du groupe en France (AEF n°268102). L'année 2010 était une année pre-électorale pour les organisations syndicales du groupe. Lors de ces NAO 2011, les élections s'étaient déjà déroulées dans la plupart des sociétés du groupe. Au sein de Snecma, principale société du groupe, la quasi-totalité des premiers tours de scrutins se sont déroulés le 27 janvier 2011 pour les élections des membres des CE et des DP.
L'accord sur la prévention du stress au travail au sein du groupe Safran a été signé, le 19 janvier 2011, par la direction générale du groupe et l'ensemble des organisations syndicales représentatives : CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT et FO. Avec cet accord (AEF n°251522), Safran se dote d'un ensemble de mesures, communes à l'ensemble des sociétés du groupe, pour lutter contre les sources de stress et en réduire les conséquences. L'ensemble des actions sera déployé dans le courant de l'année 2011 dans les différents sites du groupe, selon un calendrier à définir localement.
Compléter les dispositifs de GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) existants ou à venir au sein de la vingtaine de sociétés du groupe Safran (1) et renforcer la synergie entre les différentes sociétés sur ces domaines : tel est l'objet des négociations qui se poursuivent, mercredi 19 janvier 2011, sur un projet d'accord groupe relatif à la GPEC au sein de l'équipementier international de haute technologie en aéronautique, défense et sécurité. Les négociations se déroulent dans un contexte de quasi stabilité des effectifs de Safran en France (35 000 salariés) avec 1 200 à 1 300 embauches en 2010 et autant de départs naturels. Il n'y a plus de mesures de préretraites dans le groupe. La direction espère que les négociations sur la GPEC, qui sont plus longues qu'initialement prévu, aboutissent à la fin du premier trimestre 2011.
Retrouvez en bref quelques informations récentes intéressant la protection sociale :