En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Le Conseil de Paris, qui se réunira les 14 et 15 novembre 2011, devrait entériner le plan « Biodiversité de Paris », présenté mercredi 9 novembre 2010 par Fabienne Giboudeaux, adjointe (EELV) chargée des espaces verts à la mairie de Paris. Ce plan, « extrêmement innovant » selon Anne Hidalgo, première adjointe (PS) chargée de l'architecture et de l'urbanisme, s'inscrit dans une démarche internationale, dont les grandes lignes ont été fixées à Nagoya (Japon) en 2010. Pour Fabienne Giboudeaux, deux raisons expliquent l'engagement de Paris dans ce plan de sauvegarde de la biodiversité : « tout d'abord parce que c'est dans les villes que de plus en plus de citoyens vivent, et ensuite parce que les villes et collectivités sont à même de porter des politiques environnementales ». Trois axes ont été définis : « renforcer les trames vertes et bleues parisiennes », « faire de la biodiversité un élément structurant de la politique municipale » et « créer un observatoire parisien de la biodiversité ».
La Ville de Paris, saisie pour avis le 29 juillet 2011 par le préfet de région sur le projet de TOL (territorialisation des objectifs de logements) pour atteindre les 70 000 logements neufs prévus par la loi Grand Paris, confirme, par une délibération (DLH 282) votée en conseil municipal les lundi 17 et mardi 18 octobre 2011, l'objectif de production de 4 500 logements neufs par an assigné à Paris déjà inscrit dans son PLH » (AEF Habitat et Urbanisme n°238270). La capitale reprend toutefois à son compte les conditions d'acceptabilité de l'exercice de TOL posées par le syndicat mixte d'études Paris Métropole dans sa résolution du 27 mai (prise en compte des projections des communautés d'agglomération ou des communes et définition qualitative des objectifs de constructions) (AEF Habitat et Urbanisme n°239653). La ville de Paris demande ainsi au préfet de « préciser les engagements fonciers et financiers prévus par l'État, globalement et en particulier à Paris, pour accompagner l'exigeant projet de territorialisation des objectifs de production de logements neufs ».
« Nos priorités restent les mêmes pour 2012 : la solidarité et l'investissement », résume Bernard Gaudillère, adjoint (SRC) au maire de Paris, chargé du budget, des finances et du suivi des SEM, jeudi 13 octobre 2011, au sujet des orientations budgétaires de la capitale pour l'année prochaine. Lesquelles seront débattues lundi 17 octobre en conseil municipal, avant le vote du budget primitif en décembre. En dépit des difficultés liées à la « crise économique et sociale », la Ville maintiendra en 2012 l'effort fourni en matière de logement, avec la construction de 6 000 nouveaux logements sociaux et la poursuite des Opah (opération programmées d'amélioration de l'habitat), notamment autour de la place de la République. De même, qu'elle continuera sa politique de création de places pour les sans-abri, qui relève pourtant de l'État. « Nous nous sommes engagés à atteindre 2 000 places en 2014, pour l'instant 1 700 places sont financées », souligne Bernard Gaudillère, promettant que « le programme sera honoré en fin de mandature ».
Le tribunal administratif de Paris a rejeté, le 7 juillet 2011, les requêtes déposées par Jean-Francois (UMP) Legaret, maire du 1er arrondissement, la société hôtelière Paris les Halles et la Fnac Paris contre la décision prise par le préfet de Paris de déclarer d'utilité publique l'opération de réaménagement du quartier des Halles. La DUP (déclaration d'utilité publique) de l'opération est ainsi validée, a fait savoir la ville de Paris, mercredi 13 juillet 2011. Le tribunal administratif a fait notamment valoir que « l'opération de réaménagement des Halles à Paris avait pour but de satisfaire aux impératifs de sécurité pesant sur les installations du complexe, en prenant en compte les risques d'inondation, d'incendie ou de rupture d'alimentation électrique et les exigences de mise aux normes de sécurité de la voirie souterraine ».