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Financement de la SGP, aménagement des gares, absence de calendrier des travaux… En dépit de plusieurs sujets de satisfaction, les députés Yves Albarello (UMP, Seine-et-Marne) et Annick Lepetit (SRC, Paris), rapporteurs pour le suivi de la loi du 3 juin 2010, regrettent, mercredi 23 novembre 2011 devant la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire de l'Assemblée nationale, certaines lacunes et insuffisances dans le projet du Grand Paris (AEF Habitat et Urbanisme n°250394). Les deux députés, lors de la présentation de leur rapport d'information provisoire, expriment notamment leurs « doutes concernant la question du financement ». « Qu'en est-il des 4 milliards d'euros promis par l'État [pour la construction du métro automatique]? Comment finançons-nous les gares ? Quelle sera l'ampleur de l'intervention du Stif ? », liste Yves Albarello.
« Le Grand Paris n'est pas seulement un mode de transport mais un projet de société, qui doit être débattu avec l'ensemble des régions françaises », déclare Michel Teulet, maire (UMP) de Gagny (Seine-Saint-Denis). Également président de l'Amif, il s'exprime à l'occasion d'une table ronde intitulée « Grand Paris et habitat : quelles perspectives avec les contrats de développement ? », organisée dans le cadre du Congrès des maires mardi 22 novembre 2011 à Paris. Maurice Leroy, ministre de la Ville, assure quant à lui que « le logement est un des piliers du Grand Paris ». Or, poursuit-il, « chacun sait que la situation est critique [dans ce domaine] : nous devons donc nous engager sans réserve pour atteindre [l']objectif » de 70 000 nouveaux logements par an prévu par la loi du 3 juin 2010 sur le Grand Paris .
Le Ceser émet, dans un avis adopté lors de sa séance plénière du 10 novembre 2011, ses recommandations au sujet de la révision du Sdrif, lancée en septembre dernier par le conseil régional d'Île-de-France (AEF Habitat et Urbanisme n°232197). Le Ceser précise qu'il a « identifié un certain nombre de dysfonctionnements ayant conduit à la non-approbation du Sdrif [dont] il a tiré des enseignements qu'il souhaite faire partager à l'État et à la région en vue d'éviter leur renouvellement ». Il appelle notamment à une « association plus féconde » entre l'État et la région pour élaborer au plus vite un schéma directeur approuvable par le Conseil d'État « prenant en compte les éléments nouveaux du Grenelle de l'Environnement, du Grand Paris et de la crise économique actuelle ».
« Le bilan présidentiel se résume finalement à peu de choses et beaucoup de temps perdu », estime Bertrand Delanoë, le maire (PS) de Paris, lundi 10 octobre 2011, quelques heures après le discours prononcé par Nicolas Sarkozy, à la Cité de l'architecture et du patrimoine, à l'occasion des « quatre ans du Grand Paris » (AEF Habitat et Urbanisme n°230826). « Le discours prononcé aujourd'hui par le président procède, une fois encore, selon la même méthode, en cherchant à s'approprier une dynamique urbaine, engagée de longue date par les élus locaux », poursuit l'élu socialiste. « Le Grand Paris est une œuvre commune. Il ne peut pas y avoir de dépositaire unique. On prendrait alors le risque d'en dénaturer profondément le sens premier, déclare de son côté Jean-Paul Huchon, président (PS) de la région Île-de-France. On peut faire le Grand Paris mais pas contre les gens. Pas contre les collectivités locales […] Si aujourd'hui le climat est meilleur, il ne l'était pas à l'époque. »
La ministre du Développement durable, Nathalie Kosciusko-Morizet, annonce l'installation d'une commission stratégique sur l'avenir de l'aéroport d'Orly, lundi 3 octobre 2011, en présence de Maurice Leroy, ministre de la Ville. Dans le cadre du Grand Paris, il a peu été question » de l'aéroport, estime la ministre. Il fait déjà l'objet « d'un certain nombre de mesures environnementales, mais toutes les polémiques et les oppositions n'ont pas été évacuées ». Plusieurs élus franciliens s'étaient « indignés » du projet de relèvement de l'altitude d'arrivée des avions à l'aéroport, dans une lettre adressée en juin dernier à la ministre. Deuxième aéroport de France, Orly accueille 25 millions de passagers par an. Il « doit s'adapter pour répondre aux enjeux du Grand Paris tout en tenant compte des intérêts des riverains, du bassin d'emploi et du respect de l'environnement », précise le MEDDTL.