En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Je suis impressionné par la dynamique du CLSPD (conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance) de Marseille. Les acteurs font appel à tous les outils mis à la disposition de la ville. Cela se traduit pas des actions et non par des bavardages comme cela peut être le cas dans d'autres villes », constate Didier Chabrol, secrétaire général du CIPD, invité à assister à la première assemblée générale plénière du CLSPD, jeudi 17 novembre 2011. Les principaux acteurs présentaient à la presse le bilan de la stratégie territoriale de sécurité et de prévention de la délinquance, signée un an auparavant (AEF Sécurité globale n°257201). « Il y a des perspectives avec le développement et la diversification de la police municipale (AEF Sécurité globale n°239646), le soutien à la vidéoprotection. L'approche est nouvelle et tend vers une prévention plus individualisée », détaille Didier Chabrol. « Ils ont beaucoup de mérite d'avoir une stratégie globale. La coopération avec l'État est excellente. Elle est très bonne avec la justice. Ils ont réussi à donner corps à la stratégie avec des axes précis, des propositions, dans un contexte de délinquance difficile », confie-t-il à AEF Sécurité globale
« Je ne critique pas l'organisation de la Préfecture de police, je pense même que, par exemple à Marseille aujourd'hui, il faudrait quelque chose qui ressemble à l'organisation de la PP : une concentration de l'unité de commandement sur la totalité des forces présentes sur un territoire, car c'est une hérésie aujourd'hui de constater que les objectifs de la Sdig (sous-direction de l'information générale) à Marseille ne sont pas partagés avec ceux de la PJ (police judiciaire) ». C'est ce qu'affirme le secrétaire national du Parti socialiste chargé de la sécurité, Jean-Jacques Urvoas, lors de la présentation du rapport de la fondation Terra nova « 38 propositions pour changer de politique de sécurité », mercredi 2 novembre 2011 (AEF Sécurité globale n°229343). Le co-auteur du rapport était interrogé sur sa proposition de supprimer la Préfecture de police de Paris, présente dans son ouvrage « Onze propositions chocs pour rétablir la sécurité » publié en août dernier (AEF Sécurité globale n°234335) et non dans la publication de Terra nova. « Mon hostilité à la PP est liée au fait que je ne vois pas pourquoi Paris aurait un traitement de faveur », précise-t-il.
À Marseille, « des mesures de court terme ne remplacent pas une stratégie durable de lutte contre l'insécurité », indique Olivier Henno, chargé des questions relatives à la sécurité au sein du « shadow cabinet » de François Bayrou, lundi 29 août 2011. Il réagit ainsi à la prise de fonction d'Alain Gardère comme préfet délégué à la sécurité et à la défense (AEF Sécurité globale n°234103). « Le remplacement du préfet à Marseille par le ministre de l'Intérieur comme solution aux problèmes de sécurité dans la cité phocéenne est un nouveau constat d'échec pour le gouvernement », estime Olivier Henno. Et d'ajouter : « La valse des hauts fonctionnaires ou les primes en fonction de résultats obtenus ne peuvent résoudre les difficultés des policiers et de l'ensemble de nos concitoyens. Ils ne sont qu'un 'cache misère' des erreurs de la politique de sécurité. »
Une « situation qui n'est plus acceptable » et demande des « réponses vigoureuses ». C'est en ces termes que Claude Guéant justifie l'annonce d'effectifs supplémentaires à Marseille et la nomination, au poste de préfet délégué à la sécurité et à la défense, d'Alain Gardère. Le ministre de l'Intérieur s'exprimait dans le cadre d'un déplacement dans le chef-lieu des Bouches-du-Rhône destiné à installer son ancien directeur adjoint de cabinet dans ses nouvelles fonctions, lundi 29 août 2011. « Marseille a connu une aggravation de l'insécurité depuis un an environ », indique-t-il lors d'une conférence de presse. Échanges de coups de feux, vols et « petite délinquance » nécessitent une « rénovation des méthodes de travail et un nouveau souffle. C'est pour cela que j'ai suggéré au président de la République de nommer Alain Gardère au poste de préfet délégué à la sécurité auprès du préfet de région Provence-Alpes-Côte-d'Azur. » Le ministre de l'Intérieur pointe l'un des axes de travail du nouveau préfet délégué : « Un effort particulier doit être effectué pour que la présence des policiers et gendarmes sur la voie publique soit accrue », exige-t-il.
« Renforcer les moyens de la police nationale à Marseille », « étendre le dispositif de vidéoprotection » ou encore « recruter 100 policiers municipaux d'ici à 2012. » Telles sont les annonces faites à l'issue d'une réunion informelle des conseillers municipaux de Marseille consacrée à la sécurité, lundi 30 mai 2011, et dévoilées dans un communiqué commun de Jean-Claude Gaudin, sénateur-maire (UMP) de Marseille, Hugues Parant, préfet de la région Paca, et Jacques Dallest, procureur de la République de Marseille. « Tous les acteurs ont tenu à souligner l'importance des efforts des forces de police et de la justice pour lutter contre la délinquance et assurer la sécurité. Néanmoins, ils ont également demandé le renforcement des moyens, de l'organisation et de la coordination de la lutte contre la délinquance », précisent-ils. Jean-Claude Gaudin souligne que « si la sécurité est une compétence première de l'État, toutes les institutions publiques, et en particulier la mairie, sont aujourd'hui parties prenantes de la coproduction de la politique de sécurité ».
« La mise en place de patrouilleurs est une initiative intéressante puisque la police a besoin de plus de visibilité sur l'espace public, et de rencontres avec la population afin de restaurer une relation de confiance », indique à AEF Sécurité globale Caroline Pozmentier, adjointe (UMP) au maire de Marseille chargée des questions de sécurité. Elle réagit à l'annonce du ministre de l'Intérieur d'une extension du dispositif des patrouilleurs à la cité phocéenne (AEF Sécurité globale n°242041) et à l'affectation de 139 policiers supplémentaires, jeudi 5 mai 2011 (AEF Sécurité globale n°241579). La déléguée au CLSPD (Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance) affirme qu'il s'agit d'une « bonne nouvelle, mais que rien n'est acquis puisque les aspects fondamentaux à satisfaire restent la qualité et la méthode ».
Claude Guéant annonce « l'affectation de 100 personnels à la police d'agglomération qui sera mise en oeuvre cet été (AEF Sécurité globale n°247628), de 39 agents à la police judiciaire et le développement des vacations de réservistes » à Marseille. Le ministre de l'Intérieur s'exprimait, jeudi 5 mai 2011, à l'occasion d'un déplacement à Marseille où il a rencontré les acteurs de la sécurité « afin de trouver, avec eux, une solution pour stopper la dégradation de la situation sécuritaire de la ville », indique le ministère de l'Intérieur. « S'appuyant sur l'exemple de la politique du préfet Lambert en Seine-Saint-Denis, le ministre a ensuite présenté les nouveaux modes d'action retenus pour mieux concentrer l'action des forces de l'ordre sur les différents points de délinquance. » Ces modes d'actions sont « l'amplification des opérations 'coup de poing' dans les quartiers sensibles, la création d'une police d'agglomération, l'extension de l'expérimentation du dispositif des 'patrouilleurs' à la cité phocéenne et le recentrage de l'action des forces mobiles sur des missions de sécurisation ». Les « patrouilleurs » ont été initialement lancés à Mantes-la-Jolie, Strasbourg, Poitiers et Nice (AEF Sécurité globale n°242041).
Mercredi 25 janvier 2023, ICPF a annoncé ouvrir son capital à hauteur de 30 % par le biais d’une levée de fonds de 4 millions d’euros réalisée auprès de la société d’investissement CITA. Objectif : permettre à cet organisme de certification qualité, qui est accrédité par le Cofrac pour délivrer Qualiopi - cette activité représentant l’essentiel de son chiffre d’affaires, de lancer en septembre 2023 une nouvelle version de sa plateforme numérique avec pour ambition de proposer aux autres organismes certificateurs "une plateforme intégrée de gestion de leurs propres offres de certification, d’évaluation ou d’inspection", explique à AEF info François Galinou, le président d’ICPF. L'organisme souhaite également "déployer une offre de mise en relation entre les certificateurs et les organismes de formation qui ne savent pas nécessairement se faire habiliter sur Qualiopi."