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Le conseil régional Midi-Pyrénées et l'Agefiph (Association de gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées) Midi-Pyrénées veulent mettre en place un groupe de travail visant à mieux coordonner leurs actions et leurs financements de formations et à mieux articuler leurs offres respectives. Tel est l'un des objectifs fixés par la convention pour le développement de l'accès des demandeurs d'emploi handicapés à la formation professionnelle signée mercredi 16 novembre 2011, entre la région Midi-Pyrénées et l'Agefiph, alors que la 15e semaine pour l'emploi des personnes handicapées s'achève samedi 19 novembre. Cette convention 2011-2014 fait suite à un premier accord 2007-2010. En Midi-Pyrénées, 74 % des demandeurs d'emploi handicapés ont un niveau inférieur ou égal au CAP (contre 54 % pour l'ensemble des demandeurs d'emploi). Lors de la signature de cette convention, Frédéric Toubeau, directeur régional de Pôle emploi Midi-Pyrénées, fait part de son souhait de participer au groupe de travail voulu par la région et l'Agefiph.
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L'Agefiph (Association nationale de gestion du fonds pour l'insertion des personnes handicapées) revoit ses aides et prestations pour 2012-2015. Au cours d'un point presse tenu mardi 15 novembre 2011, Jean-Marie Faure, président de l'association, annonce « la fin de l'automaticité des aides » qui seront désormais prescrites (par les services de l'Agefiph, Pôle emploi ou les missions locales), le recentrage sur « les publics les plus éloignés de l'emploi » et une plus grande « mobilisation du droit commun » à la place des dispositifs spécifiques aux personnes handicapées.
« Sur l'emploi des personnes handicapées, une dynamique est clairement enclenchée » mais cette « réalité encourageante ne doit pas cacher les difficultés et les freins persistants » en la matière, estime Marie-Anne Montchamp, secrétaire d'État auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, à l'occasion de l'ouverture de la « semaine pour l'emploi des personnes handicapées », lundi 14 novembre 2011. Elle s'exprimait lors d'un colloque organisé par l'Adapt pour la 15e édition de cette semaine, qui a lieu du 14 au 20 novembre 2011. « Les outils de la loi d[u 11 février] 2005, notamment l'augmentation des sanctions financières, ont produit leurs effets », considère Marie-Anne Montchamp : « Depuis 2005, la part des établissements employant directement au moins un travailleur handicapé n'a cessé de croitre », souligne-t-elle, reprenant les derniers chiffres publiés par la Dares sur le sujet (AEF n°228624).
« Depuis la loi du 11 février 2005 [pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées], les entreprises ont fait beaucoup d'efforts pour intégrer des personnes handicapées. Elles remplissent donc leurs obligations à court terme, mais elles n'ont pas forcément prévu de progression de carrière pour ces salariés, en particulier pour les jeunes cadres diplômés. Garantir une évolution professionnelle aux travailleurs handicapés sera un des enjeux à l'avenir », observe Valérie Paparelle, directrice du service aux entreprises à l'Adapt, interrogée par AEF à l'occasion de la 15e semaine pour l'emploi des personnes handicapées, qui se déroule du 14 au 20 novembre 2011. Ce constat résume l'un des principaux effets de la loi du 11 février 2005, qui a fait du handicap un sujet moins tabou et a amélioré l'intégration scolaire d'enfants handicapés, sans pour autant suffire à faire disparaître les principales inégalités qui frappent cette population : chômage plus élevé, manque de formation et de qualification, stéréotypes…
Le prélèvement de l'État de 300 millions d'euros sur le FPSPP (AEF n°259355) et le un transfert de compétences de l'État vers l'Agefiph (Association de gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapée, AEF n°258733) en matière de prise en charge de la formation des chômeurs handicapés sont identifiées comme « des mesures de débudgétisation d'instruments de la politique de l'emploi » par Serge Dassault (sénateur UMP de l'Essonne) dans son rapport sur les crédits de la mission « Travail et emploi » du PLF (projet de loi de finances) pour 2011 qui vient d'être rendu public. Lors de l'examen de ces crédits, la commission des Finances du Sénat a adopté, mardi 16 novembre 2010, un amendement visant à supprimer l'article 96 du PLF pour 2011 qui prévoit le prélèvement sur la trésorerie du Fonds paritaire (AEF n°255333). Les crédits de la mission « Travail et emploi » du PLF pour 2011 ont été adoptés par l'Assemblée nationale le mercredi 17 novembre 2010 (AEF n°255381). Ils doivent être examinés en séance publique au Sénat jeudi 2 décembre 2010.