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Le taux d'emploi moyen des diplômés 2008 de master est de 87 % en lettres, langues et arts, de 90 % en sciences humaines et sociales, de 92 % en sciences, techniques et santé et de 93 % en droit-économie-gestion, selon la deuxième enquête commune d'insertion publiée sur le site du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche jeudi 3 novembre 2011. Cette année, le taux de chômage régional et le pourcentage de diplômés boursiers sont mentionnés à côté des résultats de chaque université sur le site internet. Ces chiffres sont sensiblement les mêmes que ceux relevés l'an dernier (AEF n°257944). Les taux d'emploi par université et par domaine sont disponibles dans le document joint. Par ailleurs, cette année, les taux d'insertion des licences professionnelles et des diplômés d'IUT ont également été inclus dans l'enquête (AEF n°229067).
Le taux d'emploi moyen des diplômés 2008 de masters, 30 mois après leur sortie, est de 91 % toutes disciplines confondues, selon les résultats de la deuxième enquête commune d'insertion du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche mis en ligne jeudi 3 novembre 2011 sur le site du ministère. Il était de 91,4 % en 2010 (AEF n°257944 et n°257946). Les résultats d'insertion des diplômés de licences professionnelles et DUT figurent également dans cette enquête. Le taux d'emploi de 91 % correspond à la proportion des diplômés de master de nationalité française en formation initiale occupant un emploi en 2010 sur l'ensemble des diplômés qui cherchent un emploi. Près de quatre diplômés de master sur dix poursuivent leurs études. L'enquête a été menée par les universités, de décembre 2010 à mars 2011. Cette année, 82 des 83 universités ont répondu à l'enquête et le taux de réponses exploitables est de 69,6 % (contre 62,6 % l'an dernier) (1).
Le Céreq propose que soit créé un « observatoire national de l'entrée dans la vie active », indique le « Bref du Céreq » n°291 daté de septembre 2011, rédigé par Dominique Epiphane et Stéphane Jugnot. « Le suivi de l'insertion professionnelle des diplômés est une exigence. Si le système éducatif ne construit pas ses indicateurs pour informer et piloter, d'autres peuvent le faire à sa place, en négligeant parfois les bonnes pratiques. C'est pourquoi les acteurs concernés ont tout intérêt à construire, ensemble, un système coordonné d'indicateurs comparables. » Ce système doit « privilégier les approches multidimensionnelles, comme le fait l'Union européenne ». Il doit aussi « s'appuyer en amont sur une harmonisation des concepts et des outils de mesure sur l'ensemble du champ du supérieur (universités, écoles de commerce et d'ingénieurs) » et « diffuser les résultats en aval, en promouvant la diversité des informations sur la qualité de l'insertion, comme sur le contexte des parcours ». Autres caractéristiques de ce système : il est amené à « se construire dans une logique partenariale pour faciliter l'appropriation de la démarche par l'ensemble des acteurs. Le tout sans tomber dans la tentation du palmarès, pour informer, sans déformer », poursuivent les auteurs du « Bref ».
« La CPU souhaite que les universités puissent valider les données relatives à l'insertion professionnelle de leurs jeunes diplômés de master, avant que ces données ne soient publiées de manière compilée dans le cadre de la deuxième édition de l'enquête », indique-t-elle, interrogée par AEF. Elle vient de rappeler sa position au MESR concernant la prochaine parution des résultats de la deuxième enquête commune d'insertion professionnelle des diplômés de master (1). Selon la CPU, l'objectif affiché par le MESR pour la publication des résultats de l'enquête serait « mi-octobre 2011 ».
« Si tout le monde estime qu'il est important d'avoir quelques questions sur le salaire et qu'une majorité d'universités intègre ces questions dans le questionnaire sur l'insertion des diplômés, nous pouvons essayer d'intégrer ces mêmes questions dans le module tronc commun de l'enquête d'insertion de décembre. Une version longue du questionnaire de l'enquête d'insertion commune des diplômés dans les universités est une piste intéressante, aussi bien pour les universités que pour le comité du label du Cnis] », déclare Olivier Lefebvre, sous-directeur des systèmes d'information et des études statistiques du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, mercredi 22 juin 2011, à l'occasion des « journées nationales des observatoires », qui ont eu lieu à Toulouse (Haute-Garonne) du 22 au 24 juin. Il estime également que l'extension de champs à d'autres diplômés que les masters « doit pouvoir se labelliser », même s'il précise que la faisabilité reste à vérifier. Olivier Lefebvre « n'est pas certain que cela puisse rentrer dans le plan de charge d'ici à l'automne ». Pour lui, l'attribution du label « n'est pas encore acquise » (AEF n°238357 et n°238117).
« De bons indicateurs sur les débouchés professionnels à l'issue des formations – en particulier des masters professionnels – sont très utiles », déclare à AEF Pierre-Yves Geoffard, président de la commission « services publics et services aux publics » du Cnis (Conseil national de l'information statistique), laquelle prononce le 15 juin 2011 un « avis d'opportunité » favorable à l'enquête nationale d'insertion professionnelle des diplômés de l'université diligentée par le MESR (AEF n°238357). Cet avis est assorti de certaines réserves. « Ces indicateurs seront-ils aussi utilisés à des fins de gestion du système, par exemple comme indicateurs de performance permettant de contribuer à allouer une partie des moyens aux universités ? Si tel était le cas, il faudrait être très prudent et notamment se doter d'informations complémentaires relatives aux caractéristiques des étudiants à l'entrée des formations », poursuit Pierre-Yves Geoffard.
« Trois ans après leur entrée dans la vie active, les diplômés du supérieur [ont un taux d'emploi] très élevé : il oscille autour de 85 %, contre 70 % dans le secondaire et 49 % chez les non diplômés », indiquent les premiers résultats de l'enquête 2010 que le Céreq a menée auprès de la « génération 2007 » (1), rendus publics jeudi 7 avril 2011. « Par rapport à la génération précédente, l'entrée sur le marché du travail s'est faite de manière plus rapide : en 2004, les jeunes arrivaient sur un marché du travail dégradé depuis plusieurs mois alors qu'en 2007, ils arrivent sur un marché où le chômage recule depuis deux ans. La crise économique stoppe cette embellie. A partir de juin 2008, le taux d'emploi se replie chez les jeunes diplômés sortis en 2007 avant de se stabiliser, alors qu'il continue de progresser chez les diplômés de la 'génération 2004' ayant une ancienneté comparable sur le marché du travail. Au total, après trois ans de vie active, le taux d'emploi des diplômés du supérieur en 2010 est inférieur à celui des diplômés en 2007 de la génération précédente », indique le Céreq.