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La conférence des doyens des facultés de médecine se dit réservée « quant à une hausse [du numerus clausus] qui ne tiendrait pas compte des potentiels de formation » car certaines UFR sont « déjà au maximum des possiblités humaines et matérielles », indique-t-elle le 30 novembre 2011, soulignant que ce dernier a « déjà doublé entre 1998 et 2010, passant par paliers réguliers de 3 583 à 7 403 » (1). Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé a annoncé le 27 novembre une augmentation du nombre de places ouvertes au concours de Paces (première année commune aux études de santé) pour faire face à la « pénurie » de médecins libéraux (AEF n°227057). « Le ratio numerus clausus/total des enseignants varie ainsi en 2010 de 0,52 à 1,37, atteignant 1,27 en Poitou-Charentes et 1,37 en Nord-Pas-de-Calais », affirme la conférence des doyens, qui note que ce ratio s'est « dégradé au niveau national, passant de 0,41 en 1999 à 0,8 en 2010 ».
L'augmentation du numerus clausus en 2012 annoncée le 26 novembre 2011 par Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé pour faire face à la « pénurie » de médecins libéraux, risque de mettre « en péril » la « qualité de la formation » des étudiants, estime l'Anemf (Association nationale des étudiants en médecine de France) le 29 novembre 2011 (AEF n°227143). « Certaines UFR ont d'ores et déjà atteint la limite maximale de leurs capacités de formation, d'autres l'ont déjà largement dépassée. Nous assistons, de plus en plus, à des situations ubuesques où il y jusqu'à quarante étudiants stagiaires pour un même service hospitalier, ou encore des étudiants obligés de faire des centaines de kilomètres pour aller sur leur lieu de stage,sans aucune compensation des frais de transports ou d'hébergement sur place », déplore l'association étudiante, membre de la Fage (Fédération des associations générales étudiantes).
Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé, souhaite augmenter le numerus clausus en 2012 pour éviter la pénurie de médecins dans dix ans (1), confirme à AEF le ministère de la Santé. Le ministre avait annoncé cette mesure samedi 26 novembre 2011, lors du congrès du Syndicat des médecins libéraux à Toulouse. Le nombre de places ouvertes au prochain concours de médecine devrait être connu « au plus tard début décembre » après « les derniers réglages » avec Laurent Wauquiez, précise-t-il le 27 novembre dans l'émission « le grand jury RTL-Le Figaro-LCI ». Cette augmentation devrait permettre de « mieux organiser l'implantation des médecins sur le territoire, sur la base de l'incitation », affirme Xavier Bertrand. Le numerus clausus est passé de 3 850 en 2000 à 7 400 en 2009. Il est depuis stabilisé à ce niveau.
Les états généraux de la formation médicale, qui « ont vocation à mobiliser pour la première fois en France l'ensemble des parties prenantes de la formation médicale initiale », se tiendront les 8 et 9 décembre 2012 sur le campus de Bobigny (université Paris-XIII), annonce la conférence des doyens des facultés de médecine le 8 novembre. Celle-ci organise l'événement en partenariat avec la CPU, la conférence des doyens des facultés de chirurgie dentaire et la conférence des doyens des facultés de pharmacie, ainsi qu'avec le parrainage de Laurent Wauquiez, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé. 400 participants des secteurs de la santé, de l'enseignement supérieur et de la formation sont attendus (enseignants-chercheurs, étudiants, praticiens, élus, représentants des autorités de tutelle, associations de patients).
« Rendre plus effectifs les dispositifs de régulation des flux de formation, notamment en réduisant le nombre de postes ouverts aux ECN [épreuves classantes nationales] et en diminuant les redoublements de complaisance » et « développer la réflexion sur un éventuel abaissement du numerus clausus ». Ce sont les principales recommandations relatives aux études médicales de la Cour des comptes pour résoudre les problèmes de répartition territoriale des médecins libéraux. La Cour des comptes a publié jeudi 8 septembre 2011 son rapport annuel sur la sécurité sociale.
« La formation des internes ne doit pas être bradée. [C']est une mission qui, comme l'ensemble des missions de service public, doit continuer à être assurée au sein des services des CHU comme des centres hospitaliers généraux et spécialisés », déclarent le 6 juin 2011 dans un communiqué commun Patrice Deteix, président de la Conférence des doyens des facultés de médecine, Jean Léonetti, président de la Fédération hospitalière de France, et plusieurs directeurs d'hôpitaux ou présidents de commissions médicales d'établissement (1). Ils « rappellent leur attachement à la qualité de la formation des internes et leur ferme opposition au projet de confier au secteur privé une partie de la formation. » Ils réagissent aux propos de Nicolas Sarkozy tenus le 5 mai lors d'un déplacement à Fontainebleau où il disait souhaiter que les internes puissent être accueillis dans des cliniques privées durant leur stage.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.