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« Le vrai coût pour les finances publiques de la création de 60 000 postes dans l'Éducation nationale sur cinq ans » est de « 7,5 milliards en cumulé à raison de 12 000 recrutements supplémentaires par an », indique Valerie Pécresse, ministre du Budget et des Comptes publics et porte-parole du gouvernement, samedi 29 octobre 2011. Elle ajoute « qu'un fonctionnaire est recruté pour l'ensemble de sa vie professionnelle et que sa retraite est payée par le budget de l'État, ce qui porte le coût de la proposition socialiste à largement plus de 100 milliards d'euros sur les cinquante prochaines années ». François Hollande, candidat du parti socialiste à l'élection présidentielle souhaite mettre en place une loi de programmation pour recruter 60 000 à 70 000 personnels de l'Éducation nationale en cinq ans pour un coût de 500 millions par an, soit 2,5 milliards d'euros (AEF n°233122). Luc Chatel, le ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative estime de son côté que « c'est impossible de recruter 60 000 profs supplémentaires en cinq ans » (AEF n°230093).
« Moins d'enseignants, mieux payés, mieux formés, mieux considérés, mieux respectés. C'est la seule politique possible », déclare Nicolas Sarkozy lors d'une intervention sur TF1 et France 2 le 27 octobre 2011 sur le thème « La France face à la crise ». « J'aimerais qu'on m'explique comment on peut revaloriser les salaires des enseignants et augmenter toujours plus [le nombre] d'enseignants », poursuit le président de la République, qui s'interroge à propos de la proposition du candidat du PS, François Hollande (AEF n°230393) : « Quand j'entends dire qu'il faut embaucher 60 000 enseignants de plus : mais où est-ce qu'on va trouver l'argent ? ».
« C'est impossible de recruter 60 000 profs supplémentaires en cinq ans », déclare Luc Chatel, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, mardi 18 octobre 2011 à l'occasion de la convention UMP intitulée « le projet socialiste à la loupe : le grand malentendu ! » « Je m'explique », poursuit le ministre. « Nous recrutons aujourd'hui 13 000 enseignants par an environ. Il y a 40 000 diplômés de master inscrits au concours qui passent effectivement le concours. Nous en prenons 13 000 sur 40 000. Monsieur Hollande veut d'abord mettre fin au un sur deux. Cela veut dire qu'il ne va pas en recruter 13 000 mais 26 000. Et ensuite, il veut recruter 60 000 profs supplémentaires sur cinq ans, c'est-à-dire 12 000 par an. Donc il veut en recruter 40 000 par an, c'est à dire 100 % des candidats », démontre le ministre. « Quel est le système éducatif de qualité qui est capable de recruter 100 % de ses candidats ? C'est absurde. Ça veut dire qu'il y a une méconnaissance du système éducatif absolument majeure. Et le cumul de ces 40 000 sur cinq ans, ça coûte 18 milliards d'euros », affirme Luc Chatel.
François Hollande « souhaite revenir sur les suppressions de postes depuis 2007 ». « Il veut mettre en place une loi de programmation pour recruter 60 000 à 70 000 personnels de l'Éducation nationale en cinq ans pour un coût de 500 millions par an, soit 2,5 milliards d'euros », indique à AEF, lundi 12 septembre 2011, Rémi Branco, membre de l'équipe de campagne, chargé de la jeunesse, du candidat socialiste à la primaire, député et président du conseil général de la Corrèze. Il souligne qu'il ne s'agira pas que de « postes enseignants mais aussi des Rased, des infirmières scolaires etc. » « Les 500 millions la première année seront pris sur les dépenses existantes, il y aura autant de dépenses supplémentaires que d'économies. Je n'embaucherai pas de fonctionnaires dans d'autres administrations, j'aurai à coeur, y compris dans l'Éducation nationale, de rationaliser un certain nombre de moyens, nous aurons aussi à mettre en cause des dispositifs fiscaux comme le bouclier fiscal, les cadeaux sur l'impôt sur la fortune », a précisé François Hollande sur « Canal+ », dimanche 11 septembre.
28 associations bénéficieront de financements du gouvernement pour mener à bien des actions en faveur de l’égalité économique entre les femmes et les hommes. Elles ont remporté l’appel à projets lancé en mars 2022, doté d’une enveloppe totale d’un million d’euros. Les projets financés visent en particulier à "permettre à un plus grand nombre de femmes d’accéder à une autonomie économique", à "permettre aux femmes, notamment celles les plus éloignées de l’emploi, de s’insérer professionnellement" et à "promouvoir la mixité dans des secteurs identifiés comme non mixtes".