En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Grâce au CIR (crédit impôt recherche), la France se situe au niveau le plus compétitif en Europe. Cependant, si le dispositif n'existait pas, la France serait le pays le plus cher [en Europe] ». Telle est l'information principale d'une étude de l'ANRT(Association nationale de la recherche et de la technologie) intitulée : « comparaison internationale sur le cours d'un chercheur : CIR, la France redevient compétitive » (1), rendue publique par l'association jeudi 10 novembre 2011. Ainsi, après crédit impôt recherche et subventions, les écarts de coûts par rapport à la France en termes de recherche sont les suivants : Singapour (4 % moins cher qu'en France) ; la Chine (- 35 %) ; l'Inde (- 45 %) et le Maroc (- % 49 %). Parallèlement, par rapport à la France, le coût de la recherche aux États-Unis est supérieur de 80 %. Suivent le Canada (+ 52 %), le Japon (+ 49 %), l'Australie (+ 47 %), la Suède (+ 44 %), la Finlande (+ 38 %), l'Allemagne (+ 37 %), les Pays-Bas (+ 33 %), la Belgique (+ 28 %), l'Italie (+ 24 %) et le Brésil (+ 16 %) (AEF n°228416).
« Sans le crédit impôt recherche, le coût de la recherche en France serait supérieur à celui des autres pays européens (Allemagne, Royaume-Uni, etc.) alors que grâce à ce dispositif, le coût de la recherche française est inférieur de 37 % à celui de l'Allemagne et de 11 % à celui du Royaume-Uni », déclare Laurent Wauquiez, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche à l'occasion de sa visite du laboratoire commun Thalès-CEA Lab Vision sur le plateau de Saclay, à Palaiseau (Essonne), mercredi 9 novembre 2011. « J'entends parfois dire que le CIR est justifié pour les PME qui n'investissent pas assez dans la recherche, mais qu'il serait un cadeau fait aux grandes entreprises, qui investiraient de toute façon dans la R&D. C'est faux, il est prouvé que les PME bénéficient du CIR à 70 % », poursuit le ministre. Luc Vigneron, PDG de Thalès, signale à AEF « que le CIR a permis de financer de nombreux équipements de recherche et notamment le laboratoire commun Thalès-CEA ». Par ailleurs, il fait savoir que Thalès « emploie chaque année 200 contrats Cifre dont 70 % sont embauchés à l'issue de leur contrat ».
« Il conviendrait de mieux séparer, au sein du crédit d'impôt recherche, ce qui relève spécifiquement de la recherche et des aides à l'innovation », écrit Jean-Pierre Gorges, député UMP d'Eure-et-Loir, dans son rapport intitulé « la recherche et enseignement supérieur : les politiques de la recherche », publié en octobre 2011 et portant sur les crédits 2012 de la Mires (mission interministérielle « recherche et enseignement supérieur »), dont il est le rapporteur spécial au nom de la commission des Finances. Le député souligne que « le crédit d'impôt recherche est un excellent outil de développement de la recherche privée, mais qu'il doit être utilisé à cette seule fin ». « Comme l'ont recommandé tant la Mec (Mission d'évaluation et de contrôle) que l'IGF (Inspection générale des finances) (AEF n°265062 et 234083), il convient de ne pas modifier les paramètres fondamentaux du CIR avant la réalisation d'une évaluation économétrique des effets de la réforme majeure engagée en 2008 », ajoute Jean-Pierre Gorges qui précise qu'une telle étude « devrait pouvoir être menée, avec un recul suffisant, en 2013 ».
En cas de sinistre concernant du matériel d'entreprises éligibles au crédit impôt recherche, le dispositif continuera à couvrir l'écart existant entre le coût de remplacement de l'installation détruite et le montant pris en charge par l'assurance. Tel est l'amendement [n°179] adopté par les députés concernant le CIR, dans la nuit de jeudi à vendredi 21 octobre 2011, dans le cadre de la première partie de l'examen en séance publique du projet de budget pour 2012. Il est déposé par Michel Bouvard (UMP, Savoie) vice-président de la commission des finances. « J'essaie de présenter des amendements qui ne coûtent pas d'argent et, en l'occurrence, je reviens sur un point sur lequel on m'a fait des promesses l'an dernier, sans résultat », pointe-t-il. Le crédit d'impôt recherche « s'applique aux immobilisations créées ou acquises à l'état neuf et affectées directement à la réalisation d'opérations de recherche scientifique et technique ». « En cas de sinistre, l'entreprise perd donc la partie du CIR attachée aux machines détruites, puisqu'elles ne sont, par définition, plus affectées à la recherche, ce qui la place dans une situation difficile », rappelle Michel Bouvard. Par ailleurs, un autre amendement contre l'optimisation fiscale a été rejeté (n°221).
« Inciter le secteur des cabinets de conseil à se discipliner et à édicter collectivement des règles de bonne conduite (contrat-type, grille tarifaire standard) pour améliorer l'information des entreprises. » Telle est l'une des propositions du comité d'évaluation des dépenses fiscales et des niches sociales (1), dans l'annexe intitulée « mission d'évaluation approfondie du CIR » de son rapport remis fin juin 2011 au gouvernement et rendu public lundi 29 août 2011 par le ministère du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l'État (AEF n°234083). « Même si la concurrence accrue sur le marché du conseil en matière de crédit impôt recherche modère progressivement les tarifs facturés aux entreprises, des pratiques abusives se rencontrent encore vis-à-vis des PME récemment entrées dans le dispositif », poursuit le rapport.
« Non, le crédit impôt recherche n'est pas un outil de défiscalisation pour ceux qui paieraient trop d'impôts. Il est un outil capital de l'enjeu de compétitivité de la France et a arrêté la baisse continue de l'effort de recherche privée en France depuis 1993, et fait de notre pays le territoire le plus attractif en Europe pour la R&D », indique le Comité Richelieu dans une note intitulée « le CIR : une niche fiscale ? », publiée le 2 septembre 2011. L'association qui regroupe 250 petites et moyennes entreprises innovantes françaises réagit à la publication du rapport de l'IGF (Inspection générale des finances) sur les niches fiscales, lundi 29 août 2011 (AEF n°234083). A ce titre, le Comité Richelieu « regrette de voir le CIR classé parmi les niches fiscales, avec le risque, du même coup, d'endosser les connotations négatives qui accompagnent cette catégorie ». Cependant, l'association précise qu'elle « relève avec satisfaction que le rapport de l'IGF accorde au CIR la note d'efficacité maximale de 3 sur 3 ».
« En 2008, les créances du CIR (crédit impôt recherche) résultant des doublements d'assiette [en faveur des embauches de jeunes docteurs et des collaborations entre entreprises et organismes publics] se sont élevées à 53 millions d'euros », indique le comité d'évaluation des dépenses fiscales et des niches sociales (1), dans l'annexe intitulée « mission d'évaluation approfondie du CIR » de son rapport remis fin juin 2011 au gouvernement et rendu public lundi 29 août 2011 par le ministère du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l'État (AEF n°234083). « Les dépenses déclarées au titre du doublement d'assiette ont certes augmenté entre 2007 et 2008 mais elles portent encore sur des volumes dérisoires : on peut estimer que moins de 500 jeunes docteurs bénéficient du doublement d'assiette du CIR [à comparer aux 13 211 offres d'emplois ouvertes aux jeunes diplômés dans le secteur de la recherche en 2008] et que les dépenses de sous-traitance publique déclarées au CIR représentent à peine 7 % des financements privés allant à l'enseignement supérieur en 2008 », fait observer le rapport.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.