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« Les dirigeants d'entreprise sont le plus souvent d'excellents techniciens, concentrés sur la production, mais la mentalité est encore celle d'antan : ils font confiance à leur client », déclare Ghislaine Moulai, avocate au barreau de Paris spécialiste de la sécurité privée. Conseil de l'ADMS (Association nationale des métiers de la sécurité privée, AEF Sécurité globale n°237820), Ghislaine Moulai insiste sur l'importance de la rédaction précise des contrats dans le domaine de la sécurité privée. « Lorsqu'ils ne sont pas suffisamment explicites, les entreprises prestataires sont rendues vulnérables. » Pour l'avocate, « le contrat doit présenter la règle du jeu et les limites de l'exercice pour l'entreprise de sécurité ». Ghislaine Moulai souligne par ailleurs le manque d'experts auprès des tribunaux spécialisés dans la sécurité privée.
« Négociez les prix avec vos organismes de formation ! » Voici le message délivré aux entrepreneurs de la surveillance humaine par Jean-Pierre Delfino, directeur d'Opcalia ON (Opcalia opérateur national), organisme collecteur des fonds de formation des entreprises de la branche prévention-sécurité (AEF Sécurité globale n°250080). Il intervenait lors de la première journée du congrès du Snes, mercredi 9 novembre 2011 à Paris (AEF Sécurité globale n°228423). Comme l'explique Jean-Pierre Delfino, la branche professionnelle a récemment relevé les taux de prise en charge des formations continues, de 13 à 16 euros de l'heure. Selon Jean-Pierre Delfino, les centres de formation ont tendance à augmenter leur prix en conséquence, et donc à annuler l'effet de la hausse du financement. « La réévaluation de la prise en charge n'a pas vocation à favoriser les marges des centres de formation ! », souligne-t-il.
« L'ADMS a plusieurs atouts, à commencer par un grand nombre d'adhérents », déclare Jean-Michel Houry, président de la commission « surveillance humaine » de l'association nationale des métiers de la sécurité, lors de son assemblée générale à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), vendredi 24 juin 2011 (AEF Sécurité globale n°237640). « L'association comprend des sociétés de tailles différentes et qui pratiquent des métiers différents, ce qui lui donne une bonne représentativité du monde de la sécurité. Celui-ci ne se limite pas à la surveillance humaine », ajoute le P-DG du groupe Neo sécurité, entreprise qui a adhéré récemment à l'association . « Nos adhérents dépassent les 300 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel, ce qui représente 10 à 12 % des revenus du secteur », estimé « entre 3 et 4 milliards d'euros. »
« L'ADMS (Association nationale des métiers de la sécurité) entame les démarches afin d'être représentative au sein de la branche professionnelle. Nous avons adressé un courrier de présentation de l'association et une demande de rendez-vous à Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé », déclare Danièle Meslier à AEF Sécurité globale, déléguée générale de l'association, qui regroupe une centaine de professionnels de la sécurité. Elle s'exprime à la veille de l'assemblée générale de l'ADMS, qui a lieu le 24 juin 2011 à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) et verra l'élection d'un nouveau président. La vocation de l'association est « d'aider la centaine d'adhérents dans toutes leurs démarches, notamment administratives, auxquelles ils ont peu de temps à consacrer, par le biais d'informations et de suivi de dossiers », détaille Danièle Meslier. Elle revient également sur l'adhésion du groupe Neo sécurité à l'ADMS