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« D'ici 2020, une moyenne d'au moins 6 % des 18-34 ans diplômés de l'enseignement et de la formation professionnels initiaux devraient avoir effectué à l'étranger une période d'études ou de formation liée à ce type d'enseignement ou de formation (y compris des stages) d'une durée minimale de deux semaines, ou moins sur présentation d'un document Europass » Tel est le « critère de référence » mis en avant dans une recommandation du Conseil de l'Union européenne, adoptée lors du 3128e Conseil Éducation, Jeunesse, Culture et Sport, tenu à Bruxelles, les 28 et 29 novembre 2011.
L'APCMA lance sa deuxième vague de la campagne « Apprenti en Europe » avec le soutien du secrétariat d'État chargé de l'Artisanat, en partenariat avec NRJ Global et les Banques Populaires. C'est ce qu'annonce le réseau consulaire dans un communiqué diffusé lundi 17 octobre 2011. L'objectif : « permettre aux apprentis d'accéder plus largement aux programmes de mobilité en Europe » grâce à une campagne de communication diffusée sur NRJ et NRJ.fr, du 17 octobre au 17 novembre. Cette campagne fait suite à une première vague lancée en avril 2011 (AEF n°243538). L'ambition affichée par le réseau lors de ce premier lancement était d'envoyer 5 000 jeunes en mobilité d'ici 2015.
« L'enseignement et la formation professionnels ouvrent des perspectives d'emploi mais manquent d'attrait aux yeux des jeunes », conclut un Eurobaromètre (1) intitulé « Attitudes des citoyens vis-à-vis de l'enseignement et la formation professionnels » publié le 30 septembre 2011. La commissaire européenne à l'éducation, à la culture, au multilinguisme et à la jeunesse, Androulla Vassiliou, a déclaré : « J'imagine que tout le monde préférerait voler dans un avion commandé par un pilote bien formé plutôt que par un pilote cultivé. Notre objectif est d'atteindre le bon équilibre entre enseignement et formation pour répondre aux besoins du monde professionnel ». Pour cela, la commissaire préconise d' « améliorer l'orientation professionnelle des jeunes et les informer davantage sur la demande importante de main-d'œuvre dans les milieux professionnels ». L'enquête Eurobaromètre s'est déroulée, entre le 4 et le 19 juin 2011, dans les 27 États membres, sous la forme d'entretiens en face-à-face avec 26 840 citoyens européens.
Sept organismes européens ont « croisé leurs définitions et leurs pratiques en termes de tutorat », parvenant ainsi à la réalisation d'une « charte européenne de la fonction tutorale, utile et utilisable pour tous types de structures » (écoles, entreprises, organismes de formation d'adultes, associations), dans le cadre du programme européen Leonardo da Vinci « projets de partenariats », indique à l'AEF Thérèse Aurora, responsable régionale des formations de tuteurs au GIP Formation tout au long de la vie du réseau des Greta de Lorraine. Cette charte, signée le 22 juin 2011 à Luxembourg à l'occasion d'une conférence organisée par l'association d'entreprises 'IMS' (Inspiring more sustainability), définit des conditions de succès pour la mise en oeuvre de la fonction tutorale et des principes relatifs à sa reconnaissance. L'objectif visé est de « mutualiser les bonnes pratiques » en vigueur en Europe. « Beaucoup se positionnent comme 'tuteurs' sans forcément être prêts à assumer ce rôle, ni être suffisamment formés. Or, on ne s'improvise pas tuteurs ; certaines compétences sont attendues, en termes de communication et de pédagogie », relève Thérèse Aurora.
« La reconnaissance de qualifications obtenues dans un autre État membre est devenue une composante fondamentale du marché unique. Dans l'Union européenne, la mobilité des professionnels demeure faible. Le nombre de plaintes, de cas soumis à Solvit (1) et de questions posées à 'l'Europe vous conseille', ainsi que l'analyse de ces dossiers, démontrent clairement la nécessité de moderniser la réglementation. Par ailleurs, selon les projections du Cedefop (Centre européen pour le développement de la formation professionnelle), d'ici à 2020, il faudra 16 millions de personnes supplémentaires pour occuper les emplois très qualifiés, ce qui signifie, si les tendances actuelles se maintiennent, une grave pénurie de professionnels qualifié. » C'est ce qu'indique la Commission européenne dans un livre vert destiné à moderniser la directive sur les qualifications professionnelles (2), diffusé mercredi 22 juin 2011.
La Chambre régionale de métiers et de l'artisanat de Languedoc-Roussillon met en place une plate-forme régionale de mobilité européenne des apprentis. Cette initiative est soutenue par l'APCMA (Assemblée permanente des chambres de métiers et de l'artisanat) et le conseil régional Languedoc-Roussillon. La première expérimentation a permis d'envoyer un groupe de sept apprentis à Bergame en Italie du 13 au 26 mars 2011. Les apprentis sont issus de quatre CFA du réseau des chambres de métiers et de l'artisanat du Languedoc-Roussillon, et préparent des diplômes de niveaux différents dans quatre métiers : mécanique automobile, coiffure, pâtisserie et imprimerie. Cette visite d'étude, baptisée « Mediat-EUR », est financée par le programme européen Leonardo da Vinci et par l'APCMA.
Les partenaires sociaux européens du secteur de l'industrie chimique, l'ECEG (European chemical employers group) et l'EMCEF (European mine, chemical and energy workers' federation) ont signé, le 15 avril 2011, le « premier accord européen depuis la création du comité de dialogue social sectoriel en 2004 ». C'est ce qu'annonce l'UIC dans un communiqué diffusé lundi 18 avril 2011. Cet accord porte sur « les profils de compétences pour les opérateurs de processus et les superviseurs de première ligne dans l'industrie chimique ». Il établit pour ces deux métiers un référentiel comprenant la description des tâches et des responsabilités ainsi que les compétences requises pour occuper ces postes. Jean Pelin, directeur général de l'UIC et président de l'ECEG, se félicite de ce premier accord « qui montre le dynamisme d'un dialogue social qui fédère les pays européens autour d'une harmonisation des compétences et qui offrira aux salariés une plus grande mobilité au sein de l'Europe ».