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Renaud Gauquelin, maire (PS) de Rilleux-la-Pape (Rhône), a été élu président de l'association d'élus Ville & Banlieue lors de l'assemblée générale du jeudi 17 novembre 2011. Il remplace Claude Dillain, qui cède son siège de maire de Clichy-sous-Bois pour se consacrer à son nouveau mandat de sénateur (PS, Seine-Saint-Denis), mais restera membre de l'association en tant qu'ancien président. Une déclaration a été adoptée, à l'unanimité, à cette occasion, qui réclame « une politique de la ville globale et transversale, interministérielle, qui soit une véritable politique d'action, renforcée, et de coordination des politiques de droit commun ». « Notre objectif est d'être plus connu, plus entendu », affirme Renaud Gauquelin qui espère porter le nombre d'adhérents de 120 à 150 « dans les années à venir ».
« Le CIV (Comité interministériel des villes) qui s'est enfin réuni vendredi 18 février […] n'a pas été à la hauteur des attentes et des espoirs placés en lui », réagit l'AMGVF (Association des maires des grandes villes de France), lundi 21 février 2011, déçue, comme Ville & banlieue, de cette réunion (AEF Habitat et Urbanisme n°247714). « Les maires de grandes villes regrettent le manque d'annonces structurantes pour résorber les écarts criants et grandissants entre les zones urbaines sensibles et le reste du pays. De toute évidence, la politique de la ville ne semble pas être une priorité du gouvernement qui n'a fait que rappeler des mesures connues ou déjà annoncées […], tout en repoussant le lancement […] d'un programme de rénovation urbaine après 2013 (dit Anru 2) et d'une géographie prioritaire renouvelée », ajoute l'association.
Les maires de l'association « Ville et Banlieue », réunis en assemblée générale à Trézalé, près d'Angers (Maine-et-Loire) depuis hier demandent vendredi 15 octobre 2010 des « Accords de Matignon pour les banlieues ». « Constatant que la politique de la Ville est en panne, alors que les inégalités sociales et territoriales s'aggravent [ils] en appellent directement au Premier Ministre, pour organiser à Matignon, sous l'autorité de celui-ci, une négociation avec l'ensemble des élus locaux concernés, afin d'élaborer des propositions et obtenir des accords engageant l'ensemble des ministères » (AEF Habitat et Urbanisme n°268206). « L'implication totale » de François Fillon est en effet pour eux « la seule garantie de la mise en œuvre gouvernementale de ces accords avec les acteurs concernés ».
Si le projet de réforme des collectivités locales, dont l'examen en seconde lecture s'est achevé jeudi à l'Assemblée, « reste en l'état, le gouvernement assène un coup terrible à la politique de la ville », déclare, vendredi 17 septembre 2010, l'association « Ville et Banlieue » qui en appelle au Premier ministre. Le texte « contraint les communes à financer une part importante, 30 % au minimum, de tout projet qu'elles souhaitent porter sur leur territoire » et « interdit le cumul des subventions que pouvaient jusqu'alors apporter le département et la région à ces projets locaux », note l'association. Or, « pour les communes les plus pauvres, le cofinancement est le principe premier du financement de la politique de la ville. Dans ces conditions, ces communes […] se retrouvent dans l'incapacité de financer leurs projets. Plus aucun projet, hors programme de rénovation urbaine, ne pourra donc être lancé dans ces quartiers. »
« Finaliser une réforme cohérente et globale qui concerne à la fois le zonage de la politique de la ville, les modalités de contractualisation mais aussi la péréquation et la DSU (Dotation de solidarité urbaine) » dans un projet de loi qui sera préparé en 2011 : c'est ce qu'annonce le Premier ministre, François Fillon, lors de l'installation du CNV (Conseil national des villes) (1), mardi 25 mai 2010. Dans un contexte de gel, en valeur, des concours de l'État aux collectivités sur la période 2011-2013 (AEF Habitat et Urbanisme n°268439), la DSU (2) « sera maintenue au même niveau en 2011 », ajoute-t-il. Et, « pour qu'il n'y ait pas de modification précipitée des zonages pour les acteurs » les ZUS (Zones urbaines sensibles) actuelles et CUCS (Contrats urbains de cohésion sociale) seront prolongés en loi de finances. « On tire la sonnette d'alarme, et la réponse c'est : 'on continue à réfléchir pendant un an' », déplore à l'issue du conseil, François Pupponi, député-maire (PS) de Sarcelles (Val-d'Oise), membre du CNV et de l'association Ville et Banlieue, qui juge que « des mesures indispensables n'ont pas été annoncées ».
« Si le Premier ministre vient mardi et n'annonce pas de réforme de la géographie prioritaire et de réforme de la péréquation, ce sera une déclaration de guerre vis à vis des maires de banlieue. Cela voudra dire que le gouvernement aura décidé définitivement de nous laisser sombrer. » C'est ce que déclare François Pupponi, député-maire (PS) de Sarcelles (Val-d'Oise), vendredi 21 mai 2010, alors que François Fillon doit installer, mardi prochain, le nouveau CNV (Conseil national des villes). Exprimant sa « colère » et son « inquiétude », il estime que « les choses s'aggravent » avec la suppression de la taxe professionnelle. « On nous a dit que d'ici juin seraient mis en place de nouveaux fonds de péréquation. Nous sommes le 21 mai, et il n'y a toujours aucun document sur le bureau de l'Assemblée nationale », déplore-t-il. L'association des maires Ville et Banlieue de France (1), présidée par Claude Dilain, maire (PS) de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), formule cinq propositions au Gouvernement et cosigne, avec l'AMGVF (Association des maires de grandes villes de France) et l'Acuf (Association des communautés urbaines de France), un manifeste « pour une réforme de la politique de la ville ».
Mercredi 25 janvier 2023, ICPF a annoncé ouvrir son capital à hauteur de 30 % par le biais d’une levée de fonds de 4 millions d’euros réalisée auprès de la société d’investissement CITA. Objectif : permettre à cet organisme de certification qualité, qui est accrédité par le Cofrac pour délivrer Qualiopi - cette activité représentant l’essentiel de son chiffre d’affaires, de lancer en septembre 2023 une nouvelle version de sa plateforme numérique avec pour ambition de proposer aux autres organismes certificateurs "une plateforme intégrée de gestion de leurs propres offres de certification, d’évaluation ou d’inspection", explique à AEF info François Galinou, le président d’ICPF. L'organisme souhaite également "déployer une offre de mise en relation entre les certificateurs et les organismes de formation qui ne savent pas nécessairement se faire habiliter sur Qualiopi."