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« Le programme 'Erasmus pour tous' réunirait tous les mécanismes européens et internationaux actuellement mis en oeuvre pour l'éducation, la formation, la jeunesse et le sport, remplaçant à lui seul sept programmes actuels. » C'est la description que fait la Commission européenne, mardi 23 novembre 2011, de son nouveau programme appelé « Erasmus pour tous ». Celui-ci, dont le lancement est prévu en 2014, doit remplacer les programmes « Éducation et formation tout au long de la vie » (Erasmus, Leonardo Da Vinci, Comenius, Grundtvig), « Jeunesse en action », « Erasmus Mundus », « Tempus », « Alfa », « Edulink » et le programme de coopération bilatérale avec les pays industrialisés. Présenté comme une « structure rationalisée », « Erasmus pour tous » vise à renforcer « considérablement les possibilités de mobilité et de coopération » pour les étudiants, les stagiaires, les enseignants, les formateurs et les éducateurs « souhaitant partir étudier, se former, enseigner ou travailler comme bénévoles à l'étranger ».
L'EUA (Association européenne des universités) « se réjouit » de l'accent mis par la Commission européenne sur « le rôle déterminant de l'enseignement supérieur et de la recherche pour parvenir à remplir les objectifs de la stratégie 'Europe 2020' », mais estime toutefois que l'aide devrait également « être destinée à la professionnalisation de la direction et de la gestion universitaire ». Cette réaction intervient après la présentation, mardi 20 septembre 2011 par la Commission européenne, de sa « stratégie de modernisation de l'enseignement supérieur » visant à « soutenir la croissance et l'emploi » (AEF n°232446). De son côté, l'ESU (Syndicat des étudiants européens) se dit « fortement déçu » et estime que « l'exécutif européen n'est pas parvenu à envoyer un message clair au sujet des investissements publics en direction de l'enseignement supérieur ».
« Nous devons réformer l'enseignement supérieur - et la formation professionnelle - afin de doter nos jeunes des compétences dont ils ont besoin », car l'enseignement supérieur « est la meilleure des assurances contre le chômage » (AEF n°232993). C'est ce qu'affirme Androulla Vassiliou, commissaire européenne à l'éducation, la culture, au multilinguisme et à la jeunesse, mardi 20 septembre 2011. Elle s'exprime à l'occasion de la présentation de la nouvelle « stratégie de modernisation de l'enseignement supérieur » de la Commission européenne. Celle-ci vise à « accroître le nombre de diplômés, à améliorer la qualité de l'enseignement supérieur et à optimiser la contribution de l'enseignement supérieur à l'économie européenne, afin qu'elle sorte renforcée de la crise ». En effet, « dans l'économie mondiale, l'Europe ne peut faire face à ses concurrents qu'en s'appuyant sur la connaissance, les savoirs et la capacité d'innovation », souligne Androulla Vassiliou.
« Le budget de l'Union européenne peut apporter une véritable valeur ajoutée en favorisant la mobilité, en facilitant la coopération et l'échange des pratiques exemplaires et en soutenant les États membres dans la modernisation de leurs systèmes d'éducation et de formation ». C'est ce qu'indique la Commission européenne dans une communication adressée aux institutions européennes (1). Dans ses propositions pour le budget 2014-2020 de l'UE, la Commission souhaite ainsi « que le budget de l'UE soutienne l'éducation ». Pour ce faire, elle propose une dotation de 15,2 milliards d'euros pour la création d'un nouveau programme baptisé « Europe éducation ». « Ce programme réunira les sous-programmes actuellement distincts du programme 'Éducation et formation tout au long de la vie', les programmes internationaux dans le domaine de l'enseignement supérieur - notamment Erasmus Mundus - et Jeunesse en action », précise la Commission.
Le collège des commissaires européens adopte la proposition de budget pour la période 2014-2020, mercredi 29 juin 2011. Le programme-cadre nommé « Horizon 2020 » sera doté de 80,2 milliards d'euros pour la recherche et l'innovation, soit une augmentation de 46 % par rapport au 7e PCRD, indique le document « Un budget pour la stratégie Europe 2020 » de la Commission européenne. Celle-ci souligne que ce programme-cadre « aura vocation à rassembler tous les projets dans ce domaine, afin d'éliminer les problèmes de fragmentation, et à rapprocher les projets financés par l'UE de la ligne des programmes de recherche nationaux ». La Commission rappelle que les trois principaux instruments de financement sont : le 7e PCRD, le volet innovation du programme-cadre pour l'innovation et la compétitivité, et l'IET, réunis sous le cadre stratégique commun « Horizon 2020 ». Le budget pour le 7e PCRD tel qu'adopté en novembre 2006 par le Parlement européen était de 54 milliards d'euros pour la période 2007-2013 (AEF n°389767)
La Commission européenne lance une consultation publique sur la modernisation de l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation en Europe d'ici 2020. Cette consultation ouverte aux différents acteurs de l'enseignement supérieur européen se terminera le 15 mars prochain. L'enquête propose notamment de classer par ordre d'importance « une liste de priorités politiques potentielles », « qui tient compte des questions déjà abordées dans la communication de la Commission européenne de 2006 » (AEF n°396746 ).
La Commission européenne vient de publier son programme de travail pour l'année 2011. S'agissant de l'enseignement supérieur, elle annonce la publication d'une communication sur « la modernisation de l'enseignement supérieur en Europe ». Ce texte aura pour objectif de réviser les objectifs fixés dans la précédente communication écrite par la Commission sur le sujet en 2006 (AEF n°396746) « et d'en proposer d'autres pour l'avenir ». « Le document pourrait inclure des propositions relatives à un système de transparence et de classement pour les établissements d'enseignement supérieur », ajoute la Commission européenne.