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« L'ARS [de Lorraine] prévoit de faire appel devant la chambre disciplinaire nationale de l'ordre des médecins », et ce « sauf éléments nouveaux tirés de la motivation du Crom (conseil régional de l'Ordre des médecins) », indique-t-elle, suite au rejet de sa plainte à l'égard du Dr. Roux « pour manquement au code de déontologie médicale » intervenu ce mercredi 23 novembre 2011 (AEF n°227509). Cette plainte avait été déposée au printemps par le directeur général précédent [Jean-Yves Grall], suite à la suspension du praticien en octobre 2010. « La notification de la décision du Crom est attendue vendredi prochain ».
La plainte de l'ARS de Lorraine contre le docteur Pierre-Michel Roux, l'ancien chef de la chirurgie cardiaque du CHR Metz-Thionville suspendu en octobre 2010 puis révoqué par le CNG (Centre national de gestion) des praticiens hospitaliers, « a été rejetée », indique à AEF le conseil régional de l'ordre des médecins de Lorraine, ce mercredi 23 novembre 2011. Le praticien avait comparu le 9 novembre dernier devant la chambre disciplinaire de l'Ordre, dans le cadre d'une plainte déposée par Jean-Yves Grall, l'ancien directeur général de l'ARS de Lorraine, aujourd'hui directeur général de la Santé. Cette décision « n'est pas définitive », car « susceptible d'appel au niveau national », précise le conseil de l'Ordre de Lorraine, qui n'a pas communiqué le jugement. Le docteur Roux encourait « une sanction pouvant aller du blâme à la radiation », précise à AEF Hubert de Chevigny, président de l'association « Metz a du coeur » qui le soutient (« 600 membres, représentant les 8 000 opérés du docteur Roux »).
Le docteur Pierre-Michel Roux, ancien chef du service de chirurgie cardiaque au CHR Metz-Thionville suspendu en octobre 2010 sur décision annoncée par l'ancien directeur général de l'ARS-Lorraine Jean-Yves Grall (AEF n°256752), a été révoqué par le CNG (Centre national de gestion) des praticiens hospitaliers, vient-il d'annoncer lors d'un point-presse à Metz (Moselle), mercredi 8 juin 2011, plus d'un mois après son audition. La question de l'avenir du docteur Roux rejoint les interrogations sur les raisons de la suspension du service de chirurgie-cardiaque messin, invoquées par l'ancien directeur de l'ARS qui a depuis été nommé directeur général de la santé (AEF n°241223). « Cette décision du CNG [à mon encontre] a été prise contre l'avis du conseil de discipline, celui-ci ayant refusé par sept voix contre trois cette révocation, [...] les mêmes personnes ayant proposé ensuite une mutation d'office », explique le praticien désormais empêché d'exercer en hôpital public. Il compte faire appel de cette décision devant le tribunal administratif.
« D'après notre enquête, menée auprès de 23 cardiologues, nous n'avons trouvé personne pour nous dire que le docteur Roux [chef du service de chirurgie-cardiaque du CHR Metz-Thionville, suspendu à titre conservatoire] est incompétent. Comment continuer à construire un projet régional de santé ambitieux, sur des mensonges et de la calomnie ? », interroge Hubert de Chevigny, président de l'association « Metz a du cœur », ce mardi 19 avril 2011 à Metz-Congrès, introduisant une soirée consacrée au devenir du service de chirurgie cardiaque du CHR Metz-Thionville. Plusieurs professionnels de santé et politiques, de Lorraine et d'autres régions, ont affiché leur incompréhension face à la décision du directeur de l'ARS de Lorraine de suspendre temporairement ce service sur la base d'une augmentation du taux de mortalité (AEF n°256752). En parallèle, des zones d'ombre ont été pointées dans la stratégie suivie par l'ARS Île-de-France, qui envisage la fermeture du service de chirurgie-cardiaque du CHU Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne). Ce débat, consacré aux « aspects médicaux » et « aux méthodes de l'ARS » dans cette affaire, précède le passage du docteur Pierre-Michel Roux devant la commission disciplinaire du CNG (Centre national de gestion), le 29 avril.