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« La situation de Jean-Pierre Chevènement », sénateur (PS) du Territoire de Belfort, qui occupe un appartement de 120 m² dans le Ve arrondissement de la capitale qui lui est loué par la RIVP (régie immobilière de la ville de Paris) depuis 1983, « n'est pas nouvelle », indique, vendredi 18 novembre 2011, à AEF Habitat et Urbanisme un connaisseur du dossier. « Cette information ressurgit dans la mesure où [le président d'honneur du MRC - Mouvement républicain et citoyen] a annoncé sa candidature à la présidentielle. Il avait été estimé, en 2009, que les parlementaires, qu'ils soient députés, sénateurs ou membres du gouvernement, et qui occupaient un logement de la RIVP, devaient en raison d'un devoir d'exemplarité et de justice sociale, prendre l'initiative de quitter leur logement à un horizon raisonnable. Or aucune des trois personnes concernées - Jean-Pierre Chevènement, la députée (PS) Delphine Batho et l'ex-secrétaire d'État Fadela Amara -, n'a accédé à cette requête. » De son côté, Jean-Pierre Chevènement a déclaré, pendant le week-end, avoir demandé à son avocat de saisir la justice à l'encontre de son bailleur, accusant la ville de Paris de nourrir la polémique contre sa personne.
« Très faible marge de manoeuvre » face à l'emprunt, loyers du patrimoine libre « très largement inférieurs à ceux du privé », manque d'information sur le nombre de ses agents qui logent dans son patrimoine, conventions de gestion à économie de solde « irrégulières », taux de vacance des parkings « particulièrement élevé ». Telles sont quelques-unes des critiques de la CRC (chambre régionale des comptes) d'Île-de-France dans son rapport d'observations définitives sur la RIVP (Régie immobilière de la ville de Paris) (1) publié mercredi 13 juillet 2011. « À ce jour, l'analyse structurelle des financements montre que le bilan est équilibré sur l'ensemble de la période sous revue, en dépit de la très forte proportion (70 %) de ressources externes et de l'étroitesse de la situation nette », indiquent les magistrats. Dans sa réponse datée du 10 juin dernier, le président de la RIVP Pierre Aidenbaum précise qu'un certain nombre de préconisations « ont d'ores et déjà été mises en oeuvre ».