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Le groupe de cliniques privées MCO Médi-Partenaires, troisième groupe français derrière Générale de Santé, le français Vitalia détenu par le fonds d'investissement Blackstone et ex-aequo avec le suédois Capio détenu par le fonds Apax, annonce vouloir utiliser les fonds liés à la vente des murs de onze de ses cliniques à la foncière Icade Santé (1) pour se désendetter et pour pouvoir racheter d'autres établissements. Frédéric Dubois, PDG de Médi-Partenaires créé en 1991 avec Sylvie Péquignot et Sophie Hazard, indique vouloir acheter trois ou quatre cliniques dans les six mois à venir. Ces établissements seraient idéalement situés de préférence dans des métropoles régionales où le groupe est déjà implanté et dans les disciplines de médecine, chirurgie, obstétrique et dialyse. Les cliniques susceptibles d'intéresser le groupe ont un chiffre d'affaires compris entre 30 et 50 millions d'euros. Les trois quarts des nouvelles recettes du groupe issues de la vente des murs financeront son endettement qui s'établit à 300 millions d'euros.
Troisième groupe d'hospitalisation privée en France, Médi-Partenaires vient de signer avec Icade, filiale de la Caisse des dépôts, une promesse de vente des murs de quatre cliniques : la clinique Ambroise Paré à Toulouse (Haute-Garonne), la clinique Pasteur à Bergerac (Dordogne), la clinique Vauban à Valenciennes (Nord) et la clinique Majorelle à Nancy (Meurthe-et-Moselle), pour un montant de 112 millions d'euros. Selon le groupe dirigé par Frédéric Dubois, « cette nouvelle ligne de crédit permettra de désendetter le groupe et financer sa croissance ». Se présentant comme un acteur « solide et stable au regard à la fois des investisseurs, du secteur hospitalier et des tutelles », le groupe affirme développer une stratégie d'acquisition « mesurée et sélective reposant sur des critères géographiques et de qualité de l'équipe médicale et des outils ».
Responsables d'agences régionales de santé, dirigeants hospitaliers des secteurs public et privé, acteurs libéraux des soins de ville se sont interrogés, mardi 11 octobre 2011, sur la configuration idéale des locaux d'exercice des activités de soins à l'occasion de la première rencontre santé Icade. Ces locaux doivent être dimensionnés de manière à répondre à la fois aux besoins nouveaux et au souhait des patients d'être soignés au plus près de leur lieu de résidence dans le respect des standards de qualité. « Les modes de prise en charge des patients sont en train de fortement évoluer et ne manqueront pas d'avoir un impact sur l'immobilier. Une forte évolution des maladies chroniques et le vieillissement de la population font que ceux-ci devront s'inscrire dans la durée avec plus de prises en charge à domicile. Cela aura un impact sur l'organisation immobilière de nos hôpitaux et au-delà, il nous faut organiser le parcours du patient », déclare Claude Évin, directeur général de l'ARS d'île-de-France, lors d'une table ronde consacrée au « nouveau périmètre pour l'hôpital et la clinique de demain ».
Alors que la loi HPST promulguée le 21 juillet 2009 reconnaît les prétentions des cliniques privées à vouloir remplir des missions de service public, la FHP avait convié la semaine dernière, lors de ses rencontres organisées jeudi 19 et vendredi 20 novembre 2009 à Paris, les syndicats médicaux représentatifs (CSMF, SML, FMF et MG France) à débattre des conditions d'une rénovation des relations entre médecins libéraux et cliniques. Un débat d'autant plus nécessaire et crucial que, comme l'a souligné vendredi avec gravité le président de la FHP, Jean-Loup Durousset, l'hospitalisation publique entend bien reconquérir des « parts de marché » sur les cliniques, notamment en chirurgie. « Gérard Vincent [délégué général de la FHF ] a fort bien compris nos faiblesses. Il nous a clairement prévenu dans son intervention qu'il comptait bien s'appuyer sur elles pour reconquérir des parts de marché », a lancé le président de la FHP aux dirigeants de cliniques et aux praticiens présents.
« La loi HPST nous a rattrapés. Nous étions en avance en termes de gouvernance et de relations entre les directions de nos établissements et nos médecins. Nous devons aujourd'hui aller plus loin », analyse Frédéric Rostand, président du directoire du groupe Générale de Santé, « en associant davantage le corps médical aux prises de décision administratives, en articulant encore plus le projet d'établissement avec le projet médical et en réfléchissant avec nos médecins sur nos moyens ». Frédéric Rostand s'exprime dans le cadre de la table ronde consacrée aux conséquences de la loi HPST sur les cliniques privées, qui a ouvert le 7e Forum médical organisé par le Générale de Santé à Marseille, vendredi 25 septembre 2009.
Le rapport 2009 du Hcaam examiné hier, jeudi 24 septembre 2009, par ses membres a été adopté à l'unanimité, a-t-on appris auprès du secrétariat général du Haut conseil. Le document comporte un long chapitre consacré à la « problématique des dépassements d'honoraires médicaux », sujet qui figurait déjà dans le projet examiné en juillet dernier (AEF n°292712). Il est mis en ligne sur le site Internet du ministère de la santé. Le Hcaam s'y livre à une analyse du phénomène en le replaçant dans son contexte juridique, historique et financier. Il soumet à l'analyse de ses membres une imposante cartographie des dépassements par spécialités en France, d'où il ressort que certaines régions sont nettement défavorisées en termes d'offre médicale à tarifs opposables. Enfin, il envisage différents scénarios d'évolution estimant qu'à partir du moment où, au moins localement (pour certaines spécialités et certains territoires), la liberté tarifaire devient la règle, se posent « des questions de pur principe quant à l'évolution sous-jacente du système de prise en charge ».
La définition négociée avec les médecins d'un nouveau secteur d'exercice "exige un changement de méthode", indique l'Unocam (Union nationale des organismes complémentaires d'assurance maladie) dans une lettre ouverte consacrée au "secteur optionnel", diffusée mardi 12 mars 2008. L'Union des organismes complémentaires estime que "puisque les majorations d'honoraires ne seront prises en charge que dans le cadre de contrats complémentaires", "la négociation est nécessairement tripartite".