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« Après une année 2011 où le secteur du bâtiment a recréé une petite partie des emplois perdus durant les années de crise, l'année 2012 verrait l'emploi reculer à nouveau : (…) 35 000 postes seraient supprimés, intérim compris », estime la FFB (Fédération française du bâtiment), dans ses prévisions pour 2012 présentées mardi 19 novembre 2011. La Fédération estime que le secteur du bâtiment « entrerait de nouveau en crise » en 2012 et connaîtrait un recul de son activité de -1,9 %, ce « qui aurait de graves répercussions sur l'emploi ». Selon Didier Ridoret, président de la FFB, « une grande part, environ les deux tiers » des 35 000 destructions d'emploi attendues pour l'année prochaine concernerait les effectifs intérimaires. À titre de comparaison, le bâtiment a perdu environ 45 000 emplois en moyenne en 2009 (AEF n°272285), année où les effets de la crise économique se sont principalement fait sentir sur le secteur.
« Selon les chiffres semi-définitifs de Pôle emploi, le recul des effectifs salariés a cessé dans le bâtiment au premier trimestre 2011. De fait, les entreprises de bâtiment auraient regagné de l'ordre d'une centaine de postes pérennes par rapport au premier trimestre 2010 et 2011 et d'un peu plus de 6 000 depuis le début 2011. » C'est ce qu'indique une note de conjoncture sur l'activité dans le bâtiment présentée par la FFB (Fédération française du bâtiment), mardi 4 octobre 2011. Au total dans le secteur du bâtiment, en additionnant effectifs salariés et postes d'intérim en équivalents-temps plein, le gain net d'emplois s'établirait à environ « 5 700 par rapport au deuxième trimestre 2010, principalement du fait de la hausse de l'intérim », et à « 12 100 entre fin 2010 et fin juin 2011, grâce à la hausse simultanée de toutes les natures de contrats », indique la fédération, pour qui « l'amélioration prévue se dessine sur le premier semestre 2011 ».
« Alors que l'artisanat du bâtiment retrouve tout juste le chemin de la croissance (+2,5 % de l'activité au 2e trimestre 2011), les mesures envisagées pour réduire le déficit public inquiètent fortement la Capeb », affirme Patrick Liébus, président de la confédération, lors d'une conférence de presse, mercredi 7 septembre 2011. À cette occasion, il est en effet revenu sur les mesures annoncées par le Premier ministre François Fillon le 24 août 2011 (AEF n°234295 ). La Cabeb s'inquiète notamment de l'effet sur l'emploi de la limitation, pour les employeurs, de l'exonération des charges sociales sur les heures supplémentaires du fait de leur réintégration dans la base de calcul des allégements « Fillon » sur les bas salaires (AEF n°234295 ).
« Les chiffres de l'emploi marquent une réelle reprise de l'intérim, préalable classique à la reprise des embauches. », déclare Didier Ridoret, président de la FFB à l'occasion de la présentation d'une note de conjoncture dans le secteur du bâtiment, mardi 5 avril 2011. Au global, pour le bâtiment, en additionnant effectifs salariés et postes d'intérim en équivalents temps-plein, la perte nette s'établirait à environ « 16 900 emplois en moyenne annuelle en 2010, l'intégralité du mouvement s'expliquant par la baisse des effectifs salariés, alors que l'équivalent de 1 100 postes supplémentaires à temps plein auraient été pourvus par l'intérim ». En décembre, Didier Ridoret estimait la perte d'emplois en moyenne annuelle à 15 000 postes (AEF n°252959).
« Le bilan de l'activité en 2010 s'avère particulièrement compliqué à établir. […] Au global, nous retenons pour le bâtiment un recul de l'activité de 3,4 % en 2010. Conséquence de cette modération du recul de l'activité d'ensemble, la perte d'emplois se limiterait en moyenne annuelle à 15 000 postes au total avec une reprise de l'interim, soit environ 6 000 équivalents temps supplémentaires, plein et une baisse mesurée des effectifs salariés (21 000) », déclare Didier Ridoret, président de la FFB, (fédération française du bâtiment), au cours d'une conférence de presse, mercredi 15 décembre 2010. En 2009, conséquence directe de la crise économique, 45 300 emplois avaient été détruits dans le bâtiment (AEF n°272285). Début 2010, la FFB tablait sur une destruction de 30 000 emplois sur l'année 2010, une prévision ramenée à 20 000 postes à la fin deuxième trimestre (AEF n°260033).
Le bâtiment emploie 1 279 000 personnes en équivalent temps plein au deuxième trimestre 2010, soit une baisse de 1,1 % par rapport au deuxième trimestre 2009, annonce la FFB (Fédération française du bâtiment) au cours d'une conférence de presse, mardi 21 septembre 2010. « Le recul de l'emploi, contenu en 2009, se modère encore. Nous devrions ainsi finir l'année avec une contraction de 20 000 équivalents temps plein, contre 30 000 initialement prévus », évalue Dider Ridoret, président de la FFB, à partir de chiffres révisés de Pôle emploi. En 2009, conséquence directe de la crise économique, 45 300 emplois ont été détruits dans le bâtiment.
« Le recul de l'emploi s'est poursuivi, mais en se modérant. » C'est ainsi que la FFB (Fédération française du bâtiment) interprète les dernières données de Pôle emploi dans le bâtiment, à l'occasion de la présentation de sa note trimestrielle de conjoncture, mercredi 30 juin 2010. La branche emploie 1 278 000 personnes au premier trimestre 2010, soit une baisse de 2,1 % (27 900 postes supprimés) par rapport au premier trimestre 2009. Cette baisse était de 3,3 % (44 000 personnes) en moyenne sur l'ensemble de l'année 2009. Cependant, la note de conjoncture de la FFB remarque « une reprise de l'emploi par rapport à la fin 2009 » avec 5 500 emplois supplémentaires par rapport au dernier trimestre 2009. La plupart des nouvelles embauches au premier trimestre 2010 ont été réalisées en intérim.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.