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Une réforme du cursus conduisant au grade de master doit permettre notamment « de poursuivre le développement de l'offre dans tous les champs de formation conduisant au diplôme national ainsi qu'au grade de master, pas uniquement dans un but d'accompagner un souhait naturel de poursuite d'études des étudiants, mais aussi et surtout pour mieux les préparer à leur insertion professionnelle et doter notre pays de diplômés mieux préparés à répondre aux défis du futur », indique Jean-Michel Jolion, président du comité de suivi master dans un « texte de positionnement » intitulé « Master, un cursus en devenir : quelques propositions pour une réforme », transmis au cabinet du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Laurent Wauquiez, et au Dgesip, Patrick Hetzel. « Ce texte a été largement discuté au sein du comité de suivi master mais il n'a pas fait l'objet d'un vote formel. Il est donc statutairement l'expression du président du comité, chaque organisation présente au sein du comité [le] complétera. »
« Le stage est encore trop souvent un élément de formation mal inséré dans le cursus et présenté le plus souvent comme une parenthèse » et « les informations fournies aux étudiants se focalisent sur les aspects les plus quantitatifs (durée, rémunération…) et pas assez sur les objectifs du stage qui doivent être en lien avec ceux de la formation suivie », affirme le comité de suivi master en préambule de son avis sur les stages « au sein du cursus conduisant au diplôme national de master sous statut étudiant », daté du 10 juin 2011. Le texte a été élaboré conjointement avec le comité de suivi licence et le comité Stapro. La spécificité de chaque comité a donné lieu à des rédactions un peu différentes. Le comité de suivi master rappelle que « le stage est un élément important de la formation et à ce titre devrait donc être présent dans chacun des cursus de ce niveau (…). Élément du cursus à part entière, il doit être préparé, encadré et évalué au regard des objectifs de la formation. » En outre, il est nécessaire que « le milieu socio-économique, en collaboration avec les établissements d'enseignement supérieur, soit force de propositions d'offres de stages en lien avec les formations. »
« Les stages doivent être des éléments concourant aux objectifs de formation d'un cursus. Ils sont à ce titre présents dans les documents décrivant la formation proposée dans le processus d'évaluation par l'Aeres ou arrêtés par l'instance responsable de la formation », affirme le comité de suivi master, à l'issue de sa séance plénière du 14 octobre 2010. Le comité souhaite s'exprimer sur « la situation actuelle de la réglementation sur les stages », suite à la parution du décret du 25 août 2010 interdisant les stages hors cursus (AEF n°261939). Une circulaire est en cours de validation au MESR pour préciser la manière d'interpréter le décret, notamment vis-à-vis des stages qui ne sont pas inscrits dans la maquette du diplôme (AEF n°259113).
Il faut ouvrir les débouchés professionnels des formations SHS (sciences humaines et sociales) et LLA (langues, lettres, arts) en favorisant « une identification des savoirs, des aptitudes et des compétences acquis et développés au cours des formations », indique un document de travail faisant le point, fin juin 2009, sur les travaux du comité de suivi master, dont un groupe de travail est dédié au thème « SHS et LLA ». Il s'agit aussi de « cibler les compétences concrètes » que les étudiants de ces domaines devront être amenés à valoriser. « Nous allons travailler sur ce sujet avec le comité de suivi licence. Il nous faudra sans doute une année pour aboutir », explique à AEF Jean-Michel Jolion, président du comité. Les travaux « n'en sont qu'à leurs débuts », indique le document : le groupe a commencé avec la mention « histoire » « en envisageant les questions posées par cette mention comme pouvant être transposées dans le domaine des SHS ».