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Une « double hélice de la protection sociale » consistant à baisser les cotisations employeurs et salariés et à augmenter la TVA et la CSG : tel est le principe du « nouveau pacte fiscal et social pour la compétitivité de la France », présenté par la présidente du Medef, Laurence Parisot, mardi 15 novembre 2011, à l'occasion de sa conférence de presse mensuelle. Annoncé depuis de nombreux mois, ce « nouveau pacte » sera « défendu becs et ongles » par l'organisation patronale durant la campagne présidentielle. « Aujourd'hui, nous sommes convaincus de la nécessité d'assainissement des finances publiques », déclare Laurence Parisot. « Le désendettement passe par une dynamisation de l'économie » et ce « pacte » serait, « à prélèvements constants », « quelque chose d'efficace et moteur ».
Les rapports du CPO (Conseil des prélèvements obligatoires) d'octobre 2009 et d'octobre 2010 « sont apparus comme ne prenant pas suffisamment en compte l'enjeu de compétitivité, au travers de formulations telles que 'les prélèvements obligatoires ne jouent qu'un rôle secondaire dans l'attractivité du territoire et la compétitivité des entreprises' ou d'un déficit d'approche économique des mesures fiscales envisagées », souligne le Medef dans son rapport « prélèvements obligatoires et compétitivité », rendu public, mardi 30 novembre 2010. Avec ce rapport rédigé sous la direction de Marie-Christine Coisne-Roquette, présidente de la commission Fiscalité des entreprises de l'organisation patronale, « le Medef souhaite apporter sa contribution sur les conséquences négatives du poids et de la structure de nos prélèvements obligatoires sur la croissance nationale et la dynamique des entreprises ».
« Nous sortons d'une vraie tourmente sociale, il serait utile pour nous, d'entendre le point de vue des syndicats et j'espère qu'ils écouteront les nôtres notamment sur les enjeux de compétitivité » des entreprises, déclare Laurence Parisot, présidente du Medef, mardi 16 novembre 2011, à l'occasion de sa conférence de presse mensuelle. « J'espère que les organisations syndicales vont accepter ma proposition de rencontres bilatérales », ajoute-t-elle. La veille, la présidente de l'organisation patronale a fait parvenir un courrier en ce sens, aux leaders des cinq organisations syndicales représentatives au niveau national interprofessionnel. « Je suis convaincue que nos organisations ont, ensemble, un rôle majeur à jouer dans l'élaboration et la mise en place de réformes destinées à améliorer l'emploi, la situation sociale et le développement des entreprises », écrit Laurence Parisot qui propose de fixer « un agenda social pour les deux années à venir ».