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« Développement des usages du numérique pour accompagner les pratiques pédagogiques et pour soutenir les politiques éducatives de réussite scolaire » ; « optimisation des processus de gestion et d'aide au pilotage » ; « enjeux transversaux de sécurité numérique, de communication électronique, de gouvernance, et ceux liés aux référentiels et aux infrastructures » : tels sont les enjeux définis par le ministère de l'Education nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative dans son S3IT (schéma stratégique des systèmes d'information et des télécommunications) 2013, publié le 14 novembre 2011. Ce schéma fait suite à celui publié en 2008 et donne les orientations de la politique ministérielle sur le numérique pour trois ans. Concernant les usages Tice, il reprend notamment les mesures annoncées par Luc Chatel en novembre 2010 avec le « plan numérique à l'école » (AEF n°254782).
Une « direction interministérielle des systèmes d'information et de communication de l'État », placée sous l'autorité du Premier ministre et rattachée au secrétaire général du gouvernement, vient d'être créée par un décret publié au journal officiel du 22 février 2011. Le délégué interministériel est nommé en conseil des ministres du 23 février 2011, il s'agit de Jérôme Filippini, directeur et adjoint au secrétaire général du gouvernement. Il préside un « conseil des systèmes d'information et de communication », placé auprès du Premier ministre, qui se réunit « au moins deux fois par an » et comprend notamment des représentants des ministères de l'Éducation nationale, et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. La direction interministérielle doit en particulier élaborer « un cadre stratégique commun pour le développement des systèmes d'information et de communication des administrations de l'État ».
« Les conditions difficiles dans lesquelles le projet Chorus est déployé dans les administrations (AEF n°267424) confirment les doutes de la Cour sur la capacité du nouveau système d'information à atteindre les ambitions de la Lolf », indique la Cour des comptes dans son rapport annuel, rendu ce jeudi 17 février 2011 au président de la République, Nicolas Sarkozy. « En l'état, Chorus aboutit à une organisation administrative compliquée où les responsabilités respectives des ordonnateurs, des services gestionnaires et des comptables s'entremêlent confusément », juge la Cour. Chorus, « progiciel (1) interministériel de gestion comptable et budgétaire », a été mis en place dès 2009 dans quatre ministères : Défense, Justice, Intérieur et Éducation nationale.
« Les systèmes d'information centralisés lourds sont chers mais rendent leur investissement, à long terme », estime Guy Waïss, chef du service du budget, de la performance et des établissements, adjoint au Dgesco, lors des « Rendez-vous de l'Éducation », organisés par AEF mercredi 26 janvier 2011 au lycée Louis-le-Grand à Paris. Prenant l'exemple du progiciel de gestion budgétaire et comptable Chorus, il considère qu' « actuellement ça coûte et ça ne rapporte pas assez, mais [fait] le pari que dans deux ou trois ans cela rapportera au système ». Mais pour Philippe Tournier, secrétaire général du SNPDEN-Unsa, « avec l'informatique, on pensait qu'on allait libérer les structures administratives des tâches redondantes, on voit que ce n'est pas du tout le cas ». Ainsi, par exemple, « pour une fiche élève il faut 66 validations sur Sconet… »
« Le SNPDEN et A&I-Unsa s'étonnent que le ministère de l'Éducation nationale puisse communiquer sur l'école numérique (AEF n°254782) alors que, pour ce qui relève de lui-même, ses propres systèmes d'informations souvent inappropriés sont un élément de dysfonctionnement permanent et une entrave paradoxale à sa modernisation », indiquent les syndicats dans un communiqué conjoint, mercredi 1er décembre 2010. Interrogé par AEF, Philippe Tournier, secrétaire général du SNPDEN, parle d'une « espèce d'accumulation générale, sans aucune perspective et avec l'impression que personne ne maîtrise plus rien ». Selon lui, « c'est un objet d'exaspération générale ».
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