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« Les régions se sont investies dans le câblage des lycées, dans l'investissement numérique et au-delà de leurs compétences dans la maintenance des équipements informatiques. Mais aujourd'hui, elles constatent que l'effet de cet investissement en matière d'usages n'est pas celui attendu. Il faut que le plan numérique [lancé par Luc Chatel] soit une réalité en terme de formation initiale et continue des enseignants », demande François Bonneau, président de la région Centre et vice-président de l'ARF en charge des lycées, à l'occasion d'une conférence de presse présentant les résultats d'une « enquête sur les investissements des régions dans l'accompagnement du numérique éducatif ». Le président de région regrette en effet que la France se place « au huitième rang européen pour l'équipement de ses établissements secondaires en ordinateurs », mais au « 24e rang pour ce qui est de l'accès à l'outil numérique et sa maîtrise dans un contexte pédagogique », ce qu'indique le rapport Fourgous (AEF n°275655). En moyenne, selon la Depp, le nombre d'élèves par ordinateur atteint 2,7 en LGT et de 2,3 en LP.
En matière de restauration scolaire, « hors approvisionnement traditionnel », 38 % des régions privilégient les produits bio, 36 % les productions locale, 23 % la production labellisée par la région, et 3 % des produits sans OGM, indique une étude menée par l'ARF et rendue publique jeudi 20 octobre 2011, alors que se déroule la « semaine du goût ». « Depuis le 1er janvier 2005, elles détiennent en effet les compétences en matière d'hébergement et de restauration dans les lycées », rappelle l'association des régions de France. « Dans ce dernier domaine, elles ont rapidement mis en œuvre des politiques d'amélioration de la qualité des menus et du service rendu aux lycéens, tout en développant l'accès à la restauration. » Aussi, estime-t-elle qu' « avec les régions, la 'semaine du goût à l'école', c'est toute l'année ».
« Depuis 2003, on recense - 60 000 postes dans le second degré, et - 4 800 à cette rentrée. Et pour 2012, on apprend par la presse que 6 550 postes seraient supprimés dans le second degré (AEF n°234314). Si on a moins de postes, les classes sont plus lourdes, il y a plus d'échec, moins de possibilités de mettre en place une remédiation. Or, avec les NTIC, nous sommes dans un bouleversement pédagogique complet. Pour que le numérique soit un outil qui permette moins d'échec scolaire, qu'il permette aux enseignants de travailler ensemble, avec des enseignants formateurs, si l'on supprime 4 800 postes, c'est beaucoup de moyens en moins pour cela », déclare François Bonneau, président de la région Centre et vice-président de l'ARF en charge des questions d'éducation, à l'occasion d'une conférence de presse organisée par l'ARF, mercredi 31 août 2011. « La problématique des moyens et des postes », celles de la « réforme en cours de la filière technologique », de « l'apprentissage et des formations professionnelles en LP », « le coût de la rentrée » sont les quatre « points de tensions entre les régions et l'État » qu'identifie François Bonneau à quelques jours de la rentrée scolaire.
Que les compétences propres à l'État et aux régions soient clarifiées, qu'« un véritable pouvoir normatif » soit reconnu aux régions, et que la « fiscalité locale » soit réformée, tels sont les trois axes de « l'acte III de la décentralisation », présenté par l'ARF mercredi 13 avril 2011. « Il faut un acte III de la décentralisation car nous souhaitons avoir la plénitude des pouvoirs dans les domaines qui nous ont été transférés, pour avoir la plénitude de la responsabilité », poursuit Alain Rousset. « Sur un euro transféré par l'État aux régions pour les lycées, les régions dépensent aujourd'hui cinq euros », cite pour exemple Alain Rousset, selon lequel « aucun projet ne peut être réalisé sans les collectivités locales ». L'ARF demande en outre « l'abrogation de la loi de décembre 2010 » portant création du conseiller territorial et de métropoles (AEF n°253912).