En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Créer un noyau dur pour protéger les structures et équipements assurant les fonctions vitales permettant de maîtriser les principales fonctions de sûreté vis-à-vis d'aléas supérieurs à ceux retenus pour l'installation » : c'est l'une des principales recommandations de l'IRSN, dans son rapport d'expertise remis à l'ASN et présenté à la presse jeudi 17 novembre 2011. Ce rapport se base sur l'expertise des rapports d'évaluation complémentaire de sûreté fournis à l'ASN par les exploitants des centrales nucléaires en septembre (L'AEF n°232874). Les évaluations complémentaires de sûreté ont été engagées en mai par l'ASN, à la demande du Premier ministre, à la suite de l'accident de la centrale japonaise de Fukushima de mars. L'ASN remettra quant à elle son propre rapport, basé sur le rapport de l'IRSN, début janvier 2012. Il sera alors transmis au Premier ministre ainsi qu'au Conseil de l'UE qui l'examinera fin juin 2012.
Les exploitants d'installations nucléaires concernés par la première vague de l'audit nucléaire confié par le Premier ministre à l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire) doivent rendre leur rapport le 15 septembre, rappelle-t-elle, mardi 14 septembre 2011, alors que six mois sont passés depuis les accidents nucléaires de Fukushima du 11 mars dernier (L'AEF n°232878). Il s'agit d'EDF, du CEA, d'Areva et de l'Institut Laue-Langevin, qui avaient rendu le 1er juin des « notes méthodologiques » - sur leur organisation et la structure de leurs rapports -, considérées comme « globalement satisfaisantes » par l'Autorité. « Clairement, le travail important commence pour nous », commente Jean-Christophe Niel, directeur général de l'autorité. Celle-ci se donne jusqu'à la fin de l'année pour analyser les rapports. Le haut fonctionnaire précise avoir « recours à quelques jeunes retraités » pour faire face. Ainsi, les seuls rapports d'EDF pour ses 19 centrales concernées devraient dépasser les « 7 000 pages ».